Catégorie : – Du 1 au 7 oct



Atyraou et mer Caspienne

Traversée de la ville d’Oural, de belles maisons plus ou moins restaurées selon les quartiers.

Cette route, oh la la cette route. Sur les 500 kms, nous aurons encore environ 200 kms à nous faire secouer, malmener, virevolter, agiter, remuer … Nous étant, la roulotte et son contenu, Fred et Bernard 😉

Premiers frimas au bivouac du 30/09, le thermomètre indique -1°

La route de la ville d’Oural à Atyraou, située au bord de la mer Caspienne, longe le fleuve Oural mais sans nous offrir la possibilité de le croiser.

Nous décidons donc de quitter la route principale pour prendre un chemin de traverse afin d’apercevoir le fleuve. Et là, quelle belle surprise ! Les méandres et sur l’une d’elles, un bateau dans le soleil couchant. 

sur la route, toujours de belles rencontres que cela soit au café-resto, à la pompe à gasoil…

Puis arrivée à Atyraou, capitale du pétrole Kazakhe, à savoir  aussi l’altitude dans cette ville est inférieure au niveau des océans. 

Pour preuve

Nous resterons dans cette ville 4 jours pour la visiter puis partirons à l’Ouest direction Astrakan en Russie à 300 kms. 

Nos découvertes dans Atyraou

Et aussi, que l’Oural de 2.428 kms de long, altitude -28 m avec 2 affluents dont la rivière Or, est l’une des frontières géographiques entre l’Asie et l’Europe.

Pour preuve

Vendredi 5 oct, on redémarre direction Astrakhan, Russie, en profitant de la mer Caspienne que nous n’avons pas encore vue. Atyraou est située à 30 kms, le delta est marécageux de plus avec une activité pétrolière.

Habituellement, lorsque nous voulons voir la mer/aller à la mer, c’est simple. Soit on prend une carte routière, soit on connait un joli coin mais dans tous les cas, on arrive à une plage. Au Kazakhstan, 2 mers, Aral et Caspienne, et bien pour ces 2 mers, c’est compliqué d’accéder à destination. Pour la mer d’Aral, on savait mais pour la Caspienne, on a découvert le problème en la cherchant. Déjà en arrivant à Atyraou, la réceptionniste de l’hôtel a fait une drôle de tête en entendant que nous voulions aller voir la mer. Elle a tout de suite dit que par ici, ce n’était pas possible en raison du delta de l’Oural. Ce que l’on peut comprendre en raison des zones de marécages. On s’est dit qu’en quittant Atyraou et roulant plus à l’Ouest, la route passant plus près de la mer nous pourrions l’atteindre. En prenant une piste en direction de la Caspienne, nous pensions trouver une plage. Et bin non. Nous avons trouvé la Camargue c’est à dire des marécages, des zones de joncs très hauts, de la bruyère,  des cygnes, des chevaux, des chameaux, des vaches, et une immensité parfaitement plane de sable mouillé (comme à marée basse à l’océan) pour enfin arriver à l’eau.

Dans laquelle, il est impossible de marcher tellement c’est boueux. C’est cependant un paysage de rêve. Deux beaux bivouacs au milieu de ce décor.

En s’intéressant à la mer Caspienne sur Internet, nous avons trouvé des explications passionnantes. C’est une mer tout à fait particulière qui a subi de grandes variations de superficie selon les périodes. Actuellement, c’est une baisse d’une hauteur de 6cm/an soit des kms en surface, conséquence de l’évaporation de l’eau en lien avec le réchauffement climatique. Les cartes n’ont pas été mises à jour.

Pour preuve

Pendant ce voyage, nous craignions des t° extrêmes que nous n’avons pas eues par contre ce sont les altitudes atteintes en voiture qui ont été de 4.000 m à -32 m.

La route a été « terrible ». Vous voyez du gruyère et Bin cette route, c’est comme du gruyère. Des trous plus ou moins profonds mais plutôt plus, plus ou moins espacés mais là plutôt moins. Il n’y a pas deux files de véhicules qui se croisent. Il y a des voitures/camions de partout. On se fait doubler aussi bien par la droite que par la gauche. Les commentaires lus sur Internet parlent de « hell » soit l’enfer, heureusement qu’on en voit le bout 😉