Catégorie : Surlaroute

on roule



San Francisco via Route n°1 -> Los Angeles – Lyon

Lundi 24 juin départ de San Francisco. Route n°1 splendide même sous le brouillard. Décor identique à l’île du Sud en Nouvelle Zélande .

Côte ouest américaine, sauvage et encore plus avec temps gris.

Arrêt pour la nuit à San Simeon.

Mardi 25 juin, on a traversé Santa MonicaMalibu, Santa Barabara puis fin de journée à Venice beach où nous trouvons une animation super cooool.

Plage Venice beach, Los Angeles

Bagages bouclés, mercredi matin 26 juin, direction aéroport pour notre vol à destination de Lyon via Londres.

 

 



Sequoia et Yosemite Parks – San Francisco,Californie

Lundi 17 juin à Sequoia parc, 2000 m d’altitude en moyenne. Bonne nouvelle, ça fait baisser la température. Incroyable, on a même eu froid avec 56 •F.

Forêt d’arbres millénaires avec séquoias géants. Le doyen ‘Le général Sherman‘ au tronc de 31 m de circonférence.

Le roi de cette gigantesque forêt

On a gravi un dôme en granit (400 marches)

Dôme Moto rock, Sequoia Park

duquel la vue sur la Sierra Nevada est splendide.

Neiges éternelles sur les sommet de 4000 m de la Sierra Nevada

Mais le plus extraordinaire est que nous avons vu un ours. Il était couché à 20 m du sentier sur lequel on se promenait. On l’a guetté un bon moment. Régulièrement, il se gratte la tête avec une patte puis tranquille, il se recouche.

Jour2 à Séquoia park ce mardi 18 juin. Balade sous les séquoias. Les plus grand mesurent 80 m. On se sent tout minus à côté mais ils nous font une compagnie vivifiante. On se ressource dans cette forêt de géants.

Et encore de la chance de croiser un ours, il faut dire que la rando s’appelle ‘Bear hill‘. Voilà le nounours de ce jour.

Il a traversé le sentier à 20 m devant nous, on s’est arrêtés de marcher. Il est revenu sur ses pas. On a reculé doucement, il a fait demi tour en comprenant que nous n’étions pas une menace. 3 × OUF

Route de Séquoia parc à Mariposa, le 19 juin (250 km). En route, on prend le temps de laver notre voiture.

Histoire de ne pas la rendre trop sale. Au ‘Car wash’, comme très souvent les consignes sont fournies en anglais et en espagnol. La proximité avec le Mexique fait que l’on entend plus parler espagnol qu’anglais.

Sur les 3/4 des premiers kilomètres, nous avons traversé des vergers sur des centaines d’hectares (citron, orange, amande, cerise). Ensuite,  le paysage a changé pour offrir à perte de vue des pâturages dessechés, blond comme les blés. La sécheresse en Californie est bien réelle. T° du jour : 100 °F.

Demain, c’est Yosemite que l’on visite. À 500 km nord de Los Angeles et 300 km est de San Francisco, premier site protégé dès 1864. En pleine Sierra Nevada, son nom est dû  à une tribu indienne, les Uzumatis, exterminés milieu 19 ème s. Sa particularité, les monolithes uniques au monde par leur taille.

Demi dôme, Yosemite

En 2013, gigantesque incendie qui nécessita 4 semaines pour le maîtriser. Les vestiges du feu sont hélas bien présents dans la partie sud est. 

Jeudi 20 juin, excellente nouvelle, l’eau coule à flots dans le parc de Yosemite.

Nevada fall

Il y a eu beaucoup de neige cette année, 12 m à 3000 m d’altitude.  L’entrée du parc côté Est cad Sierra Ne vada est d’ailleurs toujours fermée pour cette raison. Verdure, forêt, cascades, rivières, neige ont fait cette journée rafraîchissante au sens propre comme au figuré. On a fait une rando pour approcher la cascade Vernal puis la cascade Nevada.

Rando du 20 juin, 10 km

Une boucle de 10 km. On s’est fait tremper car le sentier longe la cascade Vernal qui nous asperge alors copieusement. 

La nature est magnifique, une fois de plus.

La rivière Merced dans le fond de la vallée

Demain, à nous San Francisco dit Frisco. On devrait avoir des températures plus agréables. Arrivés pour 3 nuits, du 21 au 24 juin, dans cette ville et sommes décidés à en découvrir un max avec les conseils de notre amie Marie qui a vécu 10 ans ici et de Sam qui adore SF. Notre hôtel situé sur la fameuse rue Lombard nous met tout de suite dans l’ambiance avec la pente raide qui serpente.

Les ‘Esses’ de la rue Lombard

Puis Chinatown et North beach, le quartier italien pour diner chez Pinocchio, d’excellentes ‘pastas’. Jojo, moins bonnes ;-). Petit tour à la librairie City lights bookstore. Lieu magique, où il est noté dans la vitrine que l’on peut venir se cultiver 14 h / jour … prendre une chaise et lire.

Résumons : Objectif n°1 voir le Golden Gate bridge.

Ce samedi 22 juin au matin, il est en plein fog mais on aura la chance de pouvoir le voir en fin de matinée. C’est à vélo qu’on le traverse pour pousser jusqu’à Sausalito. On se rappelle une émission  ‘Échappées belles sur SF’ où nous avions vu des maisons flottantes. On a cherché mais fini par les trouver. Merveilleux havre de tranquillité fleuri.

Alors le vélo pour visiter, c’est bien mais à un détail près dans cette ville, nommée : ‘la ville aux 40 collines’. Donc, la journée sera très sportive car il y a aussi une autre contrainte, le vent. Déjeuner à Fisherman’s Warf avec musiciens dans les rues animées. On poussera la bicyclette jusqu’à Golden Gate square, un peu déçus car le parc se partage avec les voitures. Dans ce square, plusieurs musées avec une expo Gauguin de plus au musée d’art mais on n’a pas le temps. Il faut rendre les vélos à 18h. Au final, au moins 60 km pour ce 1er jour. On termine rue Polsk, au bar lounge ‘La Folie‘ tenu par 2 amis français de Marie. Ils ont aussi un restau gastro à côté. On se contente des tapas exquises. Heureux de trouver enfin une nourriture que l’on apprécie.

Dimanche 23, on se passera de vélo pour  parcourir  la Coit Tower, l’embarcadère, le ferry building, la Market street,  le quartier Castro et la maison bleue adossée à la colline.

18 ème rue, quartier Castro, SF

On quitte SF demain pour Los Angeles où nous prendrons l’avion de retour à la maison ce mercredi. Très heureux de retrouver notre famille et nos amis, cependant une page se tourne, notre projet est terminé et il faut quitter cette vie de bohème que nous chérissons tant.

Alors SF, ce que nous en pensons. C’est une ville agréable où les maisons nous ont totalement séduits, des petits bijoux. Beaucoup de fleurs avec leurs senteurs qui nous ont embaumés. Par contre, la proximité avec la Silicon Valley fait que le prix de l’immobilier a terriblement augmenté. On nous l’a expliqué et nous l’avons lu.

À San Francisco, le loyer médian pour un deux-pièces avoisine les 3700 dollars par mois (près de 3300 euros), le plus élevé aux États-Unis. 

C’est dramatique, les propriétaires du restau gastro nous ont dit que le personnel ne pouvait plus se loger en ville. Cela a de sévères répercussions sur leur activité qui est en baisse de régime. Autre conséquence directe, encore plus de sans abris dans la rue. C’est très triste à voir. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Las Vegas, Nevada – Death Valley, Californie

Las Vegas, de Springdale par la ‘vallée du feu‘, on a compris en arrivant pourquoi un tel nom.

La couleur est annoncée à l’entrée du parc

On traverse le parc sans arrêt et sans couper la clim. Arrivée à Las Vegas même constat  chaud chaud chaud. Météo : 105 °F (41°)

On lit qu’il fait aussi chaud ici qu’à Khartoum au Soudan.

Il faudra attendre la fin d’aprem pour une sortie sur le Strip (Se mettre tout nu, en anglais. Au sens figuré, of course), avenue principale de cette ville délire. On retrouve Paris,

Bellagio, Venise, Rome, New York

 Les pyramides … et les hôtels mythiques comme le Césars Palace, le Bellagio.  Ce dernier est le cadre du film Ocean’s Eleven sorti en 2001.

Réception de l’hôtel Bellagio

Ville des records, sur les 10 plus grands hôtels au monde, Las Vegas en compte 6 dont le Vénitian avec 7000 chambres. Pour nous, c’est le Tuscany plus modeste avec 706

Séjour du 11 au 14 juin

chambres seulement et surtout une hauteur de 3 étages qui rend le séjour plus romantique. 

Soirée de ce 11 juin, avec un couple de français de Royan rencontrés il y a 2 jours à Zion Canyon. C’est plus sympa à plusieurs.

Le NEVADA, étonnant cet état, vaste désert rocheux, né avec la guerre de sécession et la ruée vers l’or en Californie. C’est alors la barrière à franchir pour accéder au filon. En 1931, en pleine prohibition, le NEVADA légalise le jeu, autorise les mariages éclairs et tolère la prostitution. On apprend que les divorces se font aussi. Le délai est plus long, environ 45 jours. Ça tombe bien, on est pressés, alors non merci. Alors oui finalement cette étape est appréciée. L’ambiance bonne enfant, l’architecture époustouflante des différents hôtels, la décoration raffinée

auront su nous charmer. Un petit détour, nous permet d’admirer un chef d’oeuvre méconnu, la clinique neurologique, ‘Le Lou Revu Center for Brain Health‘ construite par Frank Gehry (architecte renommé de notre fondation Vuitton à Neuilly, du musée Guggenheim à Bilbao, … ). Libre interprétation de la forme du cerveau.

Clinique financée par un milliardaire américain dont le père était atteint de la maladie d’Alzheimer

On en a profité pour lire le parcours de cet architecte si talentueux, c’est épatant. Ici.

Jeudi 13 juin, fin de journée à Venise. Tout est là. 

Les casinos traversés sont plein. On ne connait pas les règles de tous ces jeux, alors on regarde intrigués les passionnés jouer si sérieusement cependant pas le droit de photographier les joueurs. On peut le comprendre 😉

Vendredi 14 juin, on quitte Las Vegas pour une halte à Amargosa avant de traverser la ‘Death Valley‘. Motel en plein désert ambiance cowboy. Une mare à l’arrière donné un peu de fraîcheur en fin de journée.

Vue de la chambre, Amargosa le 14 juin

On entre dans un saloon où est installé un casino. C’est vrai que nous sommes encore dans le NEVADA, alors normal. Autre constante, il fait toujours chaud chaud chaud, 105 °F.

La vallée de la mort, sillon le plus profond de l’hémisphère nord qui s’enfonce à 86 m sous le niveau de la mer. 13 354 km2 soit le plus grand parc national des USA. L’année 1913 record absolu de chaleur sur terre 57°. Montagnes et mer de sel, canyons et dunes. Anecdote, il abrite l’oiseau bip-bip du dessin animé. Samedi 15 juin, lever à 4h30 pour traverser ce désert à la fraîche, on fera 3 arrêts. 

Zabristie point au lever du soleil. Phénomènes géologiques qui offre une roche allant du vert à l’orange en passant par le rose.

– Artist’s Drive, amphithéâtre naturel dont les pigments naturels ont coloré la pierre volcanique.

– Mesquite Flat Sand Dunes, véritable morceau de Sahara. 15 mn pour rejoindre une dune puis vite la clim de l’Impala.

On ne fera rien de plus afin de sortir dès que possible de la chaleur. Dimanche 16 juin, route jusqu’à Séquoia park. Pique nique au bord du lac Isabella. 

Idéal de faire la route au printemps, des fleurs mauves recouvrent les collines.

 

 

 

 

 



Capitol Reef – Bryce – Zion, Utah

Lundi 3 juin, la route de Moab à Torrey, environ 250 km, nous a offert un festival de couleurs. Les roches plus les fleurs, quelle chance d’être là au printemps.

Échantillon des couleurs de la journée, Capitol Reef parc

On a suivi assez longtemps la Frémont River jusqu’à Torrey.

Fremont river

Ce soir, c’est une cabane de cow boy en pleine nature qui nous comble de bonheur.

Alors Torrey, on adore. Comme Moab, oasis verte entre les montagnes rouges, blanches, grises, ocres … la preuve, on a trouvé un peintre installé devant son chevalet.

Plus d’arbres dans la ville mais surtout moins de monde. Ville western, beaucoup de charme que cela soit à l’hôtel ou au saloon. Les gens sont adorables. Nous sommes là pour le parc Capitol Reef que nous avons traversé ce matin en roulant dans la vallée dominée par des falaises en surplomb

L’Impala dans la Grand Wash Road, mardi 4 juin

puis balade jusqu’à Butch Cassidy Arch. Arche à flanc de falaise qui doit son nom au célèbre Butch Cassidy qui se serait caché à plusieurs reprises dans le canyon local, Grand Wash.  Une vidéo YouTube vous transporte sur le chemin de cette rando comme si vous y étiez voir pour partager .

Butch Cassidy arch, interdit de grimper sur l’arche. Ça tombe bien, pas envie du tout 😉

La  visite au syndicat d’initiative nous a appris que des pumas errent à la fois dans le désert et dans les montagnes. Les consignes de securité étaient données au cas où … rassurant non !

Conseils en cas de rencontre avec un puma

Concernant la géologie à Capitol Reef, ce qui est particulier, c’est le pli de la croûte terrestre qui s’étend sur 160 km. Pli créé au fil des temps par 3 processus simultanés : le dépôt, l’élévation et l’érosion. Pli, flagrant à l’œil car les couches ne sont plus horizontales.

Waterpocket fold, pli croûte terrestre, Capitol Reef parc, Utah

En 1880, les pionniers de cette région sont les mormons, qui ont planté des vergers le long de la Fremont river. Ce soir, nous sommes dans un petit hôtel, 6 chambres, tenu par des mormons. C’est une maison en bois spacieuse. Dans le salon, on peut même emprunter une bible, Bin non merci.

Mercredi 5 juin, route de Capitol Reef parc à Bryce Canyon parc soit 200 km via la route scenic 12. Ça y est … On a vu la neige de près alors qu’elle ne nous a pas quittés de loin depuis Los Angeles. 

Sommet au dessus de Torrez

Nous avons traversé le parc Escalande, dernier inscrit sur la liste et non encore formaté pour l’accueil des touristes. Soit plus sauvage, quel plaisir.

On a même croisé un lac, cela faisait longtemps que nous n’étions qu’entre sommets. 

Demain Bryce Canyon parc, ça va être beau … n’est-ce pas Jack que c’est ‘the best ;-)’ ?

Jeudi 6 juin, lever à 5h30 pour descendre dans le canyon dès 6h30. Plus tard, on craignait le monde à l’entrée du parc et la chaleur. Avec cet horaire, tout est parfait et de plus, une belle lumière qui accentue les tons d’ocre des pinacles. Depuis ‘Bryce point’, altitude 2539 m, on descend dans le canyon soit 9 km et dénivelé de 500 m. 

Le sentier dans le canyon Bryce lors du trail Peekaboo Loop.

Une expo à l’entrée du parc explique la formation des pinacles (hoodos en anglais) et les lieux dans le monde où ces particularités géologiques existent. Ainsi, on a appris qu’en France dans les Alpes de haute Provence, on peut admirer les Demoiselles Coiffées de Pontis. On se promet d’y faire un petit tour, un de ces prochains jours.

Photo de l’expo sur les formations rocheuses dans le monde identiques à celles de Bryce

La rando jusqu’à la ‘grotte moussue’ longe la Bryce river en partie canalisée par les pionniers mormons en 1880.

Vendredi 7 juin, c’est en VTT que nous avons emprunté les pistes du parc pour rejoindre un lac.

Samedi 8 juin, Bernard raconte notre petite aventure sur le trajet :

Quand sur le bord de notre route entre Bryce canyon et Springdale au parc de Zion, nous apercevons un panneau indiquant ‘Mystic  RiverTruites fraîches’. Je me lance sur les freins de notre Chevrolet Impala, j’opère un demi tour et nous nous garons près d’un cabanon avec tables et parasols. Un couple sympa nous accueille et avec notre anglais niveau collège, nous expliquons notre goût prononcé pour les truites. No warries.  Le monsieur nous annonce juste qu’il faut les pêcher, c’est le principe. Avec Fred, on se regarde et bien OK.  Allons-y. Me voilà avec lancé et moulinet, le monsieur met un appât sur l’hameçon et me demande si j’ai déjà pêché. Oui, bien-sûr une fois en Nouvelle-Zélande avec mon ami Thierry. Il me montre comment faire et ça me revient. Je lance et lui demande si ça mord bien. Oui, très bien. Je suis confiant en me rappelant les 25 kg pris en 2 heures à 2 en NZ. Tout de suite des touches, je suis confiant.

Partie de pêche à Mystic River

L’appât est mangé une fois puis deux, une troisième fois. Je ferre un peu fort sûrement, et toujours rien de pendu sur ma ligne. L’hameçon accroche un peu le fond pas vraiment profond pourtant, plusieurs fois mais plus de touches. Le monsieur s’inquiète et me demande s’il peut tenter lui-même. Rien. Le temps passe et patiemment, je veux insister. Je reprends mais au bout d’une heure, je dois admettre que nous allons commander des hot-dog. Ce que nous faisons pour combler notre faim qui était bien réelle à 14h.

Trois prochaines journée  à Springale, oasis verdoyante au fond d’une vallée bordée de falaises colorées, pour découvrir le parc de Zion  où coule la Virgin River.

Zion Canyon parc

 

Dimanche 9 juin, ‘Sand Bench trail‘, de 12 km dans le parc de Zion Canyon. Cette rando, nous a permis de longer la Virgin River au départ puis  de prendre de la hauteur. Cependant, Sand = sable, soit cette balade s’est faite dans le sable, ce qui signifie que c’est moins facile. Surtout que nous partageons le sentier  avec des cavaliers sur des chevaux qui malmènent le sol. Bref, pas  facile mais tellement beau. Des fleurs bordent le sentier sur tout le trajet et le paysage est superbe.

Lundi 10 mai, lever 6h pour ‘Angels Landing trail’. 8,7 km mais 500 m de dénivelé, on craint la chaleur et le monde. La météo annonce 4° de plus qu’hier soit 34°. La plupart des balades sont fermées dans ce parc car c’est la fonte des neiges et certains sentiers ont subi des éboulements cet hiver. 

Nous aurons effectivement trop de monde sur l’a dernière partie, très escarpée. On poursuivra la sentier sur ‘West Rim trail’. Superbe vue tout le long et cette surface si particulière ici pour les flans des montagnes.

Dune de sable compacté, stries régulières

On passera dans un canyon très étroit.

Angels Landing trail, Zion parc

A la différence d’hier, le sol sera dur car le sable est compacté. C’est beau et tellement plus facile pour avancer.

Sentier sur West Rom Trail, Zion parc

Repos tout l’après-midi …

Résumé de nos randos à Zion Parc.

A savoir pas de voitures dans ce parc, le seul accès se fait par bus gratuits mis à disposition. Excellente idée.

Demain, on quitte Springdale, où se trouvait notre hôtel afin de visiter Zion Canyon parc, pour se rendre à Las Vegas. On a tellement de choses à découvrir, paraît-il ?



Los Angeles, Antelope Canyon, ARIZONA via Grand Canyon

Vol Brisbane -> Los Angeles, 13 mai

La Californie, lundi 13 mai, départ de Brisbane à 10h AM arrivée à Los Angeles  à 6h AM même jour. L’explication est que nous passons le méridien de changement de date. En bref, nous avons vécu 2 fois ce lundi 13 mai. Génial. Alors non, fausse bonne idée. Pas génial du tout ce lundi 13 mai * 2. Autant le 1er lundi 13 dans l’avion s’est passé au mieux grâce à la cie Quantas mais le 2nd lundi 13 … Fred totalement out, zombie. On s’en est sorti quand même pour récupérer la voituuure, trouver une carte SIM AT&T, rouler jusqu’à l’hôtel. Et pourtant que de changements dans les systèmes de mesure utilisés.

1 galon = 3,8 litres

1 mile = 1,6 km

1 pied  = 30,48 cm

1 dollar USA = 0,9 €

1 Fahrenheit = alors là ça se corse. La conversion n’est pas simple.  Mais on peut approcher la valeur sans trop de calculs, supprimez simplement 30 de la valeur en Fahrenheit, puis deux fois moins.

Programme de la semaine sur carte :

Du 13 au 20 mai, LA -> Antilope canyon via Grand Canyon

 

Une nuit réparatrice de 10h et la forme est revenue. Le bain dans la piscine de l’hôtel au réveil a fortement contribué. Bref, on a repris la route en forme, non mais !

Alors la voiture, le driver s’est fait plaisir, une Chevrolet Impala V6.

Heureux, même si le passage à la pompe n’est pas le meilleur moment, V6 oblige 😉

Puissance et grand coffre sont les arguments 🙂 Après 200 km, on ajoute le confort. Garder l’idée cependant de ne pas quitter la route. C’est plutôt un ENORME inconvénient. L’aventure est le plus souvent loin du  goudron. Mardi 14 mai, direction Grand canyon, une petite visite de Los Angeles se fera à la fin de la boucle. On est quand même passés par Venice beach sur les conseils de Sam. A voir même s’il faudra revenir en soirée pour l’animation. Les maisons sur les canaux ont toutes un jardin fleuri charmant.

Canal de Venice Beach, Loas Angelès

De hauts sommets entourent Los Angeles. En quittant la ville, on a aperçu des neiges éternelles. Il est vrai que la Sierra Nevada n’est qu’à ~ 300 km avec le mont Whitney culminant à 4 421 m.

Neiges éternelles apercues  à la sortie de LA.

Assez surprenant vu la chaleur. Cet apres-midi, le tableau de bord de l’Impala affiche une température de 100. On vous rassure, il s’agit de Fahrenheit soit si l’on applique la règle précédente (97-30)/2 soit ~  35°. Très vite le paysage se transforme en un désert semi désertique. Paysage que nous apprécions et connaissons car similaire aux étendues du Kazakhstan.

Paysage semi désertique à l’est de LA, direction Grand Canyon. Distance en miles

Mercredi 14 mai, réveil à Kingman en Arizona. Ville étape paumée dans le désert entre Los Angeles  et Grand Canyon. Elle est traversée par la mythique route 66, un musée lui est même consacrée avec vielles voitures et motos. La route 66 a été créée de 1926 à 1938 pour relier Chicago à Los Angeles.

La fameuse route 66 traverse la petite ville de Kingman, ARIZONA

Anecdote sur la ville : Le premier contact entre les humains et les extra-terrestres dans le film Mars Attacks! a été tourné dans les parages. 

Grand Canyon mercredi 15 en fin de journée, on se précipite pour voir le coucher du soleil.

Pas le plus beau coucher du soleil car des nuages mais le site est exceptionnel

Même si les nuages font que les couleurs ne sont pas au top, WAOUH. C’est certain, demain, on descendra dans la canyon pour apercevoir le Colorado qui a sculpté un tel paysage. Après qqs recherches, on a trouvé la rando
Bright Angel
qui descend jusqu’au fond du canyon sur les rives du Colorado avec une option point de vue au 2/3 Du parcours pour bénéficier du panorama sur le fleuve.

Balade jusqu’au point de vue sur le Colorado, jeudi 16 mai

A moins de démarrer la balade avant le lever du soleil, l’aller-retour de 12h jusqu’au fond du canyon se fait sur 2 jours. De plus, il faut demander une autorisation pour dormir dans le parc.

Jeudi matin 16 mai, on prend l’option point de vue, nous mettrons 5h30 pour 20 km et un dénivelé de 800 m. Bien fourbus par la journée mais on en a pris plein les yeux.

Le Colorado, Grand Canyon

Le fleuve Colorado, long de 2334 km, prend sa source dans les montagnes Rocheuses de l’État du Colorado et termine au Mexique.

Trajet du fleuve COLORADO

Grand Canyon, vendredi 17 mai, autre rando qui domine sur 12 km le Colorado. A chaque détour, nouveau panorama et WAOUH.

Rando 17 mai, Grand Canyon

Samedi 18 mai, la route jusqu’au lac Powell permet le surplomb du petit Colorado river. Lumière idéale en soirée pour admirer au coucher du soleil les différents ocres du Glen Canyon

Coucher de soleil, Glen Canyon le 18 mai

Page, ville au bord du lac, est sans autre intérêt que de nous héberger pour ces 3 prochains jours afin de visiter les canyons locaux. A Antelope Canyon, Upper et Lower sont 2 réserves gérées  par les navajos. Ces étroits défilés se découvrent à pied. 

Ce dimanche 19 mai, Lower est au programme.  Tout est sous contrôle… la visite dure 1 heure. Beaucoup de monde, trop à notre goût. Incontournable cependant pour traverser la faille dans sa longueur. Faille très étroite où parfois il faut se déplacer de profil pour avancer. 

Étroitesse de la faille avec enfilade de sculptures

 

Sortie de la faille lower Antelope Canyon

De nombreuses échelles tarabiscotées pour descendre et remonter de la faille.

Échelle pour atteindre le bas de la faille

Ce sable compacté ainsi est l’oeuvre de l’eau et du vent. Impression d’être tombé dans un paquet de berlingots. D’ailleurs quel bon souvenir d’enfance, ces berlingots.

Tombé dans un sac de bonbons type berlingot

Notre guide, une jeune navajo, est très pro.

Trop sympa ce jeune guide

Il propose même ses conseils pour cadrer les meilleures photos et repérer ainsi les formes sculptées par la nature.

Un requin nous sourit

 

Le lac Powell, à cheval sur l’Utah et l’Arizona est un lac artificiel créé par le barrage du Glen Canyon sur le Colorado.

Barrage sur le Colorado, lac Powell

Il a fallu 17 ans pour remplir ce lac après la construction du barrage achevée en 1963, ce qui en dit long sur sa superficie, 655 km2. John Powell (1834-1902) mena la première expédition pour cartographier le Colorado. Avec 4 canots et 9 compagnons, il descendit une grande partie (1760 km) du Colorado entre mai et août 1869. Soit 150 ans, c’est donc tout récent. Un mouvement écologique, le Sierra Club, demande la destruction du barrage car il provoque l’ensablement du fleuve et pertube les écosystèmes. Ensablement, régulé autrefois par les crues naturelles mais jugées à l’époque trop destructrices. Premier succès de ce mouvement,  en 2008, le barrage a été ouvert pendant 3 jours.

Un spectacle de jonglage en guise de danse de la pluie. On aurait préféré la version soleil car temps plus que maussade.

Danse de la pluie par un indien navajo

Alors la pluie, on l’a bien eue et on ne sait pas si c’est en lien avec une autre danse des navajos mais on a même eu de la grêle ce lundi matin 20 mai. Après midi plus calme qui nous a permis de nous rendre sur un spectaculaire méandre du Colorado en forme de fer à cheval. 

Horseshoe Bend, lundi 20 mai

Puis balade le long du lac Powell, on a pu grimper facilement pour mieux admirer le paysage car le sable compacté par le vent et l’eau crée de petites marches qui facilitent la grimpette.

Le sable compacté fabrique de jolies marches
Bernard prend de l’altitude pour admirer le lac Powell

Encore une journée épatante entre lacs et sommets.

Demain, on quitte Page pour Monument Valley. On peut presque dire à regret, alors qu’à l’arrivée nous étions plutot mitigés à l’idée de rester qqs jours dans cette ville en plein désert. La région et son lac offrent de nombreuses activités, on aurait aimé essayer la location de péniches sur le lac Powell.

 

 


.



Byron Bay – Brisbane, coté Pacifique mer de Tasman, Australie

Lundi 6 mai, Byron bay, station balnéaire réputée pour offrir entre juin et novembre, la possibilité d’apercevoir des baleines à bosse. Dommage.

Froid dans le dos pour les nageurs de Bondi beach, en lisant la presse australienne ce matin.

Sydney: Un requin filmé à quelques mètres des nageurs à Bondi Beach. Lire ici 

On a pu papoter sur la route avec deux jeunes cyclistes lyonnais. Beau périple sur leur vélo depuis septembre en passant par la Turquie, Israël, l’Asie puis l’Australie. Nous sommes totalement épatés devant tant de kilomètres parcourus sur un 2 roues.

Coucher de soleil sur la rivière Richmond, ce lundi 6 mai.

Pélicans sur la Richmond river, 6 mai

Avec son phare situé au point le plus à l’est de l’Australie,

Byron Bay, Mecque des surfeurs,

a la réputation d’être « The coooolest place in Australia ». On confirme, ambiance so funky … Les premiers surfeurs sont arrivés là en 1950, suivis quelque temps plus tard par une communauté hippie. La préservation de l’environnement s’inscrit comme l’un des objectifs majeur de la mairie d’où le slogan inscrit un peu partout dans la ville. « Dont spoil us, we will spoil you » (ne pas nous pourrir, nous vous gâterons). Le verbe spoil a un double sens, pourrir/gâter. 


Plus qu’ailleurs, les habitants de cette petite ville finissent leurs phrases par « no worries ! » ( pas d’inquiétude !).

Alors là, à Byron Bay, on est vraiment bien. Trop tranquilles ce jeudi matin 9 mai, du coup on reste un jour de plus. La plage de sable blanc à toute heure est tellement agréable, elle est située en ville mais aucune construction. Le soir, musicien à chaque coin de rues, de plages. 

Vendredi 10 mai PM, on arrive dans l’état de Queensland, surnommé « Sunshine State ». Zone tempérée au  sud et tropicale au nord, soleil et douces températures toute l’année. La Grande Barrière de corail s’étend sur 2600 km et abrite un paradis pour la faune et la flore, pour une fois une excellente nouvelle concernant notre environnement. Ces 2 mois en Australie nous auront permis de passer par les 6 états. 

Vendredi 10 mai, on arrive dans l’état de Queensland

Gold Coast, dernière halte avant Brisbane. Alors Gold Coast, c’est l’anti Byron Bay. Byron Bay a choisi de conserver sa côte, aucune construction version écologique. Gold Coast est un ensemble de gratte-ciel le long de la plage ainsi que de centres commerciaux et boites de nuit, version super-urbarnisation. Le guide du routard nous invite à passer notre chemin, on a choisi de voir pour une soirée. La balade sur la plage en fin de journée confirme que cette découverte est une bonne idée car l’ambiance est particulière avec les buildings éclairés même si on préfère de loin ces 3 derniers jours à Byron Bay. 

Gold Coast en fin de journée

Ce que l’on retrouve un peu partout en Australie et qui est fort sympa, ce sont des photos d’archive des lieux. Ici, c’est la plage de la photo précèdente en 1960.

Gold Coast en 1960, quel charme !

A savoir, plus on remonte vers le nord, plus les températures augmentent. On ne s’en plaint pas car certaines soirées ont été plutôt fraîches dans le sud. Ce 10 mai, cela sera 28° au thermomètre et sur le GPS. Nous avons atteint la latitude de 28° sud.  Demain, Brisbane où il est prévu de rendre le camping car, de boucler les valises … lundi 13 mai, décollage pour l’Amérique plus précisément Los Angeles. Un peu plus de 12h de vol. 

La plage en ville ce samedi 11 mai au matin pour un jogging et une rencontre improbable. Un pélican, oiseau qui d’habitude se tient plutôt éloigné de la présence humaine. Surprenant ! L’explication, c’est son copain pêcheur qui nous l’a fournie … C’est un rituel. Lorsque la pêche est bonne, il lui offre quelques poissons. Le pélican suit le pêcheur le long de la plage en attendant une petite récompense. Quel bon moment à les regarder. A savoir, où est ce pélican le reste du temps ? Comment sait-il que le pêcheur est là ? Pas de réponses. En recherchant des informations sur le pélican et l’homme, on a découvert une tradition au Japon, où les pêcheurs utilisent un pélican apprivoisé pour tuer les poissons après lui avoir noué un cordon autour du gosier afin qu’il n’avale pas la prise.

Plage Gold Coast et le pélican

 

 

.  



Melbourne, état de Victoria, capitale artistique et culturelle de l’Australie

Lundi 15 avril, ca y est, Fred a vu un koala, assis sur une branche eucalyptus le long de la Great ocean road. Il regardait passer les voitures. Pas possible de s’arrêter, cette route est étroite, sinueuse et les pauses possibles bien identifiées. On ne renonce pas à la photo, attendons une prochaine rencontre.

A savoir, c’est un animal qui dort 19h par jour, la chance ;-). Il est en voie d’extinction car son habitat, l’arbre eucalyptus est menacé par l’abattage essentiellement. 

Arrivée cet après-midi  à Melbourne comme prévu. Le campervan reste au camping pour ces 5 prochains jours. Art et culture au programme. Lecture de nos guides … nous n’avons rien rien préparé. C’est sans compter sur les conseils de Sam qui depuis notre arrivée dans ce pays nous ont été bien utiles.

Il nous est apparu évident de démarrer la découverte de Melbourne par le street art en empruntant le tramway. Le tramway fut introduit à Melbourne, en 1885, et possède aujourd’hui le plus vaste réseau au monde. Le réseau se compose de 245 km de voies, de 500 tramways, 24 lignes, et 1 813 arrêts. Que c’est pratique et rapide, il faut seulement ne pas se tromper de sens. Cela nous a valu qqs arrêts en supp … ce qui n’est pas négligeable lorsqu’un déplacement peut déjà correspondre à 40 stops planifiés.

Hosier Lane est la ruelle la plus célèbre de Melbourne pour ses graffitis.

Tous les quartiers de Melbourne sont concernés par cet art, c’est historique. Au cours des années 1970 et 1980, une grande partie de la jeunesse mécontente de la ville a été influencée par les graffitis de New York, qui sont ensuite devenus populaires dans les banlieues de Melbourne, ainsi que le long des lignes de tramway et de trains de banlieue . Melbourne était une ville majeure dans l’art du pochoir. C’est certain que cela crée une ambiance spéciale. On poussera en tram (of course) jusqu’à Collingwood pour voir la fresque de Keith Haring.

Fresque peinte en 2004

Et puis changement de décor radical, architecture victorienne (Période victorienne 1840-1890) avec la gare de Flinders connue pour ses RDV sous les horloges. L’expression utilisée par les habitants de Melbourne « I’ll meet you under the clocks ».

Gare de Flinders avec série de pendules au dessus du porche.

les cathédrales Saint Paul

Cathédrale Saint Paul

et Saint Patrick.

Cathédrale Saint Patrick, l’intérieur est superbe, lumineux alors qu’elle parait sembler sombre de l’extérieur

La NGV, Galerie Nationale de Victoria avec une large collection d’oeuvres de peintres australiens où se dégage l’influence européenne notamment celle des impressionnistes.

The hambourg, peinture de E. Philips Fox

Etage entier consacré à l’art aborigène. 

Didgeridoos finement décorés

Les jardins sont ici aussi très nombreux (480 ha) et a valu à Melbourne, le surnom de ville-jardin de l’Australie. Le cliché des australiens allongés dans l’herbe devient une réalité aux cours de nos promenades. On a vu pratiquer méditation, yoga, et autres activités sportives.

Le jardin botanique royal qui abrite d’innombrables espèces d’oiseaux jouxte le sanctuaire en souvenir des guerres du XXème s. Monument emblématique de Melbourne, où les Victoriens viennent depuis 1934 pour honorer le service et le sacrifice d’hommes et de femmes australiens dans les domaines de la guerre et du maintien de la paix. La flamme éternelle de la Seconde Guerre mondiale symbolise la vie éternelle pour ceux qui ont servi. Un rayon de lumière naturelle passe à travers une ouverture dans le plafond du sanctuaire et tombe sur la pierre du souvenir sur le mot « amour » à 11 heures précises le 11 novembre de chaque année.

Mémorial

Pour notre plus grand bonheur, le hasard a fait que West Side Story soit à l’affiche de l’opéra de Melbourne. The casting ici. Nous avons craqué et mercredi 17 avril  nous étions spectateurs de cette fabuleuse comédie musicale. Que d’émotions (Maria, Tonight, In America … ) devant ce drame américain de Léonard Bernstein créé en 1957.

Ce vendredi  19 avril est chômé en Australie pour célébrer Pâques. La conséquence est que nous n’avons pu voir que les façades de ce que nous avions programmé. On a ainsi apprécié qqs bâtiments art déco

Manchester Unity Building

mais nous sommes tant gâtés en Europe.

Puis le tram n°3 nous a conduits jusqu’à la plage de Melbourne, st Kilda beach.  Beaucoup de monde sous ce beau soleil et jour chômé. Une ambiance de fête foraine.

Esplanade St Kilda, plage Melbourne

On a passé un grand moment à regarder les surfeurs sur roulette (skateboard) à défaut de surfeurs sur la mer (Nos lectures, nous disent que ce sont les mêmes). Et oui, Pas de vent -> pas de vagues -> pas de surfeurs sur l’eau. Bref, de vrais pros de la planche, nous avons été impressionnés par le niveau des grands comme des petits. Ce n’est pas un mythe, tout petit déjà.

Samedi 20 avril à Healesville, une réserve d’animaux en péril nous a permis d’approcher koalas, émus, wombats, diables de Tasmanie et autres.

Des peluches ces koalas

Nous quittons Melbourne pour rejoindre les Alpes australiennes.  La route traverse des forêts de quarries encore plus hauts que dans le sud ouest. Nous retrouvons les fougères Ponga découvertes en Nouvelle-Zélande.

Forêt de quarries gigantesques, l’eucalyptus local

Quant à Melbourne que l’on nous a dit être la ville élue pour sa qualité de vie, nous sommes plutôt d’accord après qqs jours dans cette ville. Elle est cependant très étendue 40 km x 60 km, c’est vrai que son réseau de trams facilite les déplacements. On a vu de plus des travaux importants pour agrandir le réseau avec un tunnel sous la Yarra, fleuve qui traverse le centre ville. Nos quartiers préférés Fitzroy (magnifique parc) et Collingwood (graffs et ambiance des pubs). Malgré tout, ravis de quitter cette grande ville pour retrouver campagne, montagnes et grands espaces. RDV ce dimanche 21 avril à Beechworth, visiter une ferme. C’est l’automne, les couleurs de la route nous rappelle la Russie du trip1.

Avril 2019, automne australien
Octobre 2018, automne russe

Gamila nous a ouvert les portes de sa ferme ce matin pour nous montrer sa production d’olives de table. Elles sont délicieuses, nous avons compris l’essentiel des explications. Cette jeune femme est ingénieur à Melbourne en semaine et mène en parallèle cette activité démarrée, il a 10 ans. Elle produit aussi du safran.

Gamila et sa récolte du matin, ramassée à la main

Destination Thredbo dans les Alpes au nord entre Melbourne et Sydney. Notre route cet aprem sur ~100 km, l’anti-Nullarbor où nous avions une portion de 150 km sans un virage.

Route en lacets, Alpes australiennes

Demain balade, grand air. Mont Kosciuszko en projet.

 

 

 



Uluru -> Melbourne via Adélaïde, sud Australie

C’est reparti dans l’autre sens. A Uluru, nous étions au centre de l’Australie. Là nous redescendons vers Melbourne.

Trajet 2200 km entre Uluru et Melbourne

Nous reprenons la même route jusqu’à Port Augusta puis Adélaïde ou nous emprunterons la route côtière ‘Great Océan Road‘ jusqu’à Melbourne. Lundi 8 avril après s’être bien rafraichis dans la piscine, la route nous attend sous une t° de ~ 36°. 

8 avril, route au départ d’Uluru

Mardi 9 avril, on demarre tôt pour profiter de la fraîcheur matinale ~ 22°. Notre route.

Mardi 8 avril, nord Coober Pedy

Pas tout à fait la même que la veille, si si. Regardez bien la couleur du goudron 😉 C’est une blague. Selon les heures de la journée le ciel prend des couleurs incroyables notamment en fin de journée. Échantillon du 8 au soir.

Roulant vers le sud, nous devrions récupérer des t° plus agréables, moins torrides. Et bien c’est le cas. 27° t° maximale pour ce mardi grâce au vent du Sud. Ça, c’était la bonne nouvelle. Comme nous roulons en direction du Sud, cela signifie vent de face. Et là, c’est la mauvaise nouvelle. Le campervan peine à avancer et consomme jusqu’à 17 l / 100 km contre ~ 13 l habituellement.

Croisés sur nos chemins.

Des émeus à la démarche si élégante
Bébé Skippy
Statue de mineur à Coober Pedy

On s’endort au clair de lune.

Nuit du 8 avril à mi chemin entre Coober Pedy et Port Augusta

Bivouacs plein désert, en 1 cette nuit, en 2 au Kazakhstan en octobre. Idem et pas pareil.

Désert Australie
Désert Kazakhstan

Mercredi 10 avril, plutôt côté lacs voir position GPS.

Mercredi 10 avril 9h, entre lacs et lacs 😉
Ce sont des lacs salés, plus qu’une croûte de sel.

Bivouac 10 avril, nord Adélaïde, même paysage que notre Camargue sauvage tant appréciée. Clair de lune et vol de cacatoès rosalbins. Il a un dos et des ailes d’un gris pâle ou moyen, une face et une poitrine rose et une huppe d’un blanc rosé.

Source Wikipedia

11° au réveil, un peu rapide le changement. On va ressortir les doudounes rangées à Hong Kong. Journée du 11 avril passée à Adélaïde, visite du musée South puis migration australian.

Statue entrée du musée ‘Migratiion australian’

On n’arrête pas le progrès  : Dans les années 1850, il fallait aux migrants environ 80 jours pour rallier à la voile Melbourne depuis l’Europe. À la fin du 19e siècle, la vapeur permis de réduire le temps de trajet à 40 jours et dans les années 1950 à 28 jours. Avec l’avion de ligne à hélices ‘Super Constellation’, on parvint à 60 heures . Aujourd’hui, 25 heures. Il paraît désormais difficile de faire mieux.

On a pu voir/toucher la météorite Mumpeowie datée de 4500 millions d’années.

Musée Adélaïde

Masse de fer et de nickel de 2,5 t. 1 étage sur la culture aborigène ( portrait, reportage, vêtement, sculpture …

un autre sur les cultures du Pacifique, une galerie de la biodiversité et tant d’autres merveilles. Adélaïde est une ville si agréable à vivre d’après notre guide de voyage, on peut me croire en la parcourant. Très aérée, de nombreux parcs. Samedi 13 avril Great océan road.

Samedi 13 avril

Cela serait l’une des plus belles routes d’Australie. Nous allons de surprise en surprise à chaque point de vue.

Samedi 13 avril Great océan road

Son histoire est touchante. La décision de construire cette route fut prise par les autorités en 1919. Le percement de la route fut alors considéré comme une sorte de mémorial aux morts de la guerre. Cela permettait en outre aux soldats revenus, pour beaucoup traumatisés, de se réinsérer dans la nation et de leur donner du travail. Ils furent 3000 à travailler sur cette route jusqu’en 1932. Elle avançait à raison de 3 km par mois.

Lorsque nous traversions une forêt, Bernard a eu la chance de voir un koala sur le bord de la route.

 

 

 

 

 

 



Uluru, Ayers Rock en Territoire du Nord, Australie

Nous en sommes là de notre traverser du Nullarbor en ce lundi 1 avril. 

On avance, on avance en direction d’Uluru, le fameux rocher rouge. Ayers rock. Tout ça pour ça . Encore ~ 3 jours de route dit le driver 😉

Lundi 1 avril, détour au mont Wudinna situé dans le  parc national des Monts Gawler. C’est le deuxième plus grand monolithe d’Australie, Uluru étant le plus grand. C’est donc un avant goût de ce qui nous attend. Avantage sur ce rocher, c’est que nous avons pu grimper au sommet de 261 m, ce qui est interdit à Uluru. Lieu sacré.

Arrêt sur route, 1 avril
Sommet 261m mont Wudinna, Sud Australie

Les versants du mont Wudinna présentent des tentes «A», résultat du relâchement des contraintes de compression. 

Tente en pierre

Du sommet, nous apercevons une ferme.

Ferme aperçue depuis le sommet du mont Wudinna

Ces fermes australiennes sont impressionnantes par la superficie extrême de leur domaine. Il est possible de passer une journée en observation dans certaines exploitations qui se prêtent au jeu. C’est ce que nous aimerions tester dans les Alpes au nord de Melbourne lorsque nous redescendrons du rocher rouge. 

Plusieurs nous écrivent : ‘Et les kangourous ?’ Oui oui oui, il y a des kangourous en Australie et même beaucoup. On en voit de loin ou de près, vivant ou mort. Sur un bivouac, ils sont venus très près en famille.

Famille Skippy, cliquez pour les voir sautiller

Cependant la route est fatale pour cette espèce surtout la nuit. La lumière des phares les aveugle et les fait stopper net. Vilain spectacle ensuite, des rapaces, corbeaux qui décollent à notre passage et ceci de façon si rapprochée. Et là pas de photos.

Mardi 2 avril, JOYEUX ANNIVERSAIRE À NOTRE DO, DOMI, DODO.

JOYEUX ANNIVERSAIRE

A plus que 1300 km d’ULURU. Désert ce matin mais toujours entre lacs et sommets.

Si si, regardez bien 😉

Succession d’immenses lacs salés.

Lac Hart

Pause on the road,

Nord Port Augusta

ce n’est pas là que l’on va rencontrer beaucoup de monde. Quoique 😉

Voyageuses vers ULURU, origine Russia

Un peu plus à la pompe à essence. Quoique 😉

En fait, c’est en faisant les courses que l’on rencontre plus de locaux. Personnes toujours très souriantes et accueillantes surtout devant notre so bad accent.

Mercredi 3 avril, plein désert au célèbre village de Coober Pedy territoire aborigène où 50 % de la population habitent sous terre dans d’anciennes mines restaurées. Cela serait les soldats rentrés des tranchées de la 1ere guerre de 14-18 qui auraient eu cette idée ?

Coober Pedy, 3 avril

Pourquoi célèbre ? « Capitale mondiale de production d’opale ». Mais aussi lieu de tournage de plusieurs films Le Secret de Kelly-AnneMad Max : Au-delà du dôme du tonnerrePlanète rougePriscilla, folle du désertPitch Black et Le Sang des héros. La série télé The Amazing Race. Le clip Kiss The Dirt de INXS.   Jusqu’au bout du monde (1991) de Win Wenders.

Autres anectodes :

Le golf se pratique de nuit sur un terrain sans gazon avec des balles lumineuses.

En centre ville, le cinéma de plein air dresse un grand écran au fond d’un parking d’où les spectateurs visionnent le film assis dans leur voiture.

L’eau pompée à 100 m sous terre est fournie après désalinisation. Des réservoirs sont enterrés dont le plus ancien de 2 million de litres date de 1922. La désalinisation s’est faite grâce au soleil jusqu’en  1985 puis depuis par un processus d’osmose inversée.

Pour nous cela sera visite d’églises souterraines dont ‘the Serbian orthodox church’ fondée en 1993 à 17 m sous le sol, par des ouvriers serbes de la mine tous bénévoles. 

Autel ‘local’ dans l’église serbe souterraine

La galerie d’art aborigène où on a eu la chance d’avoir un petit concert privé par Tommy Crow, artiste local.

Festival de couleurs pour ce 4 avril, du matin au soir. Avec au final le coucher de soleil sur Uluru. 

Territoire du Nord, jeudi 4 avril matin
Perroquet pas net car pris de trop loin au zoom

Merci à notre amie Anne pour ce complément d’informations :

Le Diamant de Gould est une espèce de petits passereaux Endémique d’Australie, il ne resterait que moins de 1 000 oiseaux en liberté + une photo nette.

Ayers rock, coucher de soleil

Bien installés au camping pour ces 3 prochains jours afin de profiter au maximum du parc national et de ses trésors.

Uluru ou rocher rouge, apparait comme un mirage au milieu du desert. C’est un inselberg soit ‘ilemontagne’ ou monolithe, qui culmine à 348 m de hauteur. Il était à l’origine situé au fond de la mer et sa formation est estimée à ~600 millions d’années. Sa base se trouve à plus de 500 m sous terre. Il est interdit de grimper sur ce rocher et de photographier certaines sections, lieux sacrés pour les aborigènes.

Ce vendredi 5 avril. Norah fête ses 7 ans.  JOYEUX ANNIVETSAIRE à notre chérie. Ici, cela sera 11 km à pied pour faire le tour de ce fameux rocher. Ainsi, on l’a contemplé sous toutes ses faces. Certaines sont surprenantes par les dégradés de couleur et la texture de la pierre.

Paroi Uluru, vendredi 5 avril

Le lever du soleil sur Uluru, samedi 6 avril, est la récompense d’un réveil à 5h30. On n’a plus l’habitude, ouille ouille … Etant opérationnels assez tôt, cela sera la solution pour pousser jusqu’au site Kata Tjuta situé à 50 km plus à l’ouest. Il est attendu 34 ° pour la température maximale ce samedi. 

Avec un véhicule 4×4, il aurait été possible de venir directement par la piste à partir de Perth. Soit un tout autre trajet de ~ 2000 km de moins 😉 mais le campervan n’a pas cette fonction 4WD. Cependant, on ne regrette pas. Le Sud Ouest nous a charmés et le Nullarbor traversé, une vraie expérience.

Ce site Kata Tjuta est un lieu encore plus sacré qu’Uluru pour les aborigènes. Il est réservé aux cérémonies. Cette formation rocheuse est un massif de 36 dômes de 21 km2. Sommet à 546 m et jusqu’à 1000 m de profondeur. Là aussi, une belle pallette de rouges et ocres tranchant avec le bleu du ciel, le vert olive des arbustes et le jaune paille des herbes au sol.

On emprunte un sentier le long de la Walpa Gorge,

Walpa gorge à Kata Tjuta, samedi 6 avril

où en cette heure encore matinale, on trouve même une petite brise appréciable. Et enfin, on l’avait promis … A Kata Tjuta comme à Ayers rock, les accessoires anti mouches ont été indispensables. Leur présence reste malgré tout insupportable. Sans elles, nous en aurions profité beaucoup plus, c’est certain. Ca gache un peu, comme on dit chez nous. Nous avons été recouverts, oui oui. Et là pas de photos.

Demain dimanche 7 avril, rien au programme. Repos avant de prendre la route dans l’autre sens, cela sera jusqu’à Melbourne ~ 2200 km. Melbourne a été classée par le magazine ‘the economist’ ‘la ville la plus agréable à vivre au monde’. 



Grande baie australienne, sud ouest Australie méridionale

Plein Sud Ouest l’attitude 33° Sud pour la semaine,

Ouest Sud Australien

les attractions ici sont nombreuses. Lundi 25 mars au matin, c’est au sommet de ces gigantesques arbres apercus tout au long de notre route que nous aurons la chance d’accéder grâce à des passerelles placées en altitude. 

 

Valley of the Giants Tree Top Walk
Balade dans les géants karris

Parc national William bay, pour la baignade plus précisément sur la plage ‘Eléphant rocks’. Ce nom provient d’une série de rochers qui ressemblent à un troupeau d’éléphants dans une eau turquoise.

Plage « Éléphant rocks »

Les petites villes sur notre route Margaret River, Whalpole, Denmark et Albany sont sympas et accueillantes.

Rue principale, Albany

Fred est ravie de trouver systématiquement la boutique ‘Nourish organic’ pour acheter pain, kefir, tomate et boire un petit café. 

Après la balade en forêt, non sans risques en ces jours de grand vent. Est-ce l’influence des cyclones annoncés dans le Nord ??? Nous nous préparons à traverser le désert de ‘Nullarbor‘ soit 1200 kms d’Ouest en Est sans arbre, zone semi-aride.

Source wikipedia Nullarbor

On nous l’a promis, c’est folklo. Par exemple, une portion de route de 150 kms sans un seul virage. Croiser des camions qui sont des trains de remorques.

Road train

Le changement d’états à mi chemin nous imposera de vider le frigo. Aucun produit frais ne doit passer. D’après nos lectures, ce sont les larves de mouche qui sont redoutées. En évoquant les mouches, nous allons dans une région, Ayers rock, où elles seraient  par milliers. Ça fait envie, hein ! Pour terminer sur le sujet, cela fait 1 semaine que nous cherchons en vain des tapettes … Nuit 27 mars au parc national ‘Stokes Inlet‘, pleine nature avec kangourous, chants d’oiseaux et ocre rouge de la terre.

Parc Stokes Inlet, nuit 27 mars

La monotonie de la longue route droite nous rappelle Russie et Kazakhstan. Voir ici route trip1 , et bin pareil

 

Route Ouest Adélaïde, clic pour vidéo

la similitude concerne même les rares villages traversés. Large rue principale avec contre allées, maisons en bois ou tôle avec clôture basse et jardinet fleuri. Échoppes non visibles au premier coup d’oeil. Horizon à perte de vue.

On partage la bonne nouvelle, on a trouvé. Oui, cela semble encore peu essentiel, mais attendons la suite. Et une chacun pour 2$ 😉  Il en faut peu, vraiment très peu …

Rayon bazar à Espérance

On le sait, cela sera long.

On devra tourner un peu avant Adélaïde à gauche en direction du Nord pour rejoindre « Ayers rock’
Nullarbor, vendredi 29 mars

Le GPS aligne la route sur 90 mile straight soit 146,6 kms droit devant.

Entrée Nullarbor
La plus longue portion de route d’Australie sans aucun tournant

Ce soir du 29 mars, une colline nous permet de grimper profiter de la vue sur le Nullarbor.

Nuit du 29 mars

Justement le bivouac, voilà ce que nous en dit Sylvain Tesson dans son livre ‘ les chemins noirs‘. Extrait :

‘Le bivouac est un luxe qui rend difficilement supportables, plus tard, les nuits dans les palaces.’

Les chemins noirs est notre livre de chevet actuel à tous les 2. L’un des avantages du livre numérique est que l’on peut partager sa lecture en simultané. 

Comme chaque fois, ce bivouac du 29 mars en plein désert nous permet de voir l’immensité de notre voie lactée. Une précision, dans cet hémisphère Sud, nous voyons la lune inversée. Conséquence, la forme du premier croissant devient celle du dernier croissant et inversement. Merci Chloé pour cette suggestion, que nous avons vérifiée du coup. Lu dans le courrieraustralien,  : l’hémisphère sud concentre, en outre, près de 100 fois plus d’étoiles que le nord. 

Un arrêt magique, seuls, ce samedi 30 mars lorsque notre route s’approche de l’océan. Impression de grande glace à la vanille saupoudrée de pépites de chocolat avec chantilly. 

Décor de rêve
Pause ce 30 mars le long de l’océan Indien

Les arrêts hors bivouac concernent les pleins de carburant. Pour cela, la station-motel-magasin est placée à intervalles réguliers sur le trajet. Et là, on est à Bagdad café, pour le plaisir.

Arrêt carburant Nullarbor, dimanche 31 mars

.