Dans 3 semaines, nous décollons pour la Californie depuis Brisbane. Nous rejoindrons cette ville dans ce délai. On aurait pu longer la côte mais après nos lectures, la traversée par les Alpes et ses nombreux parcs nous a plus motivés. A cette période, il est, en principe, encore possible de randonner en altitude. Nous reviendrons sur la côte à Sydney pour visiter, l’opéra.
C’est pour cette raison que nous sommes réveillés ce lundi 22 avril à Thredbo à 6h prêts à grimper dans la montagne. Pas de chance, il pleuvait. Alors que la météo nous annonçait toute une journée de pluie, nous aurons la chance de voir le soleil dès 8h et de le garder malgré les nuages, pas de pluie. A partir de la carte de la station, nous avons parcouru la Merrits Nature Walk, 800 m de dénivelé en 4h.
Thredbo située à 1350 m, est une station de ski fondée en 1957. Apparemment, un télésiège de l’époque est encore en usage. Brrrr on n’a pas tellement envie de l’emprunter.
Pourquoi Thredbo ? C’est le départ vers le sommet de l’Australie, le mont Kosciuszko, 2228 m. Il est au programme pour le premier jour de météo favorable.
Thredbo n’est pas qu’une station de ski, elle propose de nombreuses activités à toute saison. Comme le VTT de descente qui semble etre la principale en ce mois d’avril. Tout comme pour les pistes de ski, les randos, le vélo a droit à sa carte descriptive des pistes avec couleur selon le niveau. Denis B, on pense à toi. Tu serais tellement heureux ici.
Bernard a bien hésité à prendre un vélo mais la raison l’a poussé à abandonner l’idée. On est loin de la maison et le voyage n’est pas fini.
Mardi 23 avril, réveil sous le soleil -> on va grimper jusqu’au sommet.
Rando agréable de 5h. Vue à 360 ° sur les Alpes depuis le top, le plus beau à admirer sera le ciel.
Une belle journée entre lacs et sommets.
Mercredi 24 avril entre parc Kosciuszko et parc Namadgi.
Notre route se situe sur des plateaux à 1000 m d’altitude. On aura le bonheur de voir le goudron se transformer en terre sur une trentaine de kilomètres. Même si ce n’est pas le véhicule rêvé, c’est un bonheur de rouler sur une piste dans ce décor.
Déjeuner de truites dans une ferme qui propose l’activité pêche dans son étang. Nous, nous avons attendu sagement qu’elles arrivent bien cuisinées dans notre assiette. Un régal.
Le bivouac dans la forêt.
Une belle journée entre lacs et sommets.
Jeudi 25 avril, réveil en forêt dans le parc Namadgi pour rando 4h sur une colline 1400 m.
En Australie et en Nouvelle–Zélande, le 25 avril est ‘the ANZAC day‘, c’est un jour chômé où l’on commémore la sanglante bataille de Gallipoli entre les Australiens et Néo-Zélandais de l’ANZAC contre l’armée ottomane en 1915, et la bataille de Villers-Bretonneux où les forces du Commonwealth stoppèrent l’avancée allemande en 1918 pendant la Première Guerre mondiale et l’engagement des troupes australiennes et néo-zélandaises en France et en Belgique.
Le parc automobile français serait composé de ~ 70% de voitures banalisées et de ~30 % de tout-terrain (chiffre 2017, immatriculation voitures neuves). En Australie, cela doit être l’inverse. Au quotidien, nous croisons des véhicules super préparés pour les loisirs. Dans la banlieue de Sydney, on a repéré à nos dates un salon du camping auquel nous espérons nous rendre. De quoi rêver et prendre des idées pour les prochains équipements de notre roulotte. Nous en avons d’ailleurs des nouvelles. Alexandre, le réparateur agréé, nous a dit que les réparations devraient être terminées à la fin du mois de mai. On publiera les photos dès que nous en aurons. Vendredi 26 avril, bivouac aux gorges de Shoalhaven.
Samedi 27 avril au réveil, on descend jusqu’à la riviere 600 m en contrebas.
Dimanche 28 avril, les randonneurs sont là pour ramasser les champignons. On en a vu, on n’a pas osé … même si dans l’omelette du déjeuner, cela aurait été un vrai régal. On avait besoin de notre Georgi. D’ailleurs Georgi, si tu venais en vacances en Australie à cette periode, tu pourrais faire 2 saisons de champignons par an 😉
Lundi 15 avril, ca y est, Fred a vu un koala, assis sur une branche eucalyptus le long de la Great ocean road. Il regardait passer les voitures. Pas possible de s’arrêter, cette route est étroite, sinueuse et les pauses possibles bien identifiées. On ne renonce pas à la photo, attendons une prochaine rencontre.
A savoir, c’est un animal qui dort 19h par jour, la chance ;-). Il est en voie d’extinction car son habitat, l’arbre eucalyptus est menacé par l’abattage essentiellement.
Arrivée cet après-midi à Melbourne comme prévu. Le campervan reste au camping pour ces 5 prochains jours. Art et culture au programme. Lecture de nos guides … nous n’avons rien rien préparé. C’est sans compter sur les conseils de Sam qui depuis notre arrivée dans ce pays nous ont été bien utiles.
Il nous est apparu évident de démarrer la découverte de Melbourne par le street art en empruntant le tramway. Le tramway fut introduit à Melbourne, en 1885, et possède aujourd’hui le plus vaste réseau au monde. Le réseau se compose de 245 km de voies, de 500 tramways, 24 lignes, et 1 813 arrêts. Que c’est pratique et rapide, il faut seulement ne pas se tromper de sens. Cela nous a valu qqs arrêts en supp … ce qui n’est pas négligeable lorsqu’un déplacement peut déjà correspondre à 40 stops planifiés.
Hosier Laneest la ruelle la plus célèbre de Melbourne pour ses graffitis.
Tous les quartiers de Melbourne sont concernés par cet art, c’est historique. Au cours des années 1970 et 1980, une grande partie de la jeunesse mécontente de la ville a été influencée par les graffitis de New York, qui sont ensuite devenus populaires dans les banlieues de Melbourne, ainsi que le long des lignes de tramway et de trains de banlieue . Melbourne était une ville majeure dans l’art du pochoir.C’est certain que cela crée une ambiance spéciale. On poussera en tram (of course) jusqu’à Collingwood pour voir la fresque de Keith Haring.
Et puis changement de décor radical, architecture victorienne (Période victorienne 1840-1890) avec la gare de Flinders connue pour ses RDV sous les horloges. L’expression utilisée par les habitants de Melbourne « I’ll meet you under the clocks ».
les cathédrales Saint Paul
et Saint Patrick.
La NGV, Galerie Nationale de Victoria avec une large collection d’oeuvres de peintres australiens où se dégage l’influence européenne notamment celle des impressionnistes.
Etage entier consacré à l’art aborigène.
Les jardins sont ici aussi très nombreux (480 ha) et a valu à Melbourne, le surnom de ville-jardin de l’Australie. Le cliché des australiens allongés dans l’herbe devient une réalité aux cours de nos promenades. On a vu pratiquer méditation, yoga, et autres activités sportives.
Lejardin botanique royal qui abrite d’innombrables espèces d’oiseaux jouxte le sanctuaire en souvenir des guerres du XXème s. Monument emblématique de Melbourne, où les Victoriens viennent depuis 1934 pour honorer le service et le sacrifice d’hommes et de femmes australiens dans les domaines de la guerre et du maintien de la paix. La flamme éternelle de la Seconde Guerre mondiale symbolise la vie éternelle pour ceux qui ont servi. Un rayon de lumière naturelle passe à travers une ouverture dans le plafond du sanctuaire et tombe sur la pierre du souvenir sur le mot « amour » à 11 heures précises le 11 novembre de chaque année.
Pour notre plus grand bonheur, le hasard a fait que West Side Story soit à l’affiche de l’opéra de Melbourne. The casting ici.Nous avons craqué et mercredi 17 avril nous étions spectateurs de cette fabuleuse comédie musicale. Que d’émotions (Maria, Tonight, In America … ) devant ce drame américain de Léonard Bernstein créé en 1957.
Ce vendredi 19 avril est chômé en Australie pour célébrer Pâques. La conséquence est que nous n’avons pu voir que les façades de ce que nous avions programmé. On a ainsi apprécié qqs bâtiments art déco
mais nous sommes tant gâtés en Europe.
Puis le tram n°3 nous a conduits jusqu’à la plage de Melbourne, st Kilda beach. Beaucoup de monde sous ce beau soleil et jour chômé. Une ambiance de fête foraine.
On a passé un grand moment à regarder les surfeurs sur roulette (skateboard) à défaut de surfeurs sur la mer (Nos lectures, nous disent que ce sont les mêmes). Et oui, Pas de vent -> pas de vagues -> pas de surfeurs sur l’eau. Bref, de vrais pros de la planche, nous avons été impressionnés par le niveau des grands comme des petits. Ce n’est pas un mythe, tout petit déjà.
Samedi 20 avril à Healesville, une réserve d’animaux en péril nous a permis d’approcher koalas, émus, wombats, diables de Tasmanie et autres.
Nous quittons Melbourne pour rejoindre les Alpes australiennes. La route traverse des forêts de quarries encore plus hauts que dans le sud ouest. Nous retrouvons les fougères Ponga découvertes en Nouvelle-Zélande.
Quant à Melbourne que l’on nous a dit être la ville élue pour sa qualité de vie, nous sommes plutôt d’accord après qqs jours dans cette ville. Elle est cependant très étendue 40 km x 60 km, c’est vrai que son réseau de trams facilite les déplacements. On a vu de plus des travaux importants pour agrandir le réseau avec un tunnel sous la Yarra, fleuve qui traverse le centre ville. Nos quartiers préférés Fitzroy (magnifique parc) et Collingwood (graffs et ambiance des pubs). Malgré tout, ravis de quitter cette grande ville pour retrouver campagne, montagnes et grands espaces. RDV ce dimanche 21 avril à Beechworth, visiter une ferme. C’est l’automne, les couleurs de la route nous rappelle la Russie du trip1.
Gamila nous a ouvert les portes de sa ferme ce matin pour nous montrer sa production d’olives de table. Elles sont délicieuses, nous avons compris l’essentiel des explications. Cette jeune femme est ingénieur à Melbourne en semaine et mène en parallèle cette activité démarrée, il a 10 ans. Elle produit aussi du safran.
Destination Thredbo dans les Alpes au nord entre Melbourne et Sydney. Notre route cet aprem sur ~100 km, l’anti-Nullarbor où nous avions une portion de 150 km sans un virage.
Demain balade, grand air. Mont Kosciuszko en projet.
C’est reparti dans l’autre sens. A Uluru, nous étions au centre de l’Australie. Là nous redescendons vers Melbourne.
Nous reprenons la même route jusqu’à Port Augusta puis Adélaïde ou nous emprunterons la route côtière ‘Great Océan Road‘ jusqu’à Melbourne. Lundi 8 avril après s’être bien rafraichis dans la piscine, la route nous attend sous une t° de ~ 36°.
Mardi 9 avril, on demarre tôt pour profiter de la fraîcheur matinale ~ 22°. Notre route.
Pas tout à fait la même que la veille, si si. Regardez bien la couleur du goudron 😉 C’est une blague. Selon les heures de la journée le ciel prend des couleurs incroyables notamment en fin de journée. Échantillon du 8 au soir.
Roulant vers le sud, nous devrions récupérer des t° plus agréables, moins torrides. Et bien c’est le cas. 27° t° maximale pour ce mardi grâce au vent du Sud. Ça, c’était la bonne nouvelle. Comme nous roulons en direction du Sud, cela signifie vent de face. Et là, c’est la mauvaise nouvelle. Le campervan peine à avancer et consomme jusqu’à 17 l / 100 km contre ~ 13 l habituellement.
Croisés sur nos chemins.
On s’endort au clair de lune.
Bivouacs plein désert, en 1 cette nuit, en 2 au Kazakhstan en octobre. Idem et pas pareil.
Mercredi 10 avril, plutôt côté lacs voir position GPS.
Bivouac 10 avril, nord Adélaïde, même paysage que notre Camargue sauvage tant appréciée. Clair de lune et vol de cacatoès rosalbins. Il a un dos et des ailes d’un gris pâle ou moyen, une face et une poitrine rose et une huppe d’un blanc rosé.
11° au réveil, un peu rapide le changement. On va ressortir les doudounes rangées à Hong Kong. Journée du 11 avril passée à Adélaïde, visite du musée South puis migration australian.
On n’arrête pas le progrès : Dans les années 1850, il fallait aux migrants environ 80 jours pour rallier à la voile Melbourne depuis l’Europe. À la fin du 19e siècle, la vapeur permis de réduire le temps de trajet à 40 jours et dans les années 1950 à 28 jours. Avec l’avion de ligne à hélices ‘Super Constellation’, on parvint à 60 heures . Aujourd’hui, 25 heures. Il paraît désormais difficile de faire mieux.
On a pu voir/toucher la météorite Mumpeowie datée de 4500 millions d’années.
Masse de fer et de nickel de 2,5 t. 1 étage sur la culture aborigène ( portrait, reportage, vêtement, sculpture …)
un autre sur les cultures du Pacifique, une galerie de la biodiversité et tant d’autres merveilles. Adélaïde est une ville si agréable à vivre d’après notre guide de voyage, on peut me croire en la parcourant. Très aérée, de nombreux parcs. Samedi 13 avril Great océan road.
Cela serait l’une des plus belles routes d’Australie. Nous allons de surprise en surprise à chaque point de vue.
Son histoire est touchante. La décision de construire cette route fut prise par les autorités en 1919. Le percement de la route fut alors considéré comme une sorte de mémorial aux morts de la guerre. Cela permettait en outre aux soldats revenus, pour beaucoup traumatisés, de se réinsérer dans la nation et de leur donner du travail. Ils furent 3000 à travailler sur cette route jusqu’en 1932. Elle avançait à raison de 3 km par mois.
Lorsque nous traversions une forêt, Bernard a eu la chance de voir un koala sur le bord de la route.
Nous en sommes là de notre traverser du Nullarbor en ce lundi 1 avril.
On avance, on avance en direction d’Uluru, le fameux rocher rouge. Ayers rock. Tout ça pour ça . Encore ~ 3 jours de route dit le driver 😉
Lundi 1 avril, détour au mont Wudinna situé dans le parc national des Monts Gawler. C’est le deuxième plus grand monolithe d’Australie, Uluru étant le plus grand. C’est donc un avant goût de ce qui nous attend. Avantage sur ce rocher, c’est que nous avons pu grimper au sommet de 261 m, ce qui est interdit à Uluru. Lieu sacré.
Les versants du mont Wudinna présentent des tentes «A», résultat du relâchement des contraintes de compression.
Du sommet, nous apercevons une ferme.
Ces fermes australiennes sont impressionnantes par la superficie extrême de leur domaine. Il est possible de passer une journée en observation dans certaines exploitations qui se prêtent au jeu. C’est ce que nous aimerions tester dans les Alpes au nord de Melbourne lorsque nous redescendrons du rocher rouge.
Plusieurs nous écrivent : ‘Et les kangourous ?’ Oui oui oui, il y a des kangourous en Australie et même beaucoup. On en voit de loin ou de près, vivant ou mort. Sur un bivouac, ils sont venus très près en famille.
Cependant la route est fatale pour cette espèce surtout la nuit. La lumière des phares les aveugle et les fait stopper net. Vilain spectacle ensuite, des rapaces, corbeaux qui décollent à notre passage et ceci de façon si rapprochée. Et là pas de photos.
Mardi 2 avril, JOYEUX ANNIVERSAIRE À NOTRE DO, DOMI, DODO.
A plus que 1300 km d’ULURU. Désert ce matin mais toujours entre lacs et sommets.
Succession d’immenses lacs salés.
Pause on the road,
ce n’est pas là que l’on va rencontrer beaucoup de monde. Quoique 😉
Un peu plus à la pompe à essence. Quoique 😉
En fait, c’est en faisant les courses que l’on rencontre plus de locaux. Personnes toujours très souriantes et accueillantes surtout devant notre so bad accent.
Mercredi 3 avril, plein désert au célèbre village de Coober Pedy territoire aborigène où 50 % de la population habitent sous terre dans d’anciennes mines restaurées. Cela serait les soldats rentrés des tranchées de la 1ere guerre de 14-18 qui auraient eu cette idée ?
Le golf se pratique de nuit sur un terrain sans gazon avec des balles lumineuses.
En centre ville, le cinéma de plein air dresse un grand écran au fond d’un parking d’où les spectateurs visionnent le film assis dans leur voiture.
L’eau pompée à 100 m sous terre est fournie après désalinisation. Des réservoirs sont enterrés dont le plus ancien de 2 million de litres date de 1922. La désalinisation s’est faite grâce au soleil jusqu’en 1985 puis depuis par un processus d’osmose inversée.
Pour nous cela sera visite d’églises souterraines dont ‘the Serbian orthodox church’ fondée en 1993 à 17 m sous le sol, par des ouvriers serbes de la mine tous bénévoles.
La galerie d’art aborigène où on a eu la chance d’avoir un petit concert privé par Tommy Crow, artiste local.
Festival de couleurs pour ce 4 avril, du matin au soir. Avec au final le coucher de soleil sur Uluru.
Merci à notre amie Anne pour ce complément d’informations :
Le Diamant de Gould est une espèce de petits passereaux Endémique d’Australie, il ne resterait que moins de 1 000 oiseaux en liberté + une photo nette.
Bien installés au camping pour ces 3 prochains jours afin de profiter au maximum du parc national et de ses trésors.
Uluru ou rocher rouge, apparait comme un mirage au milieu du desert. C’est un inselberg soit ‘ilemontagne’ ou monolithe, qui culmine à 348 m de hauteur. Il était à l’origine situé au fond de la mer et sa formation est estimée à ~600 millions d’années. Sa base se trouve à plus de 500 m sous terre. Il est interdit de grimper sur ce rocher et de photographier certaines sections, lieux sacrés pour les aborigènes.
Ce vendredi 5 avril. Norah fête ses 7 ans. JOYEUX ANNIVETSAIRE à notre chérie. Ici, cela sera 11 km à pied pour faire le tour de ce fameux rocher. Ainsi, on l’a contemplé sous toutes ses faces. Certaines sont surprenantes par les dégradés de couleur et la texture de la pierre.
Le lever du soleil sur Uluru, samedi 6 avril, est la récompense d’un réveil à 5h30. On n’a plus l’habitude, ouille ouille … Etant opérationnels assez tôt, cela sera la solution pour pousser jusqu’au site Kata Tjuta situé à 50 km plus à l’ouest. Il est attendu34 ° pour la température maximale ce samedi.
Avec un véhicule 4×4, il aurait été possible de venir directement par la piste à partir de Perth. Soit un tout autre trajet de ~ 2000 km de moins 😉 mais le campervan n’a pas cette fonction 4WD. Cependant, on ne regrette pas. Le Sud Ouest nous a charmés et le Nullarbor traversé, une vraie expérience.
Ce site Kata Tjuta est un lieu encore plus sacré qu’Uluru pour les aborigènes. Il est réservé aux cérémonies. Cette formation rocheuse est un massif de 36 dômes de 21 km2. Sommet à 546 m et jusqu’à 1000 m de profondeur. Là aussi, une belle pallette de rouges et ocres tranchant avec le bleu du ciel, le vert olive des arbustes et le jaune paille des herbes au sol.
On emprunte un sentier le long de la Walpa Gorge,
où en cette heure encore matinale, on trouve même une petite brise appréciable. Et enfin, on l’avait promis … A Kata Tjuta comme à Ayers rock, les accessoires anti mouches ont été indispensables. Leur présence reste malgré tout insupportable. Sans elles, nous en aurions profité beaucoup plus, c’est certain. Ca gache un peu, comme on dit chez nous. Nous avons été recouverts, oui oui. Et là pas de photos.
Demain dimanche 7 avril, rien au programme. Repos avant de prendre la route dans l’autre sens, cela sera jusqu’à Melbourne ~ 2200 km. Melbourne a été classée par le magazine ‘the economist’ ‘la ville la plus agréable à vivre au monde’.