Lundi 17 juin à Sequoia parc, 2000 m d’altitude en moyenne. Bonne nouvelle, ça fait baisser la température. Incroyable, on a même eu froid avec 56 •F.
Forêt d’arbres millénaires avec séquoias géants. Le doyen ‘Le général Sherman‘ au tronc de 31 m de circonférence.
On a gravi un dôme en granit (400 marches)
duquel la vue sur la Sierra Nevada est splendide.
Mais le plus extraordinaire est que nous avons vu un ours. Il était couché à 20 m du sentier sur lequel on se promenait. On l’a guetté un bon moment. Régulièrement, il se gratte la tête avec une patte puis tranquille, il se recouche.
Jour2 à Séquoia park ce mardi 18 juin. Balade sous les séquoias. Les plus grand mesurent 80 m. On se sent tout minus à côté mais ils nous font une compagnie vivifiante. On se ressource dans cette forêt de géants.
Et encore de la chance de croiser un ours, il faut dire que la rando s’appelle ‘Bear hill‘. Voilà le nounours de ce jour.
Il a traversé le sentier à 20 m devant nous, on s’est arrêtés de marcher. Il est revenu sur ses pas. On a reculé doucement, il a fait demi tour en comprenant que nous n’étions pas une menace. 3 × OUF
Route de Séquoia parc à Mariposa, le 19 juin (250 km). En route, on prend le temps de laver notre voiture.
Histoire de ne pas la rendre trop sale. Au ‘Car wash’, comme très souvent les consignes sont fournies en anglais et en espagnol. La proximité avec le Mexique fait que l’on entend plus parler espagnol qu’anglais.
Sur les 3/4 des premiers kilomètres, nous avons traversé des vergers sur des centaines d’hectares (citron, orange, amande, cerise). Ensuite, le paysage a changé pour offrir à perte de vue des pâturages dessechés, blond comme les blés. La sécheresse en Californie est bien réelle. T° du jour : 100 °F.
Demain, c’est Yosemite que l’on visite. À 500 km nord de Los Angeles et 300 km est de San Francisco, premier site protégé dès 1864. En pleine Sierra Nevada, son nom est dû à une tribu indienne, les Uzumatis, exterminés milieu 19 ème s. Sa particularité, les monolithes uniques au monde par leur taille.
En 2013, gigantesque incendie qui nécessita 4 semaines pour le maîtriser. Les vestiges du feu sont hélas bien présents dans la partie sud est.
Jeudi 20 juin, excellente nouvelle, l’eau coule à flots dans le parc de Yosemite.
Il y a eu beaucoup de neige cette année, 12 m à 3000 m d’altitude. L’entrée du parc côté Est cad Sierra Ne vada est d’ailleurs toujours fermée pour cette raison. Verdure, forêt, cascades, rivières, neige ont fait cette journée rafraîchissante au sens propre comme au figuré. On a fait une rando pour approcher la cascade Vernal puis la cascade Nevada.
Une boucle de 10 km. On s’est fait tremper car le sentier longe la cascade Vernal qui nous asperge alors copieusement.
La nature est magnifique, une fois de plus.
Demain, à nous San Francisco dit Frisco. On devrait avoir des températures plus agréables. Arrivés pour 3 nuits, du 21 au 24 juin, dans cette ville et sommes décidés à en découvrir un max avec les conseils de notre amie Marie qui a vécu 10 ans ici et de Sam qui adore SF. Notre hôtel situé sur la fameuse rue Lombard nous met tout de suite dans l’ambiance avec la pente raide qui serpente.
Puis Chinatown et North beach, le quartier italien pour diner chez Pinocchio, d’excellentes ‘pastas’. Jojo, moins bonnes ;-). Petit tour à la librairie City lights bookstore. Lieu magique, où il est noté dans la vitrine que l’on peut venir se cultiver 14 h / jour … prendre une chaise et lire.
Résumons : Objectif n°1 voir le Golden Gate bridge.
Ce samedi 22 juin au matin, il est en plein fog mais on aura la chance de pouvoir le voir en fin de matinée. C’est à vélo qu’on le traverse pour pousser jusqu’à Sausalito. On se rappelle une émission ‘Échappées belles sur SF’ où nous avions vu des maisons flottantes. On a cherché mais fini par les trouver. Merveilleux havre de tranquillité fleuri.
Alors le vélo pour visiter, c’est bien mais à un détail près dans cette ville, nommée : ‘la ville aux 40 collines’. Donc, la journée sera très sportive car il y a aussi une autre contrainte, le vent. Déjeuner à Fisherman’s Warf avec musiciens dans les rues animées. On poussera la bicyclette jusqu’à Golden Gate square, un peu déçus car le parc se partage avec les voitures. Dans ce square, plusieurs musées avec une expo Gauguin de plus au musée d’art mais on n’a pas le temps. Il faut rendre les vélos à 18h. Au final, au moins 60 km pour ce 1er jour. On termine rue Polsk, au bar lounge ‘La Folie‘ tenu par 2 amis français de Marie. Ils ont aussi un restau gastro à côté. On se contente des tapas exquises. Heureux de trouver enfin une nourriture que l’on apprécie.
Dimanche 23, on se passera de vélo pour parcourir la Coit Tower, l’embarcadère, le ferry building, la Market street, le quartier Castro et la maison bleue adossée à la colline.
On quitte SF demain pour Los Angeles où nous prendrons l’avion de retour à la maison ce mercredi. Très heureux de retrouver notre famille et nos amis, cependant une page se tourne, notre projet est terminé et il faut quitter cette vie de bohème que nous chérissons tant.
Alors SF, ce que nous en pensons. C’est une ville agréable où les maisons nous ont totalement séduits, des petits bijoux. Beaucoup de fleurs avec leurs senteurs qui nous ont embaumés. Par contre, la proximité avec la Silicon Valley fait que le prix de l’immobilier a terriblement augmenté. On nous l’a expliqué et nous l’avons lu.
À San Francisco, le loyer médian pour un deux-pièces avoisine les 3700 dollars par mois (près de 3300 euros), le plus élevé aux États-Unis.
C’est dramatique, les propriétaires du restau gastro nous ont dit que le personnel ne pouvait plus se loger en ville. Cela a de sévères répercussions sur leur activité qui est en baisse de régime. Autre conséquence directe, encore plus de sans abris dans la rue. C’est très triste à voir.
Las Vegas, de Springdale par la ‘vallée du feu‘, on a compris en arrivant pourquoi un tel nom.
On traverse le parc sans arrêt et sans couper la clim. Arrivée à Las Vegas même constat chaud chaud chaud. Météo : 105 °F (41°)
On lit qu’il fait aussi chaud ici qu’à Khartoum au Soudan.
Il faudra attendre la fin d’aprem pour une sortie sur le Strip (Se mettre tout nu, en anglais. Au sens figuré, of course), avenue principale de cette ville délire. On retrouve Paris,
Bellagio, Venise, Rome, New York
Les pyramides … et les hôtels mythiques comme le Césars Palace, le Bellagio. Ce dernier est le cadre du film Ocean’s Eleven sorti en 2001.
Ville des records, sur les 10 plus grands hôtels au monde, Las Vegas en compte 6 dont le Vénitian avec 7000 chambres. Pour nous, c’est le Tuscany plus modeste avec 706
chambres seulement et surtout une hauteur de 3 étages qui rend le séjour plus romantique.
Soirée de ce 11 juin, avec un couple de français de Royan rencontrés il y a 2 jours à Zion Canyon. C’est plus sympa à plusieurs.
Le NEVADA, étonnant cet état, vaste désert rocheux, né avec la guerre de sécession et la ruée vers l’or en Californie. C’est alors la barrière à franchir pour accéder au filon. En 1931, en pleine prohibition, le NEVADA légalise le jeu, autorise les mariages éclairs et tolère la prostitution. On apprend que les divorces se font aussi. Le délai est plus long, environ 45 jours. Ça tombe bien, on est pressés, alors non merci. Alors oui finalement cette étape est appréciée. L’ambiance bonne enfant, l’architecture époustouflante des différents hôtels, la décoration raffinée
auront su nous charmer. Un petit détour, nous permet d’admirer un chef d’oeuvre méconnu, la clinique neurologique, ‘Le Lou Revu Center for Brain Health‘ construite par Frank Gehry (architecte renommé de notre fondation Vuitton à Neuilly, du musée Guggenheim à Bilbao, … ). Libre interprétation de la forme du cerveau.
On en a profité pour lire le parcours de cet architecte si talentueux, c’est épatant. Ici.
Jeudi 13 juin, fin de journée à Venise. Tout est là.
Les casinos traversés sont plein. On ne connait pas les règles de tous ces jeux, alors on regarde intrigués les passionnés jouer si sérieusement cependant pas le droit de photographier les joueurs. On peut le comprendre 😉
Vendredi 14 juin, on quitte Las Vegaspour une halte à Amargosa avant de traverser la ‘Death Valley‘. Motel en plein désert ambiance cowboy. Une mare à l’arrière donné un peu de fraîcheur en fin de journée.
On entre dans un saloon où est installé un casino. C’est vrai que nous sommes encore dans le NEVADA, alors normal. Autre constante, il fait toujours chaud chaud chaud, 105 °F.
La vallée de la mort, sillon le plus profond de l’hémisphère nord qui s’enfonce à 86 m sous le niveau de la mer. 13 354 km2 soit le plus grand parc national des USA. L’année 1913 record absolu de chaleur sur terre 57°. Montagnes et mer de sel, canyons et dunes. Anecdote, il abrite l’oiseau bip-bip du dessin animé. Samedi 15 juin, lever à 4h30 pour traverser ce désert à la fraîche, on fera 3 arrêts.
– Zabristie point au lever du soleil. Phénomènes géologiques qui offre une roche allant du vert à l’orange en passant par le rose.
– Artist’s Drive, amphithéâtre naturel dont les pigments naturels ont coloré la pierre volcanique.
– Mesquite Flat Sand Dunes, véritable morceau de Sahara. 15 mn pour rejoindre une dune puis vite la clim de l’Impala.
On ne fera rien de plus afin de sortir dès que possible de la chaleur. Dimanche 16 juin, route jusqu’à Séquoia park. Pique nique au bord du lac Isabella.
Idéal de faire la route au printemps, des fleurs mauves recouvrent les collines.
Lundi 3 juin, la route de Moab à Torrey, environ 250 km, nous a offert un festival de couleurs. Les roches plus les fleurs, quelle chance d’être là au printemps.
On a suivi assez longtemps la Frémont River jusqu’à Torrey.
Ce soir, c’est une cabane de cow boy en pleine nature qui nous comble de bonheur.
Alors Torrey, on adore. Comme Moab, oasis verte entre les montagnes rouges, blanches, grises, ocres … la preuve, on a trouvé un peintre installé devant son chevalet.
Plus d’arbres dans la ville mais surtout moins de monde. Ville western, beaucoup de charme que cela soit à l’hôtel ou au saloon. Les gens sont adorables. Nous sommes là pour le parc Capitol Reef que nous avons traversé ce matin en roulant dans la vallée dominée par des falaises en surplomb
puis balade jusqu’à Butch Cassidy Arch. Arche à flanc de falaise qui doit son nom au célèbre Butch Cassidy qui se serait caché à plusieurs reprises dans le canyon local, Grand Wash. Une vidéo YouTube vous transporte sur le chemin de cette rando comme si vous y étiez voir pour partager .
La visite au syndicat d’initiative nous a appris que des pumas errent à la fois dans le désert et dans les montagnes. Les consignes de securité étaient données au cas où … rassurant non !
Concernant la géologie à Capitol Reef, ce qui est particulier, c’est le pli de la croûte terrestre qui s’étend sur 160 km. Pli créé au fil des temps par 3 processus simultanés : le dépôt, l’élévation et l’érosion. Pli, flagrant à l’œil car les couches ne sont plus horizontales.
En 1880, les pionniers de cette région sont les mormons, qui ont planté des vergers le long de la Fremont river. Ce soir, nous sommes dans un petit hôtel, 6 chambres, tenu par des mormons. C’est une maison en bois spacieuse. Dans le salon, on peut même emprunter une bible, Bin non merci.
Mercredi 5 juin, route de Capitol Reef parc à Bryce Canyon parc soit 200 km via la route scenic 12. Ça y est … On a vu la neige de près alors qu’elle ne nous a pas quittés de loin depuis Los Angeles.
Nous avons traversé le parc Escalande, dernier inscrit sur la liste et non encore formaté pour l’accueil des touristes. Soit plus sauvage, quel plaisir.
On a même croisé un lac, cela faisait longtemps que nous n’étions qu’entre sommets.
Demain Bryce Canyon parc, ça va être beau … n’est-ce pas Jack que c’est ‘the best ;-)’ ?
Jeudi 6 juin, lever à 5h30 pour descendre dans le canyon dès 6h30. Plus tard, on craignait le monde à l’entrée du parc et la chaleur. Avec cet horaire, tout est parfait et de plus, une belle lumière qui accentue les tons d’ocre des pinacles. Depuis ‘Bryce point’, altitude 2539 m, on descend dans le canyon soit 9 km et dénivelé de 500 m.
Le sentier dans le canyon Bryce lors du trail Peekaboo Loop.
Une expo à l’entrée du parc explique la formation des pinacles (hoodos en anglais) et les lieux dans le monde où ces particularités géologiques existent. Ainsi, on a appris qu’en France dans les Alpes de haute Provence, on peut admirer les Demoiselles Coiffées de Pontis. On se promet d’y faireun petit tour, un de ces prochains jours.
La rando jusqu’à la ‘grotte moussue’ longe la Bryce river en partie canalisée par les pionniers mormons en 1880.
Vendredi 7 juin, c’est en VTT que nous avons emprunté les pistes du parc pour rejoindre un lac.
Samedi 8 juin, Bernard raconte notre petite aventure sur le trajet :
Quand sur le bord de notre route entre Bryce canyon et Springdale au parc de Zion, nous apercevons un panneau indiquant ‘Mystic River – Truites fraîches’. Je me lance sur les freins de notre Chevrolet Impala, j’opère un demi tour et nous nous garons près d’un cabanon avec tables et parasols. Un couple sympa nous accueille et avec notre anglais niveau collège, nous expliquons notre goût prononcé pour les truites. No warries. Le monsieur nous annonce juste qu’il faut les pêcher, c’est le principe. Avec Fred, on se regarde et bien OK. Allons-y. Me voilà avec lancé et moulinet, le monsieur met un appât sur l’hameçon et me demande si j’ai déjà pêché. Oui, bien-sûr une fois en Nouvelle-Zélande avec mon ami Thierry. Il me montre comment faire et ça me revient. Je lance et lui demande si ça mord bien. Oui, très bien. Je suis confiant en me rappelant les 25 kg pris en 2 heures à 2 en NZ. Tout de suite des touches, je suis confiant.
L’appât est mangé une fois puis deux, une troisième fois. Je ferre un peu fort sûrement, et toujours rien de pendu sur ma ligne. L’hameçon accroche un peu le fond pas vraiment profond pourtant, plusieurs fois mais plus de touches. Le monsieur s’inquiète et me demande s’il peut tenter lui-même. Rien. Le temps passe et patiemment, je veux insister. Je reprends mais au bout d’une heure, je dois admettre que nous allons commander des hot-dog. Ce que nous faisons pour combler notre faim qui était bien réelle à 14h.
Trois prochaines journée à Springale, oasis verdoyante au fond d’une vallée bordée de falaises colorées, pour découvrir le parc de Zion où coule la Virgin River.
Dimanche 9 juin, ‘Sand Bench trail‘, de 12 km dans le parc de Zion Canyon. Cette rando, nous a permis de longer la Virgin River au départ puis de prendre de la hauteur. Cependant, Sand = sable, soit cette balade s’est faite dans le sable, ce qui signifie que c’est moins facile. Surtout que nous partageons le sentier avec des cavaliers sur des chevaux qui malmènent le sol. Bref, pas facile mais tellement beau. Des fleurs bordent le sentier sur tout le trajet et le paysage est superbe.
Lundi 10 mai, lever 6h pour ‘Angels Landing trail’. 8,7 km mais 500 m de dénivelé, on craint la chaleur et le monde. La météo annonce 4° de plus qu’hier soit 34°. La plupart des balades sont fermées dans ce parc car c’est la fonte des neiges et certains sentiers ont subi des éboulements cet hiver.
Nous aurons effectivement trop de monde sur l’a dernière partie, très escarpée. On poursuivra la sentier sur ‘West Rim trail’. Superbe vue tout le long et cette surface si particulière ici pour les flans des montagnes.
On passera dans un canyon très étroit.
A la différence d’hier, le sol sera dur car le sable est compacté. C’est beau et tellement plus facile pour avancer.
Repos tout l’après-midi …
Résumé de nos randos à Zion Parc.
A savoir pas de voitures dans ce parc, le seul accès se fait par bus gratuits mis à disposition. Excellente idée.
Demain, on quitte Springdale, où se trouvait notre hôtel afin de visiter Zion Canyon parc, pour se rendre à Las Vegas. On a tellement de choses à découvrir, paraît-il ?