mer Aral – mer Caspienne
Du 24 au 30 sept. La route, toute droite jusqu’à la mer d’Aral depuis Turkestan, offre un paysage désertique et ne s’eloigne jamais trop des méandres de la rivière Syr -Daria propices à de beaux bivouacs. On aperçoit au loin Baykonur,
On l’a dit, impossible d’entrer voire de s’approcher à moins d’avoir fait des démarches longues et coûteuses. Une fois sur place, un regret quand même de ne pas avoir anticipé cette visite mais il aurait fallu établir un planning sérieux pour être là le jour J, et de cela non merci. Aller comme on le sent, cette liberté que nous n’avons habituellement jamais.
Le 23/09 bivouac au bord de la Syr-Daria.
Le 24/09 bivouac au bord du lac Qamystybas, reste de la Mer d’Aral. Sur le lac, magnifique coucher de soleil et pêcheurs, endroit paisible après nos 300 kms de la journée.
Contents d’être là à cette période, où les températures ne sont pas dans les extremes comme c’est le cas ici en été et en hiver. Pour nous, 25° la journée et 10° la nuit. La couette suffit encore à elle seule mais les duvets ne sont pas bien loin.
En quittant la ville d’Aral, nous sommes survolés par le petit avion sanitaire et on aperçoit au loin l’ambulance playmobil sur la piste d’atterrissage.
Nous voilà rassurés, en cas de pb, nous serons pris en charge.
Lorsqu’on regarde une carte routière du Kazakhstan ce qui surprend c’est que dans le sud du pays, on n’a pas de route pour aller de l’est à l’ouest, seulement des pistes. Environ 1000kms de pistes, cela peut être long cad x jours, x étant l’inconnue. En fait, cela dépend de l’état de la piste. Bernard a tracé un parcours sur son GPS, il s’est renseigné et OUI on peut aller de la mer Aral à la mer Caspienne par les pistes du Sud. On trouverait même des villages et du carburant. Une fois le garde manger, le frigo, les réservoirs eau+gazoil et jerricans remplis, nous voilà partis pour cette petite aventure qui devrait durer 4 à 5 jours, toujours selon l’état des pistes.
Sur les 50 premiers kms, nous avons trouvé une piste difficile, c’est à dire l’impression de rouler sur de la tôle ondulée et puis une super piste pdt 100 kms. Belle piste en lien avec l’activité gazière de ce secteur. Tout s’explique.
Un petit détour, nous a enfin permis de découvrir la fameuse mer Aral.
On en a tant entendu parler et le spot est tellement magique, oui encore mais c’est le mot, nous sommes émerveillés. Les bruyères en fleur de couleur rouge, rose, contrastent avec le blanc du sel déposé et le bleu de l’eau.
Elle est très calme si tranquille que l’on peut penser à un lac. Présence de nombreux oiseaux que l’on observe aux jumelles mais pour lesquels impossible de mettre un nom précis. Puis, c’est un bivouac magnifique au milieu des grandes étendues. Mercredi 27, la piste traverse 3 villages dont l’un entouré de dunes.