Catégorie : – Du 11 au 17 fev



Nord île du Sud, Nouvelle Zélande

Lundi 11 fev, réveil bord de plage à Kaikoura, côte Est.

Retour dans les terres, vers Hanmer Sprints pour une rando. Il nous faudra grimper 2h30 à travers la jungle pour atteindre  la cascade de « dog stream » 41m. 

Cascade dog stream

Arrivée Nord de l’ile du Sud, c’est à dire baie de Tasman pour ce mercredi 13 fév.

Baie de Tasman, mer de Tasman, parc national d’Abel Tasman. Ce Tasman est partout. C’est vrai qu’il est quand même le 1er navigateur européen à découvrir la NZ en 1642. Le parc Abel Tasman est le plus petit parc de NZ. Sur la côte, le parc est totalement recouvert par le bush. On démarre notre rando à Marahau, petit village côtier, pour rejoindre la plage d’Akersten située à 8 km.

Tout le long le sentier est dans la végétation et la mer apparait turquoise au loin.

Chants d’oiseaux sur tout le trajet en fond sonore et kaka sur la plage. 

Première baignade agréable dans une eau à ~ t 23 °. Et comme, on a bien compris que plus on monte vers le nord plus les températures augmentent, Hémisphère Sud oblige, on se souvient des 17° de Curio bay. Nous apprécions.

Jeudi 14 fév., retour sur la route 6 en direction de Picton. On se rapproche de la côte Est car le 16 fév, à 13h nous embarquerons avec le bateau postal pour la tournée du courrier dans les Sounds (région  Nord-Est, île du Sud).

Durée prévue 4h si la météo le permet. Nous avions vu cette solution dans le documentaire « Échappées belles » qui expliquait que c’etait la meilleure facon de découvrir les fjords. Et là encore merci Internet, une recherche avec les mots clés nous a permis de faire cette réservation.

Ce midi, un stop déjeuner à Nelson. La sunny city , reçoit plus de 2400 h de soleil par an. Cette ville permet d’admirer de vieilles maisons rénovées abritant des artistes. La plupart en bois sont de vrais bijoux en matière de décoration.

La cathédrale bâtie en 1925, a même reçu la visite de la Queen Elizabeth en 1954.

On a eu  droit à un petit concert d’orgue lors de la visite. La rue piétonne centrale est très agréable avec ses terrasses et animée en ce jour de Saint Valentin. Bonne fête à tous.

Région de vignobles. Demain, c’est décidé on cherche une dégustation. On a déjà pu goûter du vin rouge et on l’a trouvé pas mal. Demain cela devrait être du Sauvignon blanc et/ou Pinot noir (lire article presse française ici) car c’est le district de Marlborough que traversons pour rejoindre Picton.

Réveil au bivouac en bord de rivière ce vendredi 15.

Ce matin nous partons sur les hauteurs du village de Havelock, 450 habitants, petit port de plaisance tout au fond d’un fjord de cette région des Marlborough Sounds. 10 minutes de grimpette pour prendre de la hauteur nous permettent de superviser le paysage.

La végétation verdoyante des versants plonge dans les eaux maritimes, cela nous rappelle un peu Kotor au Monténégro, en plus sauvage.

La ruée vers l’or dans cette vallée en 1864 a stimulé la croissance de Havelock qui a compté jusqu’à 6000 âmes à cette époque. Etonnant !  Au 19ème, 2 personnes notables ont grandi ici, leur biographie est décrite sur le mémorial dédié. Il s’agit de : 

William Pickering , astrophysicien et ancien directeur de la NASA Jet Propulsion Laboratory [8]

Ernest Rutherford , physicien gagnant du prix Nobel de chimie en 1908 [8]

Nous faisons route en direction de Blenheim pour découvrir les domaines viticoles, fort réputés pour leurs excellents vignobles.  Les vignes sont belles,

les vendanges auront lieu en mars, le temps que le raisin finisse de mûrir.

C’est au domaine de Cloudy Bay que nous avons dégusté un verre de Pinot noir pour Fred, de Sauvignon pour Bernard, 2006 s’il vous plaît, un régal.

Samedi 16 fév, nous embarquons sur le bateau postal pour livrer le courrier dans cette région des Sounds sans accès par la route terrestre. La virée est propre au jour de la semaine. On  est gâtés, c’est le samedi qu’elle est la plus longue.

La distribution est un moment sympa où les résidents le plus souvent accompagnés de leur chien viennent au bout du ponton.

Echange de sacs postaux et quelques victuailles, puis on redémarre pour le spot suivant. Le skipper était très sympa,

en résumant, il a joué le rôle de guide, facteur,  barman et a même piqué un petit sprint lors d’un arrêt où personne n’attendait.

Une pause est prévue à « Ship cove – Mérétoto ».  Baie découverte par le capitaine J. Cook en 1770 lorsqu’il naviguait sur le Endeavour. Tout au long du parcours la nature est magnifique, totalement préservée. Le skipper/facteur explique que ces îles sont des sanctuaires pour les oiseaux. Dans la tradition Maori, les îles sont très sacrées, lieux spirituels et particulièrement vénérés.  Cette journée restera comme une très belle balade en mer.

Ce voyage dans l’ile du Sud ne nous a pas vraiment permis d’approcher des Maoris. Ce dimanche 17 fév, le musée Te Papa à Wellington, nous a permis  d’en savoir un peu plus sur leur mode vie, leurs traditions, leurs habitions. Exposition qui retrace de plus leur venue depuis la Polynésie. Un beau musée situé sur le front de mer. Front de mer mis en valeur avec la restauration des anciens docks. Lieu animé en ce dimanche après-midi, concours de plongeons, danse Haka, escalade, musique de rue … le musée Te Papa expose temporairement quelques soldats de la Terracotta Warriors chinoise,

et des objets antiques de la dynastie Han.

Ça y est l’île du Sud, c’est fini. Vive l’île du Nord. Ce pays nous laisse percevoir qqs paradoxes comme l’attitude vis à vis de la nature. D’un côté, les parcs, les réglements, les sanctuaires pour les oiseaux d’un autre côté, les fermes aux 1000 vaches nombreuses ici, l’usage intensif professionnel ou privé de l’hélicoptère. C’est un tel business ! On en voit beaucoup. Il est utilisé dans l’agriculture intensive pour  distribuer les insecticides par exemple. Survol de toutes les zones touristiques possibles, notamment les glaciers où c’est un défilé permanent.

Survol de la baie de Wellington pour 120$

Bref, nous sommes perplexes sur la green attitude de la NZ ??? Anectode probante, ce matin en mangeant notre kiwi que l’on aurait parié local au vu de toutes les régions agricoles traversées depuis 3 semaines. En plus, un kiwi … Et bin, devinez où il a poussé ??? Nous, on en est restés baba, ces kiwis arrivent d’Italie.

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