Catégorie : Octobre 2018



Saint Petersbourg – Tallin via Peterhof

On démarre ce lundi 22 oct par la forteresse Pierre et Paul, noyau historique de saint Pétersbourg. Cette ancienne colonie suédoise abrite une cathédrale, plusieurs musées, une prison, une plage … Elle servit essentiellement de prison politique, Gorki, Trotski, Dostoïevski et tant d’autres.

Information météorologique essentielle … La neige est annoncée pour samedi sur Saint Petersbourg. Heureusement, nous aurons quitté la ville. Espérons qu’elle attende un peu sur la Baltique du coté de l’Estonie. On voulait profiter de la mer.

Mardi 23 oct, journée à L’Ermitage.

Tableau Leonard de Vinci, Madonna Litta

Notre billet nous permettra de revenir demain, quelle chance car il est difficile de tout voir dans la journée. Ce soir, c’est au Mariinsky que nous passons la soirée pour un ballet anacréontique de danse. Apollon, Les 4 saisons et le réveil de Flore. HEUREUX !

Nous savons qu’à chaque visite, on écrit dans ce blog que c’est beau, magnifique, épatant. Et bien cette fois, on ne sait comment définir le musée de l’Ermitage. A commencer par le lieu, les palais, on pourrait écrire « joyau ». Il abrite notamment la plus grande collection du monde de peintures, avec plus de 16 000 toiles.

Tableau Eugène Delacroix, la chasse de lions au Maroc

Malgrè les 66 000 m2 consacrés aux expositions,  l’accrochage particulièrement serré des peintures, qui résulte de la densité des collections présentées, a reçu le nom d’accrochage pétersbourgeois, c’est pour dire …

Dernière journée à Pétersbourg, on se decide pour l’imposante  cathédrale Saint-Isaac.

L’édifice a été construit entre 1818 et 1858, avec des techniques d’ingénierie innovantes puisque pour asseoir cet édifice de 300 000 tonnes ( dont  500 kilos de lazulite et de lapis-lazuli en provenance d’Afghanistan) sur le terrain marécageux.

Après la révolution d’octobre 1917, elle est pillée par les bolcheviks, les objets de culte sont confisqués et ses cloches fondues. Anecdote amusante, fermée sur ordre des autorités communistes en  1928, elle est transformée en 1931 en musée de l’athéisme jusqu’en 1937.

Depuis longtemps, on voulait faire un message spécial à tous nos proches qui projettent un voyage dans ce beau pays. « Sachez que l’accès à la porte d’entrée de tout édifice, du magasin au musée en passant par l’hôtel, n’est pas simple. « . Pour preuve notre parcours à la cathédrale Isaac ce matin .

Tu souhaites visiter la cathédrale Isaac pas de souci. Tu te présentes à l’entrée en 1, tu vas à la caisse en 2, mince fermée. Tu vois des gens entrer en 3, tu y vas. On te dit : « niet, tickets en 4 ». Tu fais le tour et pas de problèmes avec les billets, cette fois tu rentres en 3. Une fois la visite de l’intérieur terminée, tu veux monter sur le toit car tu as bien pensé à prendre le bon billet, mais tu dois sortir en 5, et tu fais le tour pour rentrer en 2. Tu ressortiras en 6, après les 262 marches à monter et à descendre, 2 fois le tour de la cathédrale plus le trajet, et bien niet ! Tu ne vas pas te coucher, tu recommences à l’Ermitage ou ailleurs … C’est ça la Russie. A part cela, c’est cool !

Cette balade se poursuit jusqu’à l’île de la « Nouvelle Hollande ».  Cette île accueillit des chantiers navals avec un bassin d’essai des modèles de navires et de sous-marins, au XIX s’y ajouta une prison marine. Elle a été entièrement restaurée par un milliardaire russe avec 1 salle de spectacles, 1 musée et autres, pour être ouverte au public en 2011 car  toujours interdite au préalable. À 2 jours près, nous aurions eu la chance d’inaugurer l’expo David Bowie, snif snif. 

Puis départ pour Peterhof que nous visiterons demain, vendredi 26 oct. Température à +3• en ce début d’aprem. Comme toutes les météos nous annoncent que la neige arrive, la roulotte chausse ses pneus d’hiver. Ce qui demandera, ce matin 26 oct, un peu de manutention au chauffeur.

Peterhof, palais d’été de Pierre le Grand, sur le golfe de Finlande a été en grande partie détruit durant la 2nde guerre mondiale. Les russes ont mis tous les ornements à l’abri avant l’arrivée des allemands. 

Après reconstruction dans les années 1970, il a pu retrouver toute sa splendeur. 

Le palais supérieur est entouré de jardins luxuriants où se trouvent bâtiments et plus de 140 fontaines.

Frontière russe – Estonie en 2 h, rien à dire. Douaniers sympathiques. Plage de la mer Baltique au nord de l’Estonie sous la pluie et grand vent.

Le bivouac se fera plus dans les terres pour moins ressentir la tempête. Nous reviendrons demain matin profiter du paysage.

Arrivée à Tallin ce dimanche 28 oct après un stop ce midi  dans un joli restaurant sur un tout petit port. Alternance de grêle et soleil, des couleurs splendides. 

 

Categories: - Du 22 au 29 oct


Moscou – Saint Pétersbourg via Pouchkine

Comment décrire notre joie en arrivant dans cette grande ville ? Nous avons beaucoup rêvé de cette étape sur ce trip mais cependant le rythme des 3 derniers mois écoulés ne nous a pas permis de planifier le programme de ce séjour. 5 jours pour s’imprégner de cette grande ville cosmopolite, capitale de la Russie, c’est peu. Alors heureusement, nous avions embarqué dans les bagages le Lonely  « Moscou et Saint Pétersbourg, en quelques jours ». Ce guide, clair et simple, décrit par quartier les incontournables. A Moscou, cela se traduit par : Kremlin, place Rouge, théâtre Bolchoï, les plus belles stations de métro, musée Pouchkine, parc Pobedy … Les réservations des tickets d’entrée  faites sur Internet de même nous permettent de gagner du temps lors des visites. Lundi 15, 10h au Kremlin avec un grand soleil … là aussi bcp d’émotions en pénétrant dans cette grande enceinte. Le palais des armures, nous a permis de découvrir les trésors accumulés par les princes et tsars notamment de somptueuses calèches du 17 18 siècle, petits bijoux, élégance absolue, photos par contre niet niet niet. Et lorsque le russe dit non, pas la peine de discuter. Cela, on l’a vite compris. Les stations de métro sont majestueuses, stuc, marbre, mosaïque, statue, fer forgé … Impressionnant ! Staline l’a voulu ainsi. Il avait décidé que cela serait le palais du peuple.

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mer Caspienne – Moscou

Ce lundi 8 oct, nous quittons avec une certaine nostalgie le Kazakhstan où nous avons été si heureux. Nous allons découvrir la Russie, sa capitale Moscou

et Saint Petersbourg …

Ci-dessous, le parcours en Asie centrale résumé par Bernard.

Le passage frontière entre Kazakhstan et Russie a duré moins d’1 heure, cooool. On a découvert la Volga et ses nombreux bras dans cette zone de delta autour de la ville d’Astrakhan. C’est un fleuve large et puissant. Nous avons dû emprunter un pont flottant avec la roulotte, c’était une première. Cela fait une drôle d’impression.

Puis bivouac sur une plage de la Volga au nord d’Astrakhan. 

Ce matin du 09/10, enfin nous trouvons des routes correctes, comment vous dire … C’est confortable,  agréable, reposant, on retrouve le plaisir de la route. Prochaine étape la visite de
Volgograd
, où l’on devrait trouver la plus grande statue d’Europe, 85 m. Merci à Philippe C. qui nous a suggéré le détour.

Ce mardi 09/10 bivouac dans un champ au bord de la Volga avec un tres bel accueil. Un monsieur sur son vélo croisé dans le chemin, nous a rejoints un peu plus tard. Il a apporté un seau rempli de poires, raisin et tomates. Voir l’arrivée sur ce bivouac qui surpomble le fleuve. 

Reveil sous le soleil, nous profitons des t° clémentes pour la saison. Quelle chance ! 3 mois aujourd’hui que nous voyageons… Bien décidés à trouver un bon resto ce midi à Volgograd pour fêter cette date anniversaire. 

Volgograd Prononciation(russe : Волгоград), anciennement appelée Tsaritsyne (1589-1925) puis Stalingrad (1925-1961),  fut le théâtre de la bataille de Stalingrad  durant la 2nde guerre mondiale, au cours de laquelle elle a été pratiquement anéantie. La ville compte plus d’un million d’habitants et s’étend sur 80 kms. Nous l’avons traversée du Sud au Nord en longeant la Volga. La visite s’est faite ce 10/10 sous un grand soleil. La place des combattants est un très bel endroit où la statue de la ‘mère patrie’ domine la ville avec à ses pieds la ‘flamme éternelle’ qui scintille devant des listes de disparus lors de cette cruelle bataille.

Nous avons pu assister à une relève de la garde.

Allez, plus que 900 petits kms et on sera à Moscou. Jeudi 11/10 16h30, dernières nouvelles de Baikonur, Kazakhstan…

ISS : atterrissage d’urgence d’une fusée Soyouz après une panne de moteur. Lire ici :

https://www.nouvelobs.com/

Un bivouac dans une forêt de bouleaux blancs avec t° négatives la nuit mais reveil sous le soleil.

Le bouleau blanc est le symbole de la Russie, il y en a de partout. Arbre généreux aux multiples utilisations.

Reste 400 kms pour Moscou. La route offre de splendides couleurs.

Bien arrivés à Moscou. Epatés d’être là, depuis le temps que nous en parlions. Moscou, c’est une grande étape dans ce voyage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Categories: - Du 8 au 14 oct


Atyraou et mer Caspienne

Traversée de la ville d’Oural, de belles maisons plus ou moins restaurées selon les quartiers.

Cette route, oh la la cette route. Sur les 500 kms, nous aurons encore environ 200 kms à nous faire secouer, malmener, virevolter, agiter, remuer … Nous étant, la roulotte et son contenu, Fred et Bernard 😉

Premiers frimas au bivouac du 30/09, le thermomètre indique -1°

La route de la ville d’Oural à Atyraou, située au bord de la mer Caspienne, longe le fleuve Oural mais sans nous offrir la possibilité de le croiser.

Nous décidons donc de quitter la route principale pour prendre un chemin de traverse afin d’apercevoir le fleuve. Et là, quelle belle surprise ! Les méandres et sur l’une d’elles, un bateau dans le soleil couchant. 

sur la route, toujours de belles rencontres que cela soit au café-resto, à la pompe à gasoil…

Puis arrivée à Atyraou, capitale du pétrole Kazakhe, à savoir  aussi l’altitude dans cette ville est inférieure au niveau des océans. 

Pour preuve

Nous resterons dans cette ville 4 jours pour la visiter puis partirons à l’Ouest direction Astrakan en Russie à 300 kms. 

Nos découvertes dans Atyraou

Et aussi, que l’Oural de 2.428 kms de long, altitude -28 m avec 2 affluents dont la rivière Or, est l’une des frontières géographiques entre l’Asie et l’Europe.

Pour preuve

Vendredi 5 oct, on redémarre direction Astrakhan, Russie, en profitant de la mer Caspienne que nous n’avons pas encore vue. Atyraou est située à 30 kms, le delta est marécageux de plus avec une activité pétrolière.

Habituellement, lorsque nous voulons voir la mer/aller à la mer, c’est simple. Soit on prend une carte routière, soit on connait un joli coin mais dans tous les cas, on arrive à une plage. Au Kazakhstan, 2 mers, Aral et Caspienne, et bien pour ces 2 mers, c’est compliqué d’accéder à destination. Pour la mer d’Aral, on savait mais pour la Caspienne, on a découvert le problème en la cherchant. Déjà en arrivant à Atyraou, la réceptionniste de l’hôtel a fait une drôle de tête en entendant que nous voulions aller voir la mer. Elle a tout de suite dit que par ici, ce n’était pas possible en raison du delta de l’Oural. Ce que l’on peut comprendre en raison des zones de marécages. On s’est dit qu’en quittant Atyraou et roulant plus à l’Ouest, la route passant plus près de la mer nous pourrions l’atteindre. En prenant une piste en direction de la Caspienne, nous pensions trouver une plage. Et bin non. Nous avons trouvé la Camargue c’est à dire des marécages, des zones de joncs très hauts, de la bruyère,  des cygnes, des chevaux, des chameaux, des vaches, et une immensité parfaitement plane de sable mouillé (comme à marée basse à l’océan) pour enfin arriver à l’eau.

Dans laquelle, il est impossible de marcher tellement c’est boueux. C’est cependant un paysage de rêve. Deux beaux bivouacs au milieu de ce décor.

En s’intéressant à la mer Caspienne sur Internet, nous avons trouvé des explications passionnantes. C’est une mer tout à fait particulière qui a subi de grandes variations de superficie selon les périodes. Actuellement, c’est une baisse d’une hauteur de 6cm/an soit des kms en surface, conséquence de l’évaporation de l’eau en lien avec le réchauffement climatique. Les cartes n’ont pas été mises à jour.

Pour preuve

Pendant ce voyage, nous craignions des t° extrêmes que nous n’avons pas eues par contre ce sont les altitudes atteintes en voiture qui ont été de 4.000 m à -32 m.

La route a été « terrible ». Vous voyez du gruyère et Bin cette route, c’est comme du gruyère. Des trous plus ou moins profonds mais plutôt plus, plus ou moins espacés mais là plutôt moins. Il n’y a pas deux files de véhicules qui se croisent. Il y a des voitures/camions de partout. On se fait doubler aussi bien par la droite que par la gauche. Les commentaires lus sur Internet parlent de « hell » soit l’enfer, heureusement qu’on en voit le bout 😉