Changement radical de latitudes puisque nous allons passer de 22° Nord à 44°Sud et ceci en 9h + 4h d’avion sur Qantas Airways pour rejoindre Christchurch, Nouvelle Zélande NZ depuis Hong Kong HK.
Pour rire, mais ce n’est pas une blague 🙂 Alors 44° Sud, c’est l’hémisphère Sud. J’ai l’habitude de me repérer au soleil. Habituellement dans l’hémisphère Nord le soleil se lève à l’Est passe par le Sud et se couche à l’Ouest. Tout le monde est d’accord. Mais là, nous sommes en Nouvelle-Zélande dans l’hémisphère Sud. Alors le soleil se lève à l’Est se couche à l’Ouest. Cela je confirme, c’est pareil que chez nous. Sous ces latitudes, il passe par le Nord. C’est-à-dire que si vous acheter un appartement prenez le plein Nord car au Sud pas de soleil. Je m’explique, en France vous regardez le soleil à midi, le soleil va de gauche à droite toujours d’accord. Là quand vous regardez le soleil à midi, le soleil va de droite à gauche.
Le programme de ce séjour ici est la traversée de ce pays du sud au nord en 6 semaines. C’est la fin des grandes vacances d’été, une bonne saison pour la météo d’après les conseils. Les 3 semaines sur l’ile du sud ou île de Jade se feront en camping-car YOUPI après 1 jour à Christchurch, pour découvrir la ville et prendre nos repères dans le véhicule loué. Puis nous rendrons le camping car à Auckland, où nous retrouverons nos amis Chloé et Thierry qui habitent à Tahiti lorsqu’ils ne voyagent pas 😉
Nous passerons 3 semaines sur l’ile nord ou île fumante avec eux qui connaissent très bien ce pays. Ils y viennent chaque année. Nous sommes gâtés de pouvoir profiter de ce voyage pour les retrouver et partager autant de temps ensemble à voyager.
Christchurch a gardé un aspect so British avec ses anciens bâtiments,
son tram, sa cathédrale terminée en 1901, et ses espaces verts comme le Hagley Park de 165 hectares en plein centre de la ville. En dépit de son développement, c’est une ville très agréable à dimension humaine. Sa population est jeune et cosmopolite. Beaucoup de pièces de théâtre, spectacles et cafés branchés avec des terrasses bondées à « Happy hour ». Hélas un événement tragique est venu perturber cette situation, le 22 février 2011 un séisme de magnitude 6,3 sur l’échelle de Richter s’est produit à 10 kms au sud-ouest de la ville. Le bilan fut très lourd 185 morts et de très nombreux dégâts matériels dont la plupart au centre-ville.
On peut apercevoir encore aujourd’hui certains stigmates de cette catastrophe. Notre journée dans cette ville s’est passée entre le parc central et son jardin extraordinaire botanique,
le Canterbury Museum qui retrace le passé de cette région, depuis les maoris jusqu’à l’arrivée des anglais et la ChristChurch art gallery à l’architecture très moderne. En visitant le musée on comprend mieux pourquoi l’ile Sud de NZ est surnommée l’ile de Jade. Exposition des très beaux objets fabriqués avec cette pierre. On a pu découvrir quelques mémoriaux dans cette ville, 1ere et 2nde guerres mondiales, séisme de 2011.
Ça y est, un tout beau Apollo nous a été prêté pour ces 3 prochaines semaines. Prise en main assez aisée pour le chauffeur malgré la conduite à gauche et la largeur de 2m, longueur de 7m2 sans oublier la hauteur de 3m2. Le tour de l’ile se fera par l’ouest puis descente vers le sud et retour au nord par le centre. Direction ouest pour cette 1ere journée en roulotte. Arthur’s Pass est le chemin obligé pour rejoindre la cote ouest car une chaine montagneuse traverse cette île. Passage découvert en 1864 par Arthur Dudley et fut empruntée pendant la ruée vers l’or. Une voie de chemin de fer longe la route dans ces vallées. Aujourd’hui, à vocation touristique entretenue par les nombreuses randonnée et stations de ski environnantes. Le Arthur Pass National Park de 99270 ha englobe lacs et sommets, les principaux mount Rolleston 2271m et le mount Murchison 2400m. C’est au bord du lac Brunner que nous établirons le premier bivouac. Tranquillité absolue et belle lumière en soirée. Quelques pluies au réveil.
Vendredi 1 fev, arrivée à Greymouth bord de mer de Tasman, côte ouest. Cette ville profita largement du boom causé par la découverte de l’or.
On prend au nord la route 6 vers Punakaiki pour trouver les étonnantes falaises « Pancakes Rocks », curiosités géologiques de bord de mer. Bivouac.
Il s’avère que les bivouacs ici vont être compliqués. Le camping sauvage est extrêmement réglementé, on s’en doutait mais pas à ce point. Surtout que nous avons un véhicule aux super dimensions. Pas possible de prendre un chemin comme nous avons l’habitude et aller dormir où bon nous semble. Bref, il faudra faire avec.
Ici, parfois le paysage pourrait laisser penser que nous sommes à la maison 😉
Mais le plus souvent le relief, la végétation luxuriante
et les noms de villes, de rues, de lacs et autres nous ramènent à la réalité. J’en cite quelques uns, plutôt british Grymouth, Canterbury, Coromandel, … plutôt maori Punakaiki, Kaikoura, Katikati, Paekakariki … Samedi 2 fev, on reprend la route 6, cette fois vers le sud en passant par le district Hokitika, direction le Westland National Park. Ce parc abrite une grande variétés d’espèces végétales et animales. Plus sa richesse géographique, avec la mer de Tasman d’un coté et la chaîne des Alpes de l’autre qui abrite 2 glaciers le Franz Josef et le Fox. Ce sont les 2 glaciers dont le terminal est le plus bas du monde. Ce dernier est pratiquement au bord de la mer. Et bien, on confirme que depuis le bord de mer, on peut apercevoir un glacier. Étonnant non ! Seule l’Argentine présente de tels sites. Pour nous cela sera une balade à travers la forêt pour se rapprocher du terminal de Franz Josef. Splendide decor, mais le long du chemin des panneaux indiquent l’évolution et les mouvements du glacier depuis un siècle. No comment, terrifiant !
La mer de Tasman doit son nom à Abel Tasman, explorateur qui a découvert la Nouvelle-Zélande en 1642 . 700 ans plus tôt les Maoris, peuple Polynésien, ont été les premiers à arriver sur ces terres. Ils excellent par leur habileté artistique et artisanale, tandis que leurs danses guerrières ou Haka intimident. Si les premiers rapports ont été tendus avec les colons Anglais, c’est après la seconde guerre mondiale, que s’est développée une culture commune, la culture Kiwiana. Aujourd’hui nous errons dans la patrie des All black, de l’America’s cup et de la nature sauvage.
Le nom de notre blog entrelacsetsommets avait été choisi en référence à la destination phare de notre projet de voyage à long court soit Yssyk Kul et les hauts sommets du Kirghiztan. En découvrant la NZ, on valide à nouveau ce choix. Nous roulons depuis 3 jours à travers lacs et sommets. Certes ce sont ici des petits sommets ~ 2500 m à comparer des 7000 m du Pamir.
Dimanche 3 février, jour anniversaire de notre Robin chéri. 5 ans. Joyeux anniversaire Rob. Ici, cela sera rando autour du lac Matheson duquel devrait se refleter les sommets alentours, Tasman et Cook
, puis approche du glacier Fox. Cekui-ci prend sa source à 2750 m et se termine à 240 m au-dessus de la mer de Tasman.
Cette carte offre la situation géographique de l’ancienne colonie britannique. La ville est impressionnante par sa taille. Le trajet aeroport – hotel se fait sur une route entre 2 îles, nous avons pu apercevoir le port de commerce. Là encore impressionnant… Nous partons vers la partie continentale de HK pour cette 1ere approche avec la super mégalopole. Le musée d’histoire est fermé le mardi, c’est donc au musée voisin des sciences que nous irons. Il presente une exposition sur « La route de la soie » qui a retenu toute notre attention. On a bien la confirmation que notre cher lac « Issyk Kul » est référencé comme caravanserail sur l’une de ces routes.
A nouveau un vaste musée, et beaucoup d’ enfants très intéressés par toute les démonstrations techniques proposées. Plaisir de les voir. Puis un itinéraire du Lonely planet de HK sur l’architecture britannique d’après guerre, quartier où les chinois n’ont pas eu le droit de vivre jusqu’au début du 20eme s. Un vrai contraste entre ces anciennes constructions et les nouvelles.
A 20h chaque soir, un spectacle son et lumière à lieu dans la baie de Victoria. Ce sont plus de 40 gratte-ciel qui s’animent.
La musique peut etre écoutée sur son mobile à partir d’une application à télécharger.
Element important, nous avons gagné 10 ° par rapport à Tokyo. Aujourd’hui, on a eu 18° en milieu de journée. Sachant que pendant ce temps, il fait -18° à Moscou. On se dit que nous avons eu raison de faire notre petit tour dans ce sens.
Pourquoi les anglais sont ils venus occuper ce petit bout de terre de 1841 à 1997 ? Sachant que les japonais sont venus à leur tour occuper cette ville pendant la 2nde guerre mondiale.
Carte actuelle de HK.
A la suite de la guerre de l’opium, l’Empire chinois cede ce territoire à l’Empire britannique pour 99 ans. Hong Kong en cantonais signifie le port aux parfums. Ville située dans le delta de la rivière des perles, à la sortie de Canton, seule ville en 1830 autorisée au commerce avec les étrangers. Ce site permet d’établir un port en eaux profondes conforme au fret en gros volume. HK commence a devenir un point d’attraction mondiale en 1840. À l’issu de la 2nde guerre de l’opium, le territoire de HK s’agrandira avec la péninsule de Kowloon, située au nord. L’embargo commercial imposé par les Nations Unies à la Chine durant la guerre de Corée permis à Hong Kong de se réinventer comme l’un des ports et centres industriels, financiers les plus dynamiques du monde.
Mercredi 23 jan, aller-retour en tramway nommé « ding-ding », pour aller des districts de Soho à Happy Valley.
Cela nous a permis de voir le siège de la banque HSBC, 52 étages. Dans le hall, exposition sur l’histoire de cette puissance bancaire. Le temple de Man Mo, dedié aux dieux de la littérature, Man et de la guerre, Mo.
La sinagogue, Ohel Leah datée fin 19eme, une vraie petite enquête pour nous laisser entrer.
Hong Kong park, havre de végétations tropicales avec beaucoup de chants d’oiseaux. Une volière abrite plus de 600 oiseaux de 90 espèces. Fin d’après-midi à l’hippodrome, ces courses de chevaux sont les spectacles les plus prisés à HK. Jeudi 24 jan, c’est du point culminant de l’île de HK, 553 m, que nous avons fait des photos. Quartier résidentiel et ancienne résidence d’été du gouverneur dont seuls les jardins ont été conservés ce qui nous a permis une promenade au milieu d’une végétation luxuriante.
En redescendant, nous sommes passés par le zoo. Un bon moment à regarder les gibbons à s’amuser avec leurs lianes.
La population ici est très cosmopolite (chinois, indiens, philippins, népalais, africains et européens). Rien à voir avec le Japon. Les tenues vestimentaires là aussi sont bien différentes, les japonais sont élégants. C’est indiscutable. Ce qui est surprenant ici à HK, c’est que l’on peut aussi bien croiser une personne en tee shirt et tongues puis une autre avec doudoune et bonnet. Ce qui laisse penser que la température ambiante est ressentie par chacun bien différemment 😉
Une toute nouvelle ligne de métro nous permet de rejoindre aisément le sud de l’île de HK, Aberdeen. Une petite sortie en bateau,
est idéale pour découvrir le port de pêche et de plaisance. Un vrai contraste entre les bateaux de plaisance et les navires-usines ou petits bateaux de pêche. Puis la balade à pied sur le bord de mer nous fera découvrir le marché aux poissons 100% hongkongais. C’est ici que les pêcheurs amarraient les sampans sur lesquels ils vivaient, on peut les voir dans de nombreux films dont « Tom Raider ». Certains pêcheurs vivent encore sur leur bateau.
Direction Stanley
pour voir l’océan Pacifique plus précisément la mer de Chine. La douceur de la t° permet d’apprécier les plages et leurs animations.
Vue de cette fin de journée relaxante loin des gratte-ciel de la si grande Hong Kong.
C’est sur le continent que nous avons abordé le quartier de Kowloon. Secteur le plus cosmopolite, noir de monde ce samedi 26 jan surtout vers Mong Kok. Vivement la nature de la Nouvelle-Zélande. Puis visite du temple Tin Hau et un petit tour au marché de nuit où chaque soir de nombreux diseurs de bonne aventure, certains feraient même tirer les cartes à des oiseaux entraînés ???
Des rencontres surprenantes dans les rues ou parcs.
Une hauteur de 23 mètres le boudin de Tian-Tan situé sur le plateau de l’île de Lantau est le plus grand Bouddha assis en bronze au monde. On peut le voir depuis les airs en arrivant sur Hong Kong. Nous profitons de cette dernière journée ici pour rendre visite à « grand bouddha » entouré de nombreuses autres divinités.
C’est en ferry que nous irons sur l’ile puis grimperons au monastère en un bus. Les bus roulent vite ici sur des routes étroites. Les chauffeurs ont l’air très sûr d’eux, nous beaucoup moins. Pour rejoindre notre hôtel sur l’ile du sud, nous empruntons le téléphérique Ngong Ping 360 puis le métro aérien. Encore de beaux tours de manège.
Au square Admiralty ce dimanche après-midi, les pelouses accueillent des groupes de femmes qui doivent être de nationalité philippine ??? On ne sait trop. Elles dansent, jouent au carte, rient … Dans une ambiance kermesse, nous avons eu de beaux sourires, une fois de plus.
Demain départ pour la Nouvelle Zélande, satisfaits de ce séjour ici pour voir HK et contents de passer à autre chose car la vie ici est trépidante.
Kyoto ancienne capitale imperiale du Japon, nous lisons sur le guide « le fait de passer qqs jours à Kyoto procure un grand bonheur pour le voyageur ». Excellent puisque nous sommes des voyageurs 😉
Entourée de 3 collines, traversée par la rivière Kami, cette ville occupe un site exceptionnel. Comment une lune de miel sauve Kyoto. Pendant la 2nde guerre mondiale, Kyoto figurait parmi les cibles militaires américaines. L’intervention de Stimson, secrétaire d’etat à la guerre de Roosevelt lui a permis d’éviter les bombes. Stimson gardait un excellent souvenir de son voyage de noces, 30 ans plus tôt. Kyoto a été remplacé sur la liste des objectifs par Nagasaki. Etonnant non !
Voyage en Shinkansen à vive allure avec des pointes à 320 km/h et arrivée à Kyoto station comme c’est prévu 2h et 20 mn plus tard.
Ce lundi 14 janvier sera dédié aux temples de Kyoto. On a le choix, Kyoto est surnommée « la ville aux 1000 temples ».
Nous optons pour le pavillon d’or, temple shinto Kinkaku-ji,
puis le monastère bouddhiste, Daitoku-ji et le temple sur pilotis Kyomizu-dera.
Ainsi une belle journée de douceur et ambiance apaisée au milieu des jardins japonais. Nous avons beaucoup appris sur ces jardins, la signification de leur agencement … eau, pierre, chemin … peu de photos de ces magnifiques endroits car il est le plus souvent interdit de photographier. Certains temples remontent au 8ème s.
Nous avons vu beaucoup de jeunes filles et qqs garçons en tenue traditionnelle, un régal pour les yeux avec toutes ces couleurs dans ces beaux décors.
Principales religions au Japon
– 107 millions de shintoistes
– 94 millions de bouddhistes
– 2,16 millions de chrétiens
– 1 million autres
Le nombre supérieur de croyants par rapport à la population s’explique par le fait que shintoïsme et bouddhisme ne sont pas exclusifs.
Pas de chance ce mardi 15 Jan, les visites planifiées n’ont pas pu se faire car tout était fermé. La raison … J’explique mais c’est compliqué. La veille était un jour férié et un lundi. D’habitude, le lundi est chômé. Au Japon, les jours fériés, les visites des lieux touristiques sont maintenues. Donc comme le lundi était un jour férié, les lieux touristiques étaient ouverts mais la conséquence est que le lendemain, tout est fermé. Suis- je clair ? Bref, puisque c’est ainsi on est revenu mercredi. Mercredi matin, visite du château NIJO-JO.
Il a été construit à l’origine en 1603 pour servir de résidence au 1er Shogun. les Shoguns y résidèrent pendant 15 générations de père en fils jusqu’en 1867 date à laquelle le maître des lieux remis son pouvoir à l’empereur qui en fit sa propriété. Ce château abrite 33 pièces organisées en enfilade toutes sur le même niveau selon l’architecture traditionnelle japonaise, portes coulissantes au quadrillage de bois et de papier de riz, tatamis au sol et cloisons peintes (photos interdites malheureusement). ‘Le chant du rossignol’ étrange ce petit bruit quand vous marchez sur le parquet. Il couine non pas parce qu’il est mal entretenu mais pour une ruse : dès qu’un visiteur avait posé un pied dans un couloir que le Shogun et son entourage était prévenu de son intrusion. Ce plancher porte le joli nom de Rossignol. Les jardins sont très beaux avec de grands bassins. Lechâteau est entouré de douves.
Puis, visite du palais impérial de Gosho, lui aussi entouré de vastes jardins japonais. A Kyoto, le premier palais impérial bâti en 794 aurait été situé plus à l’ouest par rapport au site actuel. On ne le voit plus. Il a été détruit et reconstruit plusieurs fois. Celui que l’on visite aujourd’hui a été reconstruit en 1854. Un mot sur l’empereur au Japon, Akihito. symbole de la nation. Il n’a pas le titre de chef de l’État mais pour les Japonais, il est au-dessus des parties un monarque constitutionnel admiré respecté de tous. Il garantit l’intégrité, la continuité du Japon. Il est le chef spirituel de la religion shinto. Nous avons fait une belle visite notamment le parc Impérial.
Il représente quand même 84 ha en plein milieu de la ville. Déjeuner au restaurant ‘Falafel garden’,
une bonne adresse avec un joli petit jardin. On a longé les berges de la rivière sous un beau soleil et toujours le plaisir de voir qqs vieilles maisons typiques.
On a fini la journée avec la visite du musée national, heureusement pas trop grand car fatigués.
De très belles statues en bois de guerriers datées du 13eme s mais là encore, photo interdite. Demain, retour sur Tokyo. Chouette, on va refaire un tour de manège dans le Shinkansen. Youpi …
Après des recherches sur la langue japonaise notamment ici, nous pensons pouvoir distinguer certains textes écrits en japonais de textes écrits en chinois ou coréen. On vous livre Bernard en japonais : バーナード, en chinois : 伯纳德 . et en coréen : 버나드 . Ce n’est pas un bon exemple pour comprendre la différence des symboles utilisés, prenons un autre texte.
Autre traduction, où j’utilise plus les explications trouvées pour faire la distinction entre les 3 langues. « Nous faisons un beau voyage« , traduit en japonais : 私たちはいい旅をしています, en chinois : 我們旅行愉快 et en coréen :우리는 좋은 여행을했습니다 .
C’est l’occasion de vous parler du franponais. C’est l’utilisation de mots français par les japonais, dans des domaines où nous avons bonne réputation, pâtisserie, restauration et autres …
On découvre aussi que le japonais se lit de haut en bas et de droite à gauche. Photo d’un lecteur dans le métro.
A propos du métro, voilà un plan. En plus, cohabitent x compagnies de transports à Tokyo, ce qui ne facilite pas le choix des trajets. Heureusement, qqun est toujours prêt à nous aider et avec le sourire.
Retour sur Tokyo, grand soleil ce vendredi 18 Jan au matin. C’est à Odaiba que nous irons. Quartier qui devrait nous propulser dans le XXII eme s. Totalement artificiel puisque construit sur des terres gagnées sur la mer. On emprunte le Yurikamomé. Métro entièrement automatique qui offre de beaux panoramas sur la baie et bâtiments futuristes.
On se place dans le wagon de tête pour avoir la meilleure vue pendant le trajet. Encore un beau tour de manège. Youpi. La visite démarre par Toyota Méga Web, show room du constructeur dans lequel nous verrons l’History Garage, mise en scène des véhicules des années 1950-1970 dans des grandes villes. Plusieurs salles d’expos de voitures de courses et bien-sûr toutes les voitures commercialisées actuellement au Japon. Les voitures de demain … Plusieurs stands où l’on peut découvrir en réalité augmentée ces voitures, le plus souvent en conduite totalement automatique.
Nous reviendrons à pied sur une partie du trajet pour traverser le Rainbow bridge. Vraiment impressionnant de passer au dessus des cargos
alors que voitures et trains roulent assez vite sur la voie juste à coté. De plus cela nous a permis de longer la plage urbaine de Tokyo beach.
On termine la journée à Ginza, quartier de luxe et grands magasins. Impressionnants immeubles de Yamaha, Dior, Nissan et tant d’autres.
Grande car le musée est vraiment vaste. Il est passionnant, des répliques de quartiers avec des demeures traditionnelles datant du 16eme s (à l’échelle 1). Puis idem selon les différents siècles. De nombreux documentaires sur le Japon pdt la 2nde guerre mondiale. La vie artistique et les prouesses techniques des théâtres des époques successives pour gérer les effets spéciaux. De beaux objets anciens.
Enfin, passionnant. On file ensuite au nord vers Asakusa jusqu’à la porte de Kaminarimon, elle protège l’accès du célèbre temple Senso-ji. Lieu de pèlerinage depuis le 7eme s mais le temple a été transformé, agrandi, même reconstruit car totalement detruit par les bombardements de 1945. Une pagode à 5 étages également reconstruite à l’identique. L’atmosphère qui baigne les lieux est captivante. Pour retourner à l’hotel, balade le long de la rivière Sumida. Quartier où se trouve la Sky Tree Tower.
Tour en forme d’aiguille et haute de 634 m, construite en 2012. Cette tour figure dans le Guinness des Records comme la plus haute tour de télécommunication au monde mais le vrai record est ailleurs construit pour résister aux tremblements de terre, elle renferme dans sa structure triangulaire d’acier une énorme colonne de béton suspendue comme un pendule. Celle-ci oscille en cas de séisme et amortit toutes les ondes de choc. Une invention géniale qui s’est inspirée d’un très ancien savoir-faire. En effet, dans les pagodes, les moines-architectes nippons suspendaient des colonnes oscillantes contre les secousses sismiques. Du génie, c’est exactement ce que nous avons ressenti en visitant le musée ce matin, ils sont géniaux ces japonais. Dimanche 20 janvier, on termine ce séjour au Japon par la visite du parc du Ueno, adoré des Tokyoïtes.
Beaucoup de monde en ce dimanche après-midi. Et des petits spectacles de rue, toujours sympathiques.
Il abrite plusieurs temples. En 1873, il fut déclaré d’utilité publique. Il connaît aujourd’hui son summum de popularité au moment des cerisiers en fleurs. On poursuit par le quartier de Yanaka remarquable vestige du Tokyo de jadis. Vieilles maisons avec tellement de charme. Petite pause ci-dessous, que l’on conseille vivement. Voir.
Fin mars-début avril, la floraison des cerisiers est un événement national. Cette fleur se trouve sur les pièces de 100 yens.
Demain matin 21 janvier, aéroport de Narita pour un vol à destination de Hong Kong.
Départ ce lundi 7 janvier, même nous on n’y croit pas.
Encore 6 mois à en profiter, voyager, découvrir, rencontrer …
Au programme pour ces 15 prochains jours, la découverte de TOKYO (2 * 5 jours) et KYOTO (5 jours).
Après un voyage de 17 heures sur Emirates Airlines et pas mal de turbulences, bien voilà, nous y sommes. Dépaysement total, bel accueil des japonais souriants qui prennent volontiers quelques minutes de leur temps pour nous aider à acheter un ticket de métro sur un distributeur without traduction.
Tokyo est divisé en 23 arrondissements avec une superficie de 2188 km2 pour 105 km2 à Paris et 13 millions d’habitants pour 2,25 à Paris, c’est pour dire la taille. Notre hôtel se situe dans le quartier de Shibuya, c’est l’un des coeurs battants de Tokyo. Il rassemble la jeunesse la plus branchée de Tokyo ainsi que le carrefour piéton le plus grand du monde où tout fonctionne harmonieusement.
Et à 2 pas, le lieu de RDV le plus populaire du Japon, la gare HACHIKO. Hachiko, chien fidèle, attendait chaque soir son maître au même endroit, la gare de Shibuya. Un jour son maître ne vint pas, terrassé par une crise cardiaque. Hachiko continua à venir pendant 10 ans, le quartier l’avait pris en affection et s’en occupait. Touchant non !
Déjeuner ce midi pris chez la « Rolls » des sushis populaires. Principe : On prend une carte numérotée à l’entrée puis on se place devant la tablette connectée qui porte le numéro. Ensuite, on fait défiler le menu avec photo à l’écran, on clique sur les plats selectionnés. En un éclair, la commande revient sur un petit plateau.
On s’en empare et le plateau repart aussitôt. On paie en donnant sa carte numérotée en sortant. Étonnant non !
Ici, le manque de place fait que les boutiques s’installent sur les différents étages des immeubles.
Petite attention à l’hôtel,
c’est certain, on va bien dormir.
Jeudi 10 jan au musée Nezu, nous avons la chance de visiter l’expo « A tale of expelling the demon ».
Ce sont des parchemins d’images datés du 19ème s qui décrivent le récit d’un démon qui a régulièrement kidnappé les filles de familles aristocratiques. Les dessins et couleurs sont splendides.
Le musée Nezu abrite la collection privée de Nezu Kaichirō (1860–1940). La collection comprend une paire de paravents de l’époque d’Edoavec des peintures d’Iris. Il s’y trouve également des tableaux et des calligraphies, des sculptures et des céramiques, des tissus et des objets issus de fouilles archéologiques comme des bronzes chinois des dynasties Shang et Zhou. Le bâtiment du musée en forme de pagode est dans un beau jardin à l’atmosphère si zen.
Après-midi au coeur de la capitale dans les jardins du palais impérial. C’est dans ce site que le shogun Tokugawa bâtit en 1950 le château d’Edo. Sur ces vestiges, l’empereur fit construire son palais et s’y installa lorsque Tokyo remplaça Kyoto comme capitale. Le palais se visite seulement 2 jours par an, le 23 dec et le 1 jan.
Les vestiges de l’ancien château montrent des murs cyclopéens, énormes blocs ajustés avec précision, comme le faisaient les incas.
Les jardins abritent le musée des sciences, le musée des arts modernes et le nippon Budokan, stade de 15000 places datant des JO de 1964.
Puis la journée se termine dans le quartier des affaires tout récent, Marunouchi. Des vitrines des plus grandes marques et des architectures les plus imposantes
qui sont la porte d’entrée de la gigantesque gare centrale de Tokyo.
Tout le monde nous l’a dit. A Tokyo, il faut prendre de la hauteur. C’est donc de l’observatoire du Metropolitan Government de Shinjuku, au 45 ème étage que nous irons observer Tokyo et le mont Fuji.
Ce siège du gouvernement, oeuvre de Kenzo Mange, couta 1 milliard de dollars. Cela serait Notre Dame qui aurait inspiré l’architecte. Effectivement, il y a un petit qq chose, avec ces 2 tours. Non ?
Intéressant, lors du séisme de 1923, c’est ici que les immeubles ont le mieux résisté, grâce à une meilleure nature rocheuse. C’est pour cela que les autorités ont décidé d’y bâtir leur colossale mairie (20000 employés). Ce bâtiment est situé à 2 rues du Park Hyatt Hôtel où fut tourné « Lost in translation » de Sofia Coppola.
La traversée du parc de Shinjuku-Gyoen nous permet de rejoindre le musée historique de cet arrondissement, le plus grand de Tokyo. Nous découvrirons depuis la préhistoire jusqu’à aujourd’hui, l’histoire, les traditions, les styles de vie de Shinjuku. Belle visite qui nous permet de découvrir aussi l’habitat traditionnel.
Fin de journée à Kabuki-cho, chaud chaud quartier. Feu d’artifice de néons multicolores et minuscules bars dans le dédale de ruelles du Golden Gai.
Ca y est, on a découvert le Tokyo underground en rejoignant la station de mètro de Shinjuku (la plus grande au monde avec ses plus de 3,5 millions de passagers par jour et ses 50 sorties). Et oui, les tokyoites font la plupart de leurs courses dans de très belles allées souterraines. Tout est beau et propre. Une fois de plus, étonnant !
Samedi 12 jan, petit tour au marché voisin pour essayer de trouver qqs fruits
et légumes trop rares dans cette ville puis nous prendrons la direction du quartier Harajuku. C’est là que nous pourrons visiter le plus grand temple shintoiste de Tokyo au milieu du parc Yoyogi. Le Meiji Jingu, lieu de pèlerinage très populaire. Le parc Yoyogi abrite une magnifique forêt de très grands arbres
et de prairies de fleurs. L’une d’elles est spectaculaire au printemps avec les iris.
Non non, nous ne les avons pas vus en fleur, ce n’est qu’une photo récupérée sur le ticket d’entrée au jardin. Ce n’est bien-sûr pas la meilleure saison pour visiter ces jardins mais pas facile de tout combiner 😉
Lors de cette journée, on aura le plaisir de traverser Omotesando, quartier de la mode et là, Waouh … festival de looks les plus fous et toujours des rues noires de monde.
Dimanche 13 jan, départ pour Kyoto. Voyage en Shinkansen, fameux TGV nippon. On devrait s’approxher du mont Fuji. Nous resterons 5 jours.