Destination JAPON
Départ ce lundi 7 janvier, même nous on n’y croit pas.
Encore 6 mois à en profiter, voyager, découvrir, rencontrer …
Au programme pour ces 15 prochains jours, la découverte de TOKYO (2 * 5 jours) et KYOTO (5 jours).
Après un voyage de 17 heures sur Emirates Airlines et pas mal de turbulences, bien voilà, nous y sommes. Dépaysement total, bel accueil des japonais souriants qui prennent volontiers quelques minutes de leur temps pour nous aider à acheter un ticket de métro sur un distributeur without traduction.
Tokyo est divisé en 23 arrondissements avec une superficie de 2188 km2 pour 105 km2 à Paris et 13 millions d’habitants pour 2,25 à Paris, c’est pour dire la taille. Notre hôtel se situe dans le quartier de Shibuya, c’est l’un des coeurs battants de Tokyo. Il rassemble la jeunesse la plus branchée de Tokyo ainsi que le carrefour piéton le plus grand du monde où tout fonctionne harmonieusement.
Et à 2 pas, le lieu de RDV le plus populaire du Japon, la gare HACHIKO. Hachiko, chien fidèle, attendait chaque soir son maître au même endroit, la gare de Shibuya. Un jour son maître ne vint pas, terrassé par une crise cardiaque. Hachiko continua à venir pendant 10 ans, le quartier l’avait pris en affection et s’en occupait. Touchant non !
Déjeuner ce midi pris chez la « Rolls » des sushis populaires. Principe : On prend une carte numérotée à l’entrée puis on se place devant la tablette connectée qui porte le numéro. Ensuite, on fait défiler le menu avec photo à l’écran, on clique sur les plats selectionnés. En un éclair, la commande revient sur un petit plateau.
On s’en empare et le plateau repart aussitôt. On paie en donnant sa carte numérotée en sortant. Étonnant non !
Ici, le manque de place fait que les boutiques s’installent sur les différents étages des immeubles.
Petite attention à l’hôtel,
c’est certain, on va bien dormir.
Jeudi 10 jan au musée Nezu, nous avons la chance de visiter l’expo « A tale of expelling the demon ».
Ce sont des parchemins d’images datés du 19ème s qui décrivent le récit d’un démon qui a régulièrement kidnappé les filles de familles aristocratiques. Les dessins et couleurs sont splendides.
Le musée Nezu abrite la collection privée de Nezu Kaichirō (1860–1940). La collection comprend une paire de paravents de l’époque d’Edo avec des peintures d’Iris. Il s’y trouve également des tableaux et des calligraphies, des sculptures et des céramiques, des tissus et des objets issus de fouilles archéologiques comme des bronzes chinois des dynasties Shang et Zhou. Le bâtiment du musée en forme de pagode est dans un beau jardin à l’atmosphère si zen.
Après-midi au coeur de la capitale dans les jardins du palais impérial. C’est dans ce site que le shogun Tokugawa bâtit en 1950 le château d’Edo. Sur ces vestiges, l’empereur fit construire son palais et s’y installa lorsque Tokyo remplaça Kyoto comme capitale. Le palais se visite seulement 2 jours par an, le 23 dec et le 1 jan.
Les vestiges de l’ancien château montrent des murs cyclopéens, énormes blocs ajustés avec précision, comme le faisaient les incas.
Les jardins abritent le musée des sciences, le musée des arts modernes et le nippon Budokan, stade de 15000 places datant des JO de 1964.
Puis la journée se termine dans le quartier des affaires tout récent, Marunouchi. Des vitrines des plus grandes marques et des architectures les plus imposantes
qui sont la porte d’entrée de la gigantesque gare centrale de Tokyo.
Tout le monde nous l’a dit. A Tokyo, il faut prendre de la hauteur. C’est donc de l’observatoire du Metropolitan Government de Shinjuku, au 45 ème étage que nous irons observer Tokyo et le mont Fuji.
Ce siège du gouvernement, oeuvre de Kenzo Mange, couta 1 milliard de dollars. Cela serait Notre Dame qui aurait inspiré l’architecte. Effectivement, il y a un petit qq chose, avec ces 2 tours. Non ?
Intéressant, lors du séisme de 1923, c’est ici que les immeubles ont le mieux résisté, grâce à une meilleure nature rocheuse. C’est pour cela que les autorités ont décidé d’y bâtir leur colossale mairie (20000 employés). Ce bâtiment est situé à 2 rues du Park Hyatt Hôtel où fut tourné « Lost in translation » de Sofia Coppola.
La traversée du parc de Shinjuku-Gyoen nous permet de rejoindre le musée historique de cet arrondissement, le plus grand de Tokyo. Nous découvrirons depuis la préhistoire jusqu’à aujourd’hui, l’histoire, les traditions, les styles de vie de Shinjuku. Belle visite qui nous permet de découvrir aussi l’habitat traditionnel.
Fin de journée à Kabuki-cho, chaud chaud quartier. Feu d’artifice de néons multicolores et minuscules bars dans le dédale de ruelles du Golden Gai.
Ca y est, on a découvert le Tokyo underground en rejoignant la station de mètro de Shinjuku (la plus grande au monde avec ses plus de 3,5 millions de passagers par jour et ses 50 sorties). Et oui, les tokyoites font la plupart de leurs courses dans de très belles allées souterraines. Tout est beau et propre. Une fois de plus, étonnant !
Samedi 12 jan, petit tour au marché voisin pour essayer de trouver qqs fruits
et légumes trop rares dans cette ville puis nous prendrons la direction du quartier Harajuku. C’est là que nous pourrons visiter le plus grand temple shintoiste de Tokyo au milieu du parc Yoyogi. Le Meiji Jingu, lieu de pèlerinage très populaire. Le parc Yoyogi abrite une magnifique forêt de très grands arbres
et de prairies de fleurs. L’une d’elles est spectaculaire au printemps avec les iris.
Non non, nous ne les avons pas vus en fleur, ce n’est qu’une photo récupérée sur le ticket d’entrée au jardin. Ce n’est bien-sûr pas la meilleure saison pour visiter ces jardins mais pas facile de tout combiner 😉
Lors de cette journée, on aura le plaisir de traverser Omotesando, quartier de la mode et là, Waouh … festival de looks les plus fous et toujours des rues noires de monde.
Dimanche 13 jan, départ pour Kyoto. Voyage en Shinkansen, fameux TGV nippon. On devrait s’approxher du mont Fuji. Nous resterons 5 jours.