Los Angeles, Antelope Canyon, ARIZONA via Grand Canyon
La Californie, lundi 13 mai, départ de Brisbane à 10h AM arrivée à Los Angeles à 6h AM même jour. L’explication est que nous passons le méridien de changement de date. En bref, nous avons vécu 2 fois ce lundi 13 mai. Génial. Alors non, fausse bonne idée. Pas génial du tout ce lundi 13 mai * 2. Autant le 1er lundi 13 dans l’avion s’est passé au mieux grâce à la cie Quantas mais le 2nd lundi 13 … Fred totalement out, zombie. On s’en est sorti quand même pour récupérer la voituuure, trouver une carte SIM AT&T, rouler jusqu’à l’hôtel. Et pourtant que de changements dans les systèmes de mesure utilisés.
1 galon = 3,8 litres
1 mile = 1,6 km
1 pied = 30,48 cm
1 dollar USA = 0,9 €
1 Fahrenheit = alors là ça se corse. La conversion n’est pas simple. Mais on peut approcher la valeur sans trop de calculs, supprimez simplement 30 de la valeur en Fahrenheit, puis deux fois moins.
Programme de la semaine sur carte :
Une nuit réparatrice de 10h et la forme est revenue. Le bain dans la piscine de l’hôtel au réveil a fortement contribué. Bref, on a repris la route en forme, non mais !
Alors la voiture, le driver s’est fait plaisir, une Chevrolet Impala V6.
Puissance et grand coffre sont les arguments 🙂 Après 200 km, on ajoute le confort. Garder l’idée cependant de ne pas quitter la route. C’est plutôt un ENORME inconvénient. L’aventure est le plus souvent loin du goudron. Mardi 14 mai, direction Grand canyon, une petite visite de Los Angeles se fera à la fin de la boucle. On est quand même passés par Venice beach sur les conseils de Sam. A voir même s’il faudra revenir en soirée pour l’animation. Les maisons sur les canaux ont toutes un jardin fleuri charmant.
De hauts sommets entourent Los Angeles. En quittant la ville, on a aperçu des neiges éternelles. Il est vrai que la Sierra Nevada n’est qu’à ~ 300 km avec le mont Whitney culminant à 4 421 m.
Assez surprenant vu la chaleur. Cet apres-midi, le tableau de bord de l’Impala affiche une température de 100. On vous rassure, il s’agit de Fahrenheit soit si l’on applique la règle précédente (97-30)/2 soit ~ 35°. Très vite le paysage se transforme en un désert semi désertique. Paysage que nous apprécions et connaissons car similaire aux étendues du Kazakhstan.
Mercredi 14 mai, réveil à Kingman en Arizona. Ville étape paumée dans le désert entre Los Angeles et Grand Canyon. Elle est traversée par la mythique route 66, un musée lui est même consacrée avec vielles voitures et motos. La route 66 a été créée de 1926 à 1938 pour relier Chicago à Los Angeles.
Anecdote sur la ville : Le premier contact entre les humains et les extra-terrestres dans le film Mars Attacks! a été tourné dans les parages.
Grand Canyon mercredi 15 en fin de journée, on se précipite pour voir le coucher du soleil.
Même si les nuages font que les couleurs ne sont pas au top, WAOUH. C’est certain, demain, on descendra dans la canyon pour apercevoir le Colorado qui a sculpté un tel paysage. Après qqs recherches, on a trouvé la rando
Bright Angel qui descend jusqu’au fond du canyon sur les rives du Colorado avec une option point de vue au 2/3 Du parcours pour bénéficier du panorama sur le fleuve.
A moins de démarrer la balade avant le lever du soleil, l’aller-retour de 12h jusqu’au fond du canyon se fait sur 2 jours. De plus, il faut demander une autorisation pour dormir dans le parc.
Jeudi matin 16 mai, on prend l’option point de vue, nous mettrons 5h30 pour 20 km et un dénivelé de 800 m. Bien fourbus par la journée mais on en a pris plein les yeux.
Le fleuve Colorado, long de 2334 km, prend sa source dans les montagnes Rocheuses de l’État du Colorado et termine au Mexique.
Grand Canyon, vendredi 17 mai, autre rando qui domine sur 12 km le Colorado. A chaque détour, nouveau panorama et WAOUH.
Samedi 18 mai, la route jusqu’au lac Powell permet le surplomb du petit Colorado river. Lumière idéale en soirée pour admirer au coucher du soleil les différents ocres du Glen Canyon.
Page, ville au bord du lac, est sans autre intérêt que de nous héberger pour ces 3 prochains jours afin de visiter les canyons locaux. A Antelope Canyon, Upper et Lower sont 2 réserves gérées par les navajos. Ces étroits défilés se découvrent à pied.
Ce dimanche 19 mai, Lower est au programme. Tout est sous contrôle… la visite dure 1 heure. Beaucoup de monde, trop à notre goût. Incontournable cependant pour traverser la faille dans sa longueur. Faille très étroite où parfois il faut se déplacer de profil pour avancer.
De nombreuses échelles tarabiscotées pour descendre et remonter de la faille.
Ce sable compacté ainsi est l’oeuvre de l’eau et du vent. Impression d’être tombé dans un paquet de berlingots. D’ailleurs quel bon souvenir d’enfance, ces berlingots.
Notre guide, une jeune navajo, est très pro.
Il propose même ses conseils pour cadrer les meilleures photos et repérer ainsi les formes sculptées par la nature.
Le lac Powell, à cheval sur l’Utah et l’Arizona est un lac artificiel créé par le barrage du Glen Canyon sur le Colorado.
Il a fallu 17 ans pour remplir ce lac après la construction du barrage achevée en 1963, ce qui en dit long sur sa superficie, 655 km2. John Powell (1834-1902) mena la première expédition pour cartographier le Colorado. Avec 4 canots et 9 compagnons, il descendit une grande partie (1760 km) du Colorado entre mai et août 1869. Soit 150 ans, c’est donc tout récent. Un mouvement écologique, le Sierra Club, demande la destruction du barrage car il provoque l’ensablement du fleuve et pertube les écosystèmes. Ensablement, régulé autrefois par les crues naturelles mais jugées à l’époque trop destructrices. Premier succès de ce mouvement, en 2008, le barrage a été ouvert pendant 3 jours.
Un spectacle de jonglage en guise de danse de la pluie. On aurait préféré la version soleil car temps plus que maussade.
Alors la pluie, on l’a bien eue et on ne sait pas si c’est en lien avec une autre danse des navajos mais on a même eu de la grêle ce lundi matin 20 mai. Après midi plus calme qui nous a permis de nous rendre sur un spectaculaire méandre du Colorado en forme de fer à cheval.
Puis balade le long du lac Powell, on a pu grimper facilement pour mieux admirer le paysage car le sable compacté par le vent et l’eau crée de petites marches qui facilitent la grimpette.
Encore une journée épatante entre lacs et sommets.
Demain, on quitte Page pour Monument Valley. On peut presque dire à regret, alors qu’à l’arrivée nous étions plutot mitigés à l’idée de rester qqs jours dans cette ville en plein désert. La région et son lac offrent de nombreuses activités, on aurait aimé essayer la location de péniches sur le lac Powell.
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