Catégorie : Septembre 2018



mer Aral – mer Caspienne

Du 24 au 30 sept. La route, toute droite jusqu’à la mer d’Aral depuis Turkestan, offre un paysage désertique et ne s’eloigne jamais trop des méandres de la rivière Syr -Daria propices à de beaux bivouacs. On aperçoit au loin Baykonur,

On l’a dit, impossible d’entrer voire de s’approcher à moins d’avoir fait des démarches longues et coûteuses. Une fois sur place, un regret quand même de ne pas avoir anticipé cette visite mais il aurait fallu établir un planning sérieux pour être là le jour J, et de cela non merci. Aller comme on le sent, cette liberté que nous n’avons habituellement jamais. 

Le 23/09 bivouac au bord de la Syr-Daria.

Le 24/09 bivouac au bord du lac Qamystybas, reste de la Mer d’Aral. Sur le lac, magnifique coucher de soleil et pêcheurs, endroit paisible après nos 300 kms de la journée.

Contents d’être là à cette période, où les températures ne sont pas dans les extremes comme c’est le cas ici en été et en hiver. Pour nous, 25° la journée et 10° la nuit. La couette suffit encore à elle seule mais les duvets ne sont pas bien loin.

 En quittant la ville d’Aral, nous sommes survolés par le petit avion sanitaire et on aperçoit au loin l’ambulance playmobil sur la piste d’atterrissage.

Nous voilà rassurés, en cas de pb, nous serons pris en charge.

Lorsqu’on regarde une carte routière du Kazakhstan ce qui surprend c’est que dans le sud du pays, on n’a pas de route pour aller de l’est à l’ouest, seulement des pistes. Environ 1000kms de pistes, cela peut être long cad x jours, x étant l’inconnue. En fait, cela dépend de l’état de la piste. Bernard a tracé un parcours sur son GPS, il s’est renseigné et OUI on peut aller de la mer Aral à la mer Caspienne par les pistes du Sud. On trouverait même des villages et du carburant. Une fois le garde manger, le frigo, les réservoirs eau+gazoil et jerricans remplis, nous voilà partis pour cette petite aventure qui devrait durer 4 à 5 jours, toujours selon l’état des pistes.

Sur les 50  premiers kms, nous avons trouvé une piste difficile, c’est à dire l’impression de rouler sur de la tôle ondulée et puis une super piste pdt 100 kms. Belle piste en lien avec l’activité gazière de ce secteur. Tout s’explique.

Un petit détour, nous a enfin permis de découvrir la fameuse mer Aral.

On en a tant entendu parler et le spot est tellement magique, oui encore mais c’est le mot, nous sommes émerveillés. Les bruyères en fleur de couleur rouge, rose, contrastent avec le blanc du sel déposé et le bleu de l’eau.

Elle est très calme si tranquille que l’on peut penser à un lac. Présence de nombreux oiseaux que l’on observe aux jumelles mais pour lesquels impossible de mettre un nom précis. Puis, c’est un bivouac magnifique au milieu des grandes étendues. Mercredi 27, la piste traverse 3 villages dont l’un entouré de dunes. 

Ambiance particulière, impression de se trouver à une autre époque et à chaque fois, il n’est pas facile d’en trouver la sortie. On se fait aider voire conduire sur la piste.

L’état de la route se dégrade assez rapidement au point que nous avons des difficultés à retrouver notre cap tant il est nécessaire d’éviter les ornières, marécages et autres. Une seule fois nous avons trouvé des panneaux.

Après avoir jardiné plusieurs heures, nous voilà sur la piste idéale lorsque le chauffeur d’un camion arrêté sur le bas côté nous informe qu’à 20 kms de là l’armée interdit tout passage. NIET NIET NIET.

La sagesse nous fera faire demi tour. Le moral en prend un coup car après nos 350 kms dans ce désert, nous devons remettre en cause notre destination ? Aktaou au bord de la mer Caspienne qui n’était plus qu’à 500 kms se projete à + de 2000 kms par l’asphalte, grand retour par le nord …

Apres une bonne nuit, 10h ;-), bin oui pas le moral mais pas au point d’en perdre le sommeil, la décision est prise, nous irons à la Caspienne via le goudron une fois sortie de ce désert. Seulement au nord de la Caspienne cad on se limitera au secteur d’Atyraou, non sans une certaine amertume car la région est d’après nos lectures vraiment à découvrir …

Jeudi 26, on se dirige donc vers le nord cad la ville de Shalqar à 220kms de là pour rejoindre au plus court le goudron. Il faut 2 jours si la piste est correcte. C’est du sable que l’on trouvera.

 Encore une fois, le motard a regretté la moto mais a pris bcp de plaisir à naviguer entre les dunes et à expliquer les techniques de conduite dans le sable 😉

Bivouac à 80 kms du goudron que l’on nous a dit correct, ouf on va y arriver.

Un nouveau petit jeu. Notre amie, Zizou est la gagnante du jeu précédent. Merci d’avoir participé aux autres. La question posée est sur l’image suivante … Un indice est offert à l’aide d’une photo placée dans cet article. 

Un nouvel itinéraire est envisagé pour rejoindre Atyraou avec des routes acceptables. Photo jointe. En jaune ce que l’on voulait faire, en vert ce que l’on fera au final.

Après avoir pris des informations auprès des locaux et sur Internet, c’est décidé nous passerons par Oural, frontière russe plein nord par où nous sommes passés à l’aller, car toutes les espèces de routes transversales qui auraient pu nous éviter ce crochet sont dégradées, déconseillées et nous  ne souhaitons plus ce type de routes, nous étant, Fred, la roulotte et Bernard.

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Lac Balkhach -> Turkestan

Du 17 au 23 sept. On avait dit, 2 jours de route pour atteindre ce gigantesque lac
Balkhach
, on a mis 2 jours mais quelle route, inimaginable.

Explications : elle traverse une région continentale désertique à + 40° en été et – 40° en hiver.  … rien à comparer des mauvaises routes que nous avons eues jusqu’ici. Pour tout vous dire, il est interdit aux camions de rouler la journée les mois d’été car l’asphalte devient trop maléalable.  Nous avons dû rouler très doucement tant la surface est défoncée en creux/bosses, vraiment une aventure.

Mais de très beaux paysages colorés, de beaux bivouacs et surtout à l’arrivée le majestueux lac Balkhach.

Nous sommes bien en ex URSS, la moto Oural garée sur la plage le confirme.

Moto préférée de Sylvain Tesson, auteur que nous apprécions tout spécialement. Dans Bérézina, il retrace à bord du même side-car son voyage sur les traces de Napoleon. De même son livre, « Les forets de Sibérie », où il passe seul 6 mois en hiver au bord du lac Baikal, nous a fait rêver. La moto Oural en Sibérie, la Royal Enfield en Inde, l’Harley Davidson aux USA … Et ma Honda garée dans mon garage qui m’attend. En attendant, c’est un paisible bivouac où nous avons si bien dormi. Nous avions dîné, invités par une famille russe qui a monté un petit campement à la pointe d’une jolie presqu’île. Ici, on nous a expliqué que l’hiver le lac est gelé sur 1m50 d’épaisseur. Pour pêcher, ils sont obligés de forer la glace tout comme nous l’avons si souvent vu dans des reportages à la TV. 

Après ces belles journees passées au bord du lac, on reprend la route, vu celle qui nous attend

c’est pas la grande motivation mais bon … à moins d’emprunter le petit coucou

garé à côté de notre bivouac pas d’autres solutions… Et encore, il faudrait abandonner la roulotte et ça, pas question !

Direction la mer d’Aral, cette fois on veut la voir, en fin ce qu’il en reste.

Taraz, Shymkent, Turkestan puis Aral sont toutes des villes situées sur 1 ancienne route de la Soie et nous allons prendre le temps de les visiter car nous les avions trop rapidement traversées à l’aller.

Un début, 150 kms, de route conforme à nos craintes mais soyons honnêtes la route sera en parfait état jusqu’à Turkestan. Nous aurons le bonheur de trouver des petits étals de miel et justement on en espérait.

Taraz, étape prospère de la route de la Soie, elle fut capitale de l’état turc karakhanide au XI et XII ème siècles. Rasée par Gengis Khan elle ne réapparaît qu’au XIX ème. Ville à l’allure soviétique qui vit une renaissance commerciale. Depuis l’effondrement de l’union soviétique, toute l’Asie centrale a assisté à une retour des routes de la Soie avec en support les liaisons ferroviaires entre la Chine et l’Iran. Les marchandises en provenance de Turquie, d’Iran mais surtout de Chine inondent désormais les bazars comme elles le faisaient jadis. Nos visites au bazar nous permettent d’attester cette situation.

L’aller-retour dans le canyon de Maschat a été une découverte intéressante, une enfilade de camps à l’abandon de vacances à la soviet sur 20 kms. Désastre écologique pour cette vallée où restent, bâtiments en béton, piscines et clôtures le tout d’une autre époque. Mais au milieu de tout cela, un artiste a illuminé son jardin en sculptant des vieux pneumatiques, un peu de légèreté dans cette sinistrose nous a éclairé notre matinée.

 

Shymkent, ville la plus vivante du sud du Kazakhstan avec son immense bazar, centre commercial prospère est située à 100 kms de Tachkent, capitale de l’Ouzbékistan. L’influence culturelle Ouzbéque est réelle. Cette region raffine du pétrole, produit ciment et cigarettes mais surtout brasse les deux meilleures bières du pays. Pour nous, cela sera un petit tour au bazar et une grande mosquée qu’un responsable nous a fait visiter très cordialement.

 

Bivouac au bord d’une rivière où un gentil berger nous a offert les pommes qu’il avait mises dans sa poche. 

Un petit jeu pour notre lectorat, la réponse juste et justifiée  postée en commentaire de cet article offrira toute notre sympathie à son auteur. La question est :

Quel est l’accoutrement visible, approprié et commun entre la vendeuse de miel et Fred au bivouac avec les pommes offertes par le gentil berger ?

A vous de jouer !

Entre Shymkent et Turkestan, le 20 au soir, cela restera l’un de nos bivouacs les plus magiques même si à chaque fois la magie opere et sommes happés par l’émotion du moment. Au coucher du soleil, la roulotte garée, tranquille au bord de la belle rivière Arys, nous avons entendu des sabots au galop. Un troupeau de dromadaires est arrivé pour se désaltérer et le matin ce sont des chevaux puis les dromadaires qui sont revenus.

À 150 kms Au nord ouest de Shymkent , sont disséminées les ruines de la ville d’Otrar, étape des plus importantes sur la route de la Soie dans la vallée du Syr-Daria. Sans doute aurait elle été épargnée si le gouvernement kharezmien d’Otrar en 1218 n’avait pas assassiné les marchands émissaires du grand Gengis Khan. Ce guerrier conquérent, intelligent et d’une extrême dureté, né en Mongolie vers 1155 est le fondateur d’un empire de la steppe, éphémère mais plus vaste qu’aucun autre empire ayant jamais existé.

Les archéologues ont mis à jour un bastion partiellement reconstitué.

A 3 kms à l’ouest d’Otrar, le mausolée rénové en 1907 d’Aristan bab. Mentor de Yasawi enterré à Turkestan dont nous parlerons plus loin.

Turkestan  nous voilà, ville située à 160 kms nord ouest de Shymkent, elle possède le plus beau monument du Kazakhstan et son principal site de pélerinage, le mausolée de Yasawi construit en 1390. Turkestan, important centre religieux lorsque Khodja Ahmad Yasawi vint y vivre au XII ème siècle. Il passa sa vie à communiquer son savoir aux gens ordinaires à travers des poèmes et des sermons, ce qui lui valut sa grande et durable notoriété.  

Au delà de l’aspect historique de la ville, il est percevable que la Turquie entretient des liens étroits avec les pays d’Europe centrale maintenant indépendants, majoritairement sunnites, où par le passé les rapports de forces ont opéré entre Mongols, Chinois, Russes, et Turcs. Aujourd’hui l’Europe qui n’a pas ouvert ses portes à la Turquie, la voit financer la mosquée de Turkestan, lier par voies aériennes les grandes villes comme Almaty, Bishkek, Dushanbé et d’autres, organiser en 2020 les prochains jeux mondiaux nomades. Ici, les gens nous parlent souvent de la Turquie avec admiration. Toute dernière mosquée en centre ville financée … par … par … la Turquie.

 

 

 

 

Categories: - Du 17 au 23 sept


Vallée Karkara coté Kazakhstan – Almaty – parc national Altyn Emel

Du 10 au 17 sept. Passage frontière sans souci et arrivée dans la vallée de Karkara pour découvrir les canyons de Sharyn.

Et toujours ces jolis cimetieres.

Arrivée à Almaty , ravis de découvrir cette ville. 3 jours de promenades dans cette très grande ville, musée national, parc, mosquée, église, bazar, café chic, resto … Nous avons aussi pris le métro, mais surtout marché dans les grandes avenues d’Almaty très aérées conformes au cliché soviétique que nous avons.  On apprécie toujours ce tourisme urbain mais vivement que l’on retrouve le rythme de la roulotte.

 

Le sable, ah le sable … Une dune chantante, qui vombrit tel un moteur d’avion, dans le parc désertique national d’Altyn Emel à 200 kms Nord Est d’Almaty, voilà ce qu’il est promis à ceux qui trouvent l’entrée de ce parc. Situé au nord du lac Kapshagay, ce parc a une superficie de 4600 km2. Nous avons trouvé non seulement comment entrer dans ce vaste parc mais nous avons aussi eu la grande chance d’entendre la dune chanter et de voir une gazelle traverser devant la roulotte. L’accès à ce domaine est très réglementé, il a été difficile de trouver des informations. Une seule porte pour y accéder mais il faut passer au préalable par un office à Blasshiy pour acheter les billets … Encore merci à toutes les personnes qui alimentent des applications à accès libre pour renseigner les voyageurs que nous sommes. C’est sur iOverlander, installée sur la tablette, que nous avons découvert l’information. Arrivés en fin de journée après toutes les démarches, nous avons dû bivouaquer à 10 kms de la dune comme nous l’a gentiment imposé le garde du parc.

Au réveil de ce jeudi 14 sept, nous nous sommes régalés avec la balade dans la dune chantante, que nous avons fait chanter de concert en descendant assez vite depuis le top, 150 m. Nous avons pris des billets pour une 2eme journée pour  découvrir une oasis au milieu de ce désert. Curiosité inscrite, elle aussi au patrimoine de l’UNESCO. Des arbres datés de l’époque de
Gengis Khan
, plus de 700 ans, il les aurait touchés dit la légende 😉

Puis c’est la route du lac Balkhach que nous prenons direction nord ouest. 2 jours de route.

Categories: - Du 10 au 17 sept


Cholpon Ata- Vallée Karkara coté Kirghizistan

Du 3 au 9 sept. Cholpon Ata accueille pour la 3eme fois les jeux mondiaux des nomades. Site officiel ici  où vous pourrez suivre les résultats en direct.

Nous envisageons d’assister sur 2 jours à des épreuves de Kok Boru – compétition avec chevaux kirghizs, de luttes et ethno danse.

3 septembre très belle ambiance pour ces jeux de nomades. Spectacle autant dans les tribunes que sur scène.

Nous avons vu combats de bras de fer et de Kourach , lutte avec ceinture.

4 sept, Matches Kok Boru dont un avec l’équipe de France contre le Bashkortostan, une république de la fédération de Russie . La France participait pour la 1ere fois à une compétition de Kok Boru, et bien nous pouvons être très fiers de cette équipe car elle a été tout à fait à la hauteur. Même si au final, le match a été perdu 2-0.

Le kok boru rappelle le rugby mais à cheval. Cela se joue en 3 manches de 20mns. Les chevaux s’affrontent autant que les hommes. Nous avons vu plusieurs chutes spectaculaires où le cavalier et le cheval font un roulé boulé.

Nous avons découvert des sports de luttes comme le Mas-wrestling – Lutte traditionnelle à Yakut.

Ĺà, cette lutte ressemble plus à du judo.

Et vu en soirée du tir à la corde. Le Kirghizstan a remporté la médaille d’or.

Bernard a pu prendre un aigle sur l’épaule puis à bout de bras.

Au final, on reste un jour de plus. C’est une première pour nous de profiter de compétitions internationales d’une telle ampleur. Nous sommes impressionnés par l’organisation de ces jeux. Cela représente de tels moyens financiers et humains… Comment le Kirghizstan peut il mettre en oeuvre de telles ressources alors que le reste du pays nous a paru démuni en comparaison ???

D’après nos lectures, ces jeux ont été organisés pour contribuer au maintien de la paix entre des pays où règnent un certain nombre de tensions. Ils sont très controversés, on parle de corruption et autres. Bref, pour nous, c’est un cadeau avant de quitter ce pays dans lequel nous avons été très heureux.

3ème jour des jeux, nous avons passé la journée à Kirchyn. Une vallée à 30 kms de Cholpon Ata, où un village de yourtes, on dirait environ mille, ont été montées par les pays participants. Certaines ont mis leur tenue d’apparat. Oh les couleurs !

Beaucoup de monde, dans une ambiance folklorique d’échanges culturelles. Musique, danse, costume, cuisine … 

Le public de cette manifestation est d’abord des locaux. Peu de touristes, pour vous dire, on nous a même pris en photo … On ne pouvait pas dire non. A midi, nous avons été invités à déjeuner par un monsieur qui nous a entendu parler francais. Il est gouverneur d’une région et à passé 10 ans à l’ambassade du Kirghizstan à Bruxelles. Son fils termine son lycée en France, pays d’excellence. Et devinez où ? Au lycée du Parc à Lyon. Il réussit très bien et entame des études de droit toujours à Lyon. Ce monsieur avec sa femme est déjà venu plusieurs fois lui rendre visite. Donc ravi de nous rencontrer, il nous a emmenés pour le déjeuner dans une yourte où se trouvait un festin avec des personnes à responsabilité dans ce pays. Nous avons passé un excellent moment et aussi très bien mangé. Viande à gogo mais à gogo avec tout et tout et tout … Le monsieur à côté de Fred s’est délecté avec la tête et les yeux du mouton. On nous a servi de la cervelle dans un petit bol. Bref, ils ont vraiment voulu nous recevoir comme des princes et c’était réussi. 

Bernard  a été sollicité pour une interview par la presse nationale. Il a expliqué comment nous trouvions ces jeux. Aucune chance de voir l’émission, on ne regarde pas la télé kirghize.

Nombreux petits vendeurs qui ajoutent encore un vrai plus à cette journée. On se dit que l’on va rester un jour de plus, tellement on aime l’ensemble.

 Heureusement, les secours sont prévus en cas de souci 😉

Juste 1 dernier jour aux jeux des nomades afin de profiter de l’ambiance et des 2 demies finales  de kok boru. La finale opposera Kirghizstan et Ouzbékistan… nous parions sur les kirghizs, tellement forts à ce jeu.

Puis, on se dirige vers la Kazakhstan par la vallée de karkara, grues noires en russe. En fait, ces oiseaux migrateurs passeraient par cette vallée et y feraient une halte en juin. Ça sent la fin de l’été, sur la route c’est le retour de la transhumance qui s’organise.

La nature prend ses couleurs d’automne, nous avons perçu le changement d’un jour à l’autre.

Nous profitons de la météo clémente et des sommets pour faire une belle rando dans les Tian Shan du centre, balade qui nous offre la possibilité de mettre un pied clandestinement au Kazakhstan voisin.

Puis dimanche 09/09, nous entrons au Kazakhstan officiellement par un tout petit poste frontière. Le douanier voulait tout ce qu’il voyait dans notre voiture. On s’en est sortis en lui laissant récupérer les Soms kirghizs du porte monnaie, soit qqs euros.

A nous,  le Kazakhstan avec le lac Balkach, la mer d’Aral, la mer Caspienne, du désert …

 

Categories: - Du 3 au 9 sept