abrite les plus incroyables villages abandonnés du Sud-Ouest, très bien préservés sous des auvents rocheux. En 1888, 2 cowboys de Mancos sont tombés par hasard sur Cliff Palace village alors qu’ils s’occupaient du bétail. En 1890, Frédérick Chapin, montagnard expérimenté lança une corde et descendit la falaise pour explorer. Travail herculéen pour bâtir ces maisons à flanc de falaise sachant qu’il fallait casser les rochers et aller chercher l’eau dans la vallée.
Mesa Verde soit table verte, nom donné par les espagnols au 17ème s, fut occupé par les Ancient Pueblos dès 550.
Les champs cultivés étaient sur le plateau supérieur. Plusieurs milliers de personnes vivaient alors à Mesa Verde entre 1200 et 1300. On ne connait que peu de choses si ce n’est qu’ils célébraient les cérémonies religieuses dans des kivas, habitations semi-troglodytiques.
Lundi 27 mai, memorial day aux USA. C’est toujours le dernier lundi de mai, ce jour est férié. Ce qui explique que nous avons trouvé pas mal de visiteurs au parc de Mesa Verde. Visitz de Chapon Mesa Museum, créé en 1917, dans une simple cabane. Puis, il s’est agrandi depuis et présente les objets issus des fouilles du parc. Des mises en situation montrent l’évolution de l’habitat depuis la préhistoire.
Au départ de ce musée, randonnée ‘Petroglyph Point’ sur un sentier étroit le long d’une falaise
qui nous a permis de surplomber les canyons
et de profiter de pétroglyphes.
En fin de journée, visite guidée avec un ranger. Démarche obligatoire pour approcher un village pueblo. C’est le plus beau que nous avons vu, Cliff Palace.
A l’an 1300, les pueblos sont partis ? Les anneaux d’arbres analysés montrent une grande sécheresse à la fin des années 1200. Certains archéologues ont trouvé des preuves de conflits sociaux qui étaient peut être dus à l’augmentation des pressions environnementales ? Bref, ils ont migré vers le nord de l’Arizona et le Nouveau Mexique.
Mardi 28 mai, partie Est du parc Mesa Verde. Rando ‘Longue House’ de 10 km où on a pu à nouveau apercevoir des ruines de villages sur les falaises. Un gigantesque incendie à détruit en 2006, une grande partie des arbres du parc mais la nature reprend le dessus.
Il a neigé à nouveau sur les massifs du Colorado. Nous avons appris ce matin au petit déjeuner que du coup, les stations de ski avaient repoussé la date de fermeture. Amazing !.
On a croisé une cellule immatriculée en Hollande.
Chut ! Surtout ne pas le dire à notre roulotte. Elle serait trop vexée de ne pas avoir participé à ce trip 2 alors que d’autres roulottes moins équipées ont fait le voyage.
Jeudi 30 mai, Arches National parc, cela serait environ 2000 arches comptabilisées. On en a vu une quinzaine et pour cela, rando de 12 km.
Alors, il a fallu se lever. Au syndicat d’initiatives local, la charmante dame nous a conseillé d’entrer dans le parc avant 7h30 afin d’éviter la cohue. Soit réveil-matin à 6h00, et Bin on avait oublié. Ce n’est pas facile après si longtemps sans contraintes matinales mais cela valait vraiment la peine de faire l’effort. Les arches ont toutes un nom et des formes différentes. Nos préférées.
La visite n’est pas terminée, nous avons la chance de pouvoir y retourner demain.
Un petit mot sur Moab, ville animée, serait ‘la Mecque des loisirs’. Ilot de verdure au milieu du désert dans un cirque de montagnes rougeoyantes au bord du Colorado,
fondée au 19 ème s par des mormons. Elle est longtemps connue pour ses vergers avant la découverte d’uranium en 1950. Aujourd’hui, c’est surtout le tourisme pour le rafting, l’escalade, VTT et sports mécaniques. Les véhicules qui circulent dans la ville sont tous plus équipés les uns que les autres.
Vendredi 31 mai, jour 2 à Arches parc. Plusieurs balades nous permettent d’atteindre de nouvelles arches, Delicate (à voir sous toutes les coutures), Sand, Broken, Tapestry, Puthole. Le chemin à suivre est balisé par des cairns que parfois on s’amuse à rechercher.
Suite du sentier précédent.
Quelle surprise à chaque fois ces dédales de rochers rouges. Ici à nouveau au loin, les sommets enneigés.
Après les maisons d’indiens, ce sont les maisons des cowboys que nous admirons. Celle-ci, ranch de la famille Wolfe, qui s’est établie ici en 1888.
Journée Cowboy jusqu’au bout puisque que nous avons passé la soirée aux arènes de moab pour un spectacle de rodéo. Tradition locale autour de mustangs sauvages et taureaux de chasse. 3 heures d’un vrai show à l’américaine. On a pu bénéficier de toutes les explications nécessaires car nous étions en compagnie d’un couple du Kansas venu dans la région pour la pratique du VTT. Ca tombe bien, ils avaient envie de parler français qu’ils n’avaient pas parlé depuis longtemps. Génial.
Monte de taureau, aucun cow boy n’a tenu les 8 secondes nécessaires pour gagner.
Selle Bronx Équitation, événement de rodéo le plus difficile à maîtriser (parole de cow boy). Chaque mouvement effectué par le cavalier doit être synchronisé avec le mouvement du cheval.
Samedi 1er juin, ce mois de juin qui nous semblait si loin, est entamé. Nous le savons, tout le monde nous le dit. Bientôt le retour, il faut en profiter. Rassurez-vous, c’est ce que l’on fait. Au quotidien, on croque, on savoure, on apprécie tout, tout. Un peu frustrés dans ce grand pays de loisirs de ne pas disposer de notre roulotte, elle serait tellement à sa place. C’est un petit bout de Canyonlands, parc de 1336 km2, que nous arpentons ce samedi. Le parc est traversé par le Colorado river et la Green river qui se rejoigne de façon à former une presqu’île ‘Island in the Sky‘. Aucun pont, ainsi cela peut faire très vite de grandes distances pour rejoindre un point à un autre. Cela serait dans ce parc que l’on trouve les lieux les plus isolés des États-Unis .
Anecdotes du parc :
En 2003, c’est dans ce parc que se déroula l’accident d’Aron Ralston, au terme duquel il dut se couper un bras pour survivre.
La dernière scène du film ‘Thelma et Louise’, lorsqu’à bord de leur cabriolet, elles sautent de la falaise est tournée à ‘Dead Horse Point‘ (méandre du Colorado au nord du parc).
Dimanche 2 juin, on longe depuis l’hôtel le Colorado puis on grimpe pour admirer la vue.
Nous marchions sur des grandes dalles de pierre lorsque des véhicules tout terrain, super équipés, nous ont doublés. Impressionnant !
On aurait pu s’attendre à cette rencontre car sur le panneau au départ du trail, était inscrit.
Hiking, Biking, Jeeping 😉
Demain, nous quittons Moab et tous ses joujoux… RDV à Capitol Reef, Utah.
Mardi 21 mai, départ de Page pour Monument Valley avec un arrêt à Navajo National Monument. C’est une réserve d’habitations troglodytes de la civilisation Anasazi, datées du 13ème s. Il est possible de s’approcher du village de Betatakin mais pas de visites pour la protection du patrimoine. Les indiens Hopi, ancêtres des Navajos se sont ainsi mis ainsi à l’abri des variations été/hiver de températures.
Arrivée au motel San Juan à Mexicanhat.
Soirée au bar du motel plus que sympa avec de nombreux français pour la plupart motards et lyonnais. What else ? Là, on apprendra que la neige n’a pas permis ces 2 derniers jours, les visites de parcs aux alentours dont Grand Canyon. Quelle chance on a eue. Le nom Mexicanhat est en lien avec le sommet voisin qui ressemble de loin à un chapeau mexicain.
Mardi matin 22 mai, il fait un temps gris, froid (45 F au réveil). Bernard est trop content de ne pas avoir cédé à la tentation du 2 roues pour faire ce petit tour dans l’ouest américain. La visite de Monument Valley est remise à demain. Jeudi 23, réveil avec la pluie puis le temps s’éclaircit. Direction Monument Valley. La visite se fait en suivant un circuit de 28 km avec sa voiture entre les monuments de la vallée.
Peu de monde. C’est avec émotion que l’on circule dans ce décor de western. On a découvert la différence entre les 3 types de formation.
Mesa : Première étape de l’érosion. Rocher qui ressemble à une table, stable et large.
Butte : Seconde étape de l’érosion, résultat du vent et de l’eau. Rocher plus petit que mesa.
Spire : Stade final de l’érosion. La formation rocheuse devient plus étroite.
A savoir, tous les monuments de Monument Valley portent un nom.
On reviendra demain pour le coucher du soleil et la balade à pied car trop de vent ce jeudi 23 mai après-midi.
Vendredi 24 mai, journée ensoleillée, idéale pour se promener autour des monuments de la vallée.
Puis le coucher de soleil que l’on attendait, WAOUH !
Canyon de Chelly, Samedi 25 mai. Réserve navajo, le canyon est plus petit que Grand Canyon mais la vallée est plus large.
On apercoit d’en haut des arbres et de nombreuses ruines de villages indiens pueblos qui s’appuient sur des parois rocheuses. Nous descendons dans la vallée par un chemin taillé dans la falaises, très souvent les marches d’escaliers sont faites dans le rocher.
Pas possible de s’approcher plus près des ruines pour des raisons de sécurité. On devrait pouvoir en visiter au prochain canyon, Mesa Verde.
Ces villages datent de 300 à 1300, la vallée n’est plus que très peu habitée. Un bivouac ici avec notre cellule nous aurait bien fait plaisir. Anecdote du jour : quelques touristes sur les sites visités, essentiellement des navajos, c’est sympa. Nous discutons parfois avec eux. Ils nous demandent souvent d’où l’on vient. Aujourd’hui, une dame navajo a donné ses boucles d’oreilles à Fred après les avoir otées. Boucles typiques de l’artisanat navajo. Beau geste d’amitié.
Du 26 au 29 mai.
Sur le trajet, on passe par l’état ‘New Mexico‘, plateau désertique avec des chevaux et quelques maisons par ci par là. Les montagnes du Colorado au loin sont enneigées.
A Monument Valley, une exposition sur le rôle des navajos pendant la seconde guerre mondiale, nous en a appris long sur ce sujet méconnu pour nous. Extrait d’un article de presse française sur le sujet paru lors du décès du dernier ‘Code talker’ décédé dans son sommeil à 93 ans en 2014 :
Durant le conflit, près de 400 Amérindiens navajos ont combattu dans le Pacifique en tant que « code talkers ». Soldats recrutés pour transmettre les informations codées dans leur langue navajo, complexe, tonale et non ecrite. Dans leur langue, il était parfois nécessaire de transcrire certains mots avec des expressions du quotidien, faute d’équivalents. « Avion » était ainsi traduit par « oiseau », et « bombardier » par « oiseau enceinte ». Le code navajo attribuait par ailleurs un mot indien pour chaque lettre de l’alphabet latin. Le mot « moasi », qui renvoie au « chat », était ainsi utilisé pour désigner la lettre « C ». Ce code resta classifié jusque dans les années 80 car l’armée américaine estimait qu’il pouvait de nouveau servir en cas de guerre. D’autres indiens des tribus Choctaws, Comanches et Seminoles ont aussi été chargés de transmettre dans leur langue des messages codés durant la Seconde Guerre mondiale.
La Californie, lundi 13 mai, départ de Brisbane à 10h AM arrivée à Los Angeles à 6h AM même jour. L’explication est que nous passons le méridien de changement de date. En bref, nous avons vécu 2 fois ce lundi 13 mai. Génial. Alors non, fausse bonne idée. Pas génial du tout ce lundi 13 mai * 2. Autant le 1er lundi 13 dans l’avion s’est passé au mieux grâce à la cie Quantas mais le 2nd lundi 13 … Fred totalement out, zombie. On s’en est sorti quand même pour récupérer la voituuure, trouver une carte SIM AT&T, rouler jusqu’à l’hôtel. Et pourtant que de changements dans les systèmes de mesure utilisés.
1 galon = 3,8 litres
1 mile = 1,6 km
1 pied = 30,48 cm
1 dollar USA = 0,9 €
1 Fahrenheit = alors là ça se corse. La conversion n’est pas simple. Mais on peut approcher la valeur sans trop de calculs, supprimez simplement 30 de la valeur en Fahrenheit, puis deux fois moins.
Programme de la semaine sur carte :
Une nuit réparatrice de 10h et la forme est revenue. Le bain dans la piscine de l’hôtel au réveil a fortement contribué. Bref, on a repris la route en forme, non mais !
Alors la voiture, le driver s’est fait plaisir, une Chevrolet Impala V6.
Puissance et grand coffre sont les arguments 🙂 Après 200 km, on ajoute le confort. Garder l’idée cependant de ne pas quitter la route. C’est plutôt un ENORME inconvénient. L’aventure est le plus souvent loin du goudron. Mardi 14 mai, direction Grand canyon, une petite visite de Los Angeles se fera à la fin de la boucle. On est quand même passés par Venicebeach sur les conseils de Sam. A voir même s’il faudra revenir en soirée pour l’animation. Les maisons sur les canaux ont toutes un jardin fleuri charmant.
De hauts sommets entourent Los Angeles. En quittant la ville, on a aperçu des neiges éternelles. Il est vrai que la Sierra Nevada n’est qu’à ~ 300 km avec le mont Whitney culminant à 4 421 m.
Assez surprenant vu la chaleur. Cet apres-midi, le tableau de bord de l’Impala affiche une température de 100. On vous rassure, il s’agit de Fahrenheit soit si l’on applique la règle précédente (97-30)/2 soit ~ 35°. Très vite le paysage se transforme en un désert semi désertique. Paysage que nous apprécions et connaissons car similaire aux étendues du Kazakhstan.
Mercredi 14 mai, réveil à Kingman en Arizona. Ville étape paumée dans le désert entre Los Angeles et GrandCanyon. Elle est traversée par la mythique route 66, un musée lui est même consacrée avec vielles voitures et motos. La route 66 a été créée de 1926 à 1938 pour relier Chicago à Los Angeles.
Anecdote sur la ville : Le premier contact entre les humains et les extra-terrestres dans le film Mars Attacks! a été tourné dans les parages.
Grand Canyon mercredi 15 en fin de journée, on se précipite pour voir le coucher du soleil.
Même si les nuages font que les couleurs ne sont pas au top, WAOUH. C’est certain, demain, on descendra dans la canyon pour apercevoir le Colorado qui a sculpté un tel paysage. Après qqs recherches, on a trouvé la rando
Bright Angel qui descend jusqu’au fond du canyon sur les rives du Colorado avec une option point de vue au 2/3 Du parcours pour bénéficier du panorama sur le fleuve.
A moins de démarrer la balade avant le lever du soleil, l’aller-retour de 12h jusqu’au fond du canyon se fait sur 2 jours. De plus, il faut demander une autorisation pour dormir dans le parc.
Jeudi matin 16 mai, on prend l’option point de vue, nous mettrons 5h30 pour 20 km et un dénivelé de 800 m. Bien fourbus par la journée mais on en a pris plein les yeux.
Le fleuve Colorado, long de 2334 km, prend sa source dans les montagnes Rocheuses de l’État du Colorado et termine au Mexique.
Grand Canyon, vendredi 17 mai, autre rando qui domine sur 12 km le Colorado. A chaque détour, nouveau panorama et WAOUH.
Samedi 18 mai, la route jusqu’au lac Powell permet le surplomb du petit Colorado river. Lumière idéale en soirée pour admirer au coucher du soleil les différents ocres du Glen Canyon.
Page, ville au bord du lac, est sans autre intérêt que de nous héberger pour ces 3 prochains jours afin de visiter les canyons locaux. A Antelope Canyon, Upper et Lower sont 2 réserves gérées par les navajos. Ces étroits défilés se découvrent à pied.
Ce dimanche 19 mai, Lower est au programme. Tout est sous contrôle… la visite dure 1 heure. Beaucoup de monde, trop à notre goût. Incontournable cependant pour traverser la faille dans sa longueur. Faille très étroite où parfois il faut se déplacer de profil pour avancer.
De nombreuses échelles tarabiscotées pour descendre et remonter de la faille.
Ce sable compacté ainsi est l’oeuvre de l’eau et du vent. Impression d’être tombé dans un paquet de berlingots. D’ailleurs quel bon souvenir d’enfance, ces berlingots.
Notre guide, une jeune navajo, est très pro.
Il propose même ses conseils pour cadrer les meilleures photos et repérer ainsi les formes sculptées par la nature.
Le lac Powell, à cheval sur l’Utah et l’Arizona est un lac artificiel créé par le barrage du Glen Canyon sur le Colorado.
Il a fallu 17 ans pour remplir ce lac après la construction du barrage achevée en 1963, ce qui en dit long sur sa superficie, 655 km2. John Powell (1834-1902) mena la première expédition pour cartographier le Colorado. Avec 4 canots et 9 compagnons, il descendit une grande partie (1760 km) du Colorado entre mai et août 1869. Soit 150 ans, c’est donc tout récent. Un mouvement écologique, le Sierra Club, demande la destruction du barrage car il provoque l’ensablement du fleuve et pertube les écosystèmes. Ensablement, régulé autrefois par les crues naturelles mais jugées à l’époque trop destructrices. Premier succès de ce mouvement, en 2008, le barrage a été ouvert pendant 3 jours.
Un spectacle de jonglage en guise de danse de la pluie. On aurait préféré la version soleil car temps plus que maussade.
Alors la pluie, on l’a bien eue et on ne sait pas si c’est en lien avec une autre danse des navajos mais on a même eu de la grêle ce lundi matin 20 mai. Après midi plus calme qui nous a permis de nous rendre sur un spectaculaire méandre du Colorado en forme de fer à cheval.
Puis balade le long du lac Powell, on a pu grimper facilement pour mieux admirer le paysage car le sable compacté par le vent et l’eau crée de petites marches qui facilitent la grimpette.
Encore une journée épatante entre lacs et sommets.
Demain, on quitte Page pour Monument Valley. On peut presque dire à regret, alors qu’à l’arrivée nous étions plutot mitigés à l’idée de rester qqs jours dans cette ville en plein désert. La région et son lac offrent de nombreuses activités, on aurait aimé essayer la location de péniches sur le lac Powell.
Lundi 6 mai, Byron bay, station balnéaire réputée pour offrir entre juin et novembre, la possibilité d’apercevoir des baleines à bosse. Dommage.
Froid dans le dos pour les nageurs de Bondi beach, en lisant la presse australienne ce matin.
Sydney: Un requin filmé à quelques mètres des nageurs à Bondi Beach. Lire ici
On a pu papoter sur la route avec deux jeunes cyclistes lyonnais. Beau périple sur leur vélo depuis septembre en passant par la Turquie, Israël, l’Asie puis l’Australie. Nous sommes totalement épatés devant tant de kilomètres parcourus sur un 2 roues.
Coucher de soleil sur la rivière Richmond, ce lundi 6 mai.
Avec son phare situé au point le plus à l’est de l’Australie,
Byron Bay, Mecque des surfeurs,
a la réputation d’être « The coooolest place in Australia ». On confirme, ambiance so funky … Les premiers surfeurs sont arrivés là en 1950, suivis quelque temps plus tard par une communauté hippie. La préservation de l’environnement s’inscrit comme l’un des objectifs majeur de la mairie d’où le slogan inscrit un peu partout dans la ville. « Dont spoil us, we will spoil you » (ne pas nous pourrir, nous vous gâterons). Le verbe spoil a un double sens, pourrir/gâter.
Plus qu’ailleurs, les habitants de cette petite ville finissent leurs phrases par « no worries ! » ( pas d’inquiétude !).
Alors là, à Byron Bay, on est vraiment bien. Trop tranquilles ce jeudi matin 9 mai, du coup on reste un jour de plus. La plage de sable blanc à toute heure est tellement agréable, elle est située en ville mais aucune construction. Le soir, musicien à chaque coin de rues, de plages.
Vendredi 10 mai PM, on arrive dans l’état de Queensland, surnommé « Sunshine State ». Zone tempérée au sud et tropicale au nord, soleil et douces températures toute l’année. La Grande Barrière de corail s’étend sur 2600 km et abrite un paradis pour la faune et la flore, pour une fois une excellente nouvelle concernant notre environnement. Ces 2 mois en Australie nous auront permis de passer par les 6 états.
Gold Coast, dernière halte avant Brisbane. Alors Gold Coast, c’est l’anti Byron Bay. Byron Bay a choisi de conserver sa côte, aucune construction version écologique. Gold Coast est un ensemble de gratte-ciel le long de la plage ainsi que de centres commerciaux et boites de nuit, version super-urbarnisation. Le guide du routard nous invite à passer notre chemin, on a choisi de voir pour une soirée. La balade sur la plage en fin de journée confirme que cette découverte est une bonne idée car l’ambiance est particulière avec les buildings éclairés même si on préfère de loin ces 3 derniers jours à Byron Bay.
Ce que l’on retrouve un peu partout en Australie et qui est fort sympa, ce sont des photos d’archive des lieux. Ici, c’est la plage de la photo précèdente en 1960.
A savoir, plus on remonte vers le nord, plus les températures augmentent. On ne s’en plaint pas car certaines soirées ont été plutôt fraîches dans le sud. Ce 10 mai, cela sera 28° au thermomètre et sur le GPS. Nous avons atteint la latitude de 28° sud. Demain, Brisbane où il est prévu de rendre le camping car, de boucler les valises … lundi 13 mai, décollage pour l’Amérique plus précisément Los Angeles. Un peu plus de 12h de vol.
La plage en ville ce samedi 11 mai au matin pour un jogging et une rencontre improbable. Un pélican, oiseau qui d’habitude se tient plutôt éloigné de la présence humaine. Surprenant ! L’explication, c’est son copain pêcheur qui nous l’a fournie … C’est un rituel. Lorsque la pêche est bonne, il lui offre quelques poissons. Le pélican suit le pêcheur le long de la plage en attendant une petite récompense. Quel bon moment à les regarder. A savoir, où est ce pélican le reste du temps ? Comment sait-il que le pêcheur est là ? Pas de réponses. En recherchant des informations sur le pélican et l’homme, on a découvert une tradition au Japon, où les pêcheurs utilisent un pélican apprivoisé pour tuer les poissons après lui avoir noué un cordon autour du gosier afin qu’il n’avale pas la prise.
Au programme de la semaine, camping de Sydney pour 4 nuits puis les montagnes bleues en direction de Brisbane.
L’Opéra de Sydney a été inauguré par la reine Élisabeth II le 20 octobre 1973. Mais la construction de cet édifice, emblématique de tout un pays, n’a pas été sans heurts. Quelques dates :
1954 « Nous avons besoin d’un opéra ».
1957 L’annonce du vainqueur du concours d’architecte. C’est le danois Jorn Utzon qui est choisi.
1959-1966 La construction. Tout comme son design, la construction de l’Opéra fait l’objet de nombreuses controverses.
1966 La démission de Jorn Utzon.
1973 Fin des travaux. La date de fin de travaux initiale était fixée au 26 janvier 1963… L’édifice aura coûté 102 millions AU$ au lieu des 7 millions AU$ estimés. Mais quel résultat.
Balade au jardin botanique
et musée d’histoire de Sydney où on a pu en apprendre un peu plus sur la vie des aborigènes antérieure à l’arrivée des colons.
Mardi 30 avril, c’est à Bondibeach quartier de Sydney que nous devons aller. C’est LA plage de Sydney aussi fameuse que l’opéra et bien connue des surfeurs . Des australiens nous ont dit, ‘tout le monde connaît Bondibeach. Donc comme nous n’en avions même pas entendu parlé avant … 30 mn de bus + train, nous déposent sur la plage.
Retour vers Sydney centre ville, quartier des affaires, véritable petit Manhattan avec gratte-ciel et rues bondées en journée. Les beaux immeubles au style victorien restent là et bien intégrés.
La visite de la cathédrale sainte Marie se fait avec une certaine émotion car elle nous rappelle Notre Dame de Paris. Les vitraux sont resplendissants sous le soleil couchant.
Notre livre-guide nous explique que la création du Working Holiday Visa a permis de voir débarquer chaque année plusieurs dizaines de milliers de jeunes Européens en quête de fun et de boulot. Cet appel d’air a grandement aider à installer la notoriété de ce bout du monde encore méconnu de nombreux européens, il y a moins de 20 ans. A Lyon nous connaissons plusieurs jeunes qui ont profité de cette formule pour perfectionner leur anglais et ici nous en croisons souvent avec qui nous avons un petit échange en français que ce soit dans une boulangerie, une crêperie, à la pompe à essence, au pub ou autres. La remarque reste valable pour la Nouvelle-Zélande.
Autre constat après quelques discussions avec des australiens sur la vie ici. Moins de stress qu’en Europe, moins d’insécurité … En fait, ce qu’ils nous expliquent c’est que personne ne peut prétendre être d’origine d’Australie depuis longtemps alors il y a moins de tension. Un jeune arménien arrivant d’Alep depuis une dizaine d’années déjà, nous a dit avoir des voisins de nationalités différentes comme portugais, italien, grec … Un autre couple d’australiens avec qui nous avons sympathisé nous a dit venir de Hollande pour madame et d’Ukraine pour monsieur.
Dernier constat qui nous attriste, le sort des aborigènes. Ils sont invisibles dans ces grandes villes. Seul leur art est présent dans les musées ou chics galeries des centres villes.
Mercredi 1er mai, on a passé la journée au supershow outback-camping, que de jouets pour passer des jours heureux en pleine nature. Il a fallu courir à la fermeture pour attraper le dernier shuttle, on en a pris plein les yeux.
Modèle familial.
Ou plus petit.
Une journée de deuil pour ce blog en hommage à notre très grand ami Lucien, il a si souvent mis quelques gentils mots en commentaire. Il est incinéré ce matin à Lyon. Nous sommes en communion avec tous ses proches.
Partis de Sydney pour une fin de semaine à travers les montagnes bleues puis la Hunter vallée. Paysages de montagnes tout d’abord. Grandes falaises dans une roche ocre qui contrastent avec le vert/bleu des arbres.
La Hunter vallée est réputée pour ses vins de qualité. Nombreux domaines qui offrent des dégustations, nous nous sommes arrêtés mais ambiance trop touristique qui ne donne pas envie de s’eterniser sans parler des prix prohibitifs, dans les 80 $ la bouteille.
Arrivée à Port Macquariesur la côte Est ce samedi soir 4 mai, et 2 surprises … * on a vu des dauphins à l’embouchure de la rivière.
* un triathlon Ironman a lieu demain dimanche. Cela devrait être un beau spectacle. -> 3.8 km en mer + 180 km en vélo + un marathon soit 42,2 km. Dimanche 5 mai, ambiance sportive pour cet évènement de haut niveau. Dès 7h, les athlètes ont pris le départ. Nous avons pu les applaudir sur la partie vélo
et course.
A 15h le premier est arrivé soit un temps de 8h06 pour cet australien puis un français sur la 3ème marche du podium. Cocorico … Pour les filles, un anglaise en 9h12 suivie par une suissesse puis une américaine. Là, il est 20h et certains sont encore en course. Pour nous spectateurs, c’était une journée vraiment sympa dans cette petite ville où l’animation était au top. Au camping, on a pu voir en application toutes les propositions du super show camping que nous avons visité mercredi dernier. Nombreux équipés des derniers modèles de caravanes avec panneaux solaires et le reste.