Melbourne, état de Victoria, capitale artistique et culturelle de l’Australie

Lundi 15 avril, ca y est, Fred a vu un koala, assis sur une branche eucalyptus le long de la Great ocean road. Il regardait passer les voitures. Pas possible de s’arrêter, cette route est étroite, sinueuse et les pauses possibles bien identifiées. On ne renonce pas à la photo, attendons une prochaine rencontre.

A savoir, c’est un animal qui dort 19h par jour, la chance ;-). Il est en voie d’extinction car son habitat, l’arbre eucalyptus est menacé par l’abattage essentiellement. 

Arrivée cet après-midi  à Melbourne comme prévu. Le campervan reste au camping pour ces 5 prochains jours. Art et culture au programme. Lecture de nos guides … nous n’avons rien rien préparé. C’est sans compter sur les conseils de Sam qui depuis notre arrivée dans ce pays nous ont été bien utiles.

Il nous est apparu évident de démarrer la découverte de Melbourne par le street art en empruntant le tramway. Le tramway fut introduit à Melbourne, en 1885, et possède aujourd’hui le plus vaste réseau au monde. Le réseau se compose de 245 km de voies, de 500 tramways, 24 lignes, et 1 813 arrêts. Que c’est pratique et rapide, il faut seulement ne pas se tromper de sens. Cela nous a valu qqs arrêts en supp … ce qui n’est pas négligeable lorsqu’un déplacement peut déjà correspondre à 40 stops planifiés.

Hosier Lane est la ruelle la plus célèbre de Melbourne pour ses graffitis.

Tous les quartiers de Melbourne sont concernés par cet art, c’est historique. Au cours des années 1970 et 1980, une grande partie de la jeunesse mécontente de la ville a été influencée par les graffitis de New York, qui sont ensuite devenus populaires dans les banlieues de Melbourne, ainsi que le long des lignes de tramway et de trains de banlieue . Melbourne était une ville majeure dans l’art du pochoir. C’est certain que cela crée une ambiance spéciale. On poussera en tram (of course) jusqu’à Collingwood pour voir la fresque de Keith Haring.

Fresque peinte en 2004

Et puis changement de décor radical, architecture victorienne (Période victorienne 1840-1890) avec la gare de Flinders connue pour ses RDV sous les horloges. L’expression utilisée par les habitants de Melbourne « I’ll meet you under the clocks ».

Gare de Flinders avec série de pendules au dessus du porche.

les cathédrales Saint Paul

Cathédrale Saint Paul

et Saint Patrick.

Cathédrale Saint Patrick, l’intérieur est superbe, lumineux alors qu’elle parait sembler sombre de l’extérieur

La NGV, Galerie Nationale de Victoria avec une large collection d’oeuvres de peintres australiens où se dégage l’influence européenne notamment celle des impressionnistes.

The hambourg, peinture de E. Philips Fox

Etage entier consacré à l’art aborigène. 

Didgeridoos finement décorés

Les jardins sont ici aussi très nombreux (480 ha) et a valu à Melbourne, le surnom de ville-jardin de l’Australie. Le cliché des australiens allongés dans l’herbe devient une réalité aux cours de nos promenades. On a vu pratiquer méditation, yoga, et autres activités sportives.

Le jardin botanique royal qui abrite d’innombrables espèces d’oiseaux jouxte le sanctuaire en souvenir des guerres du XXème s. Monument emblématique de Melbourne, où les Victoriens viennent depuis 1934 pour honorer le service et le sacrifice d’hommes et de femmes australiens dans les domaines de la guerre et du maintien de la paix. La flamme éternelle de la Seconde Guerre mondiale symbolise la vie éternelle pour ceux qui ont servi. Un rayon de lumière naturelle passe à travers une ouverture dans le plafond du sanctuaire et tombe sur la pierre du souvenir sur le mot « amour » à 11 heures précises le 11 novembre de chaque année.

Mémorial

Pour notre plus grand bonheur, le hasard a fait que West Side Story soit à l’affiche de l’opéra de Melbourne. The casting ici. Nous avons craqué et mercredi 17 avril  nous étions spectateurs de cette fabuleuse comédie musicale. Que d’émotions (Maria, Tonight, In America … ) devant ce drame américain de Léonard Bernstein créé en 1957.

Ce vendredi  19 avril est chômé en Australie pour célébrer Pâques. La conséquence est que nous n’avons pu voir que les façades de ce que nous avions programmé. On a ainsi apprécié qqs bâtiments art déco

Manchester Unity Building

mais nous sommes tant gâtés en Europe.

Puis le tram n°3 nous a conduits jusqu’à la plage de Melbourne, st Kilda beach.  Beaucoup de monde sous ce beau soleil et jour chômé. Une ambiance de fête foraine.

Esplanade St Kilda, plage Melbourne

On a passé un grand moment à regarder les surfeurs sur roulette (skateboard) à défaut de surfeurs sur la mer (Nos lectures, nous disent que ce sont les mêmes). Et oui, Pas de vent -> pas de vagues -> pas de surfeurs sur l’eau. Bref, de vrais pros de la planche, nous avons été impressionnés par le niveau des grands comme des petits. Ce n’est pas un mythe, tout petit déjà.

Samedi 20 avril à Healesville, une réserve d’animaux en péril nous a permis d’approcher koalas, émus, wombats, diables de Tasmanie et autres.

Des peluches ces koalas

Nous quittons Melbourne pour rejoindre les Alpes australiennes.  La route traverse des forêts de quarries encore plus hauts que dans le sud ouest. Nous retrouvons les fougères Ponga découvertes en Nouvelle-Zélande.

Forêt de quarries gigantesques, l’eucalyptus local

Quant à Melbourne que l’on nous a dit être la ville élue pour sa qualité de vie, nous sommes plutôt d’accord après qqs jours dans cette ville. Elle est cependant très étendue 40 km x 60 km, c’est vrai que son réseau de trams facilite les déplacements. On a vu de plus des travaux importants pour agrandir le réseau avec un tunnel sous la Yarra, fleuve qui traverse le centre ville. Nos quartiers préférés Fitzroy (magnifique parc) et Collingwood (graffs et ambiance des pubs). Malgré tout, ravis de quitter cette grande ville pour retrouver campagne, montagnes et grands espaces. RDV ce dimanche 21 avril à Beechworth, visiter une ferme. C’est l’automne, les couleurs de la route nous rappelle la Russie du trip1.

Avril 2019, automne australien
Octobre 2018, automne russe

Gamila nous a ouvert les portes de sa ferme ce matin pour nous montrer sa production d’olives de table. Elles sont délicieuses, nous avons compris l’essentiel des explications. Cette jeune femme est ingénieur à Melbourne en semaine et mène en parallèle cette activité démarrée, il a 10 ans. Elle produit aussi du safran.

Gamila et sa récolte du matin, ramassée à la main

Destination Thredbo dans les Alpes au nord entre Melbourne et Sydney. Notre route cet aprem sur ~100 km, l’anti-Nullarbor où nous avions une portion de 150 km sans un virage.

Route en lacets, Alpes australiennes

Demain balade, grand air. Mont Kosciuszko en projet.

 

 

 

2 Replies to “Melbourne, état de Victoria, capitale artistique et culturelle de l’Australie”

  1. Art et culture, super programme !!!
    Nous vous suivons, assidues, prêtes à rechercher des infos sur les lieux, animaux ou autres anecdotes et histoires.
    Fabuleux continent !
    Des bises! @+

    1. Merci Anne. Alors oui pour l’art ici à Melbourne. Le street art est omniprésent, ces oeuvres sont splendides. On s’en met plein les mirettes. Le possum est toujours là, et sommes contents de savoir qu’il n’est pas agressif car il est tellement leste le soir dans la pénombre. Hiiiiii …
      Joyeuses Pâques et plein de Mimis.

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