Catégorie : Surlaroute

on roule



Destination JAPON

Départ ce lundi 7 janvier, même nous on n’y croit pas.

Encore 6 mois à en profiter, voyager, découvrir, rencontrer …

Au programme pour ces 15 prochains jours, la découverte de TOKYO (2 * 5 jours) et KYOTO (5 jours).

Après un voyage de 17 heures sur Emirates Airlines et pas mal de turbulences, bien voilà, nous y sommes. Dépaysement total, bel accueil des japonais souriants qui prennent volontiers quelques minutes de leur temps pour nous aider à acheter un ticket de métro sur un distributeur without traduction.

Tokyo est divisé en 23 arrondissements avec une superficie de 2188 km2 pour 105 km2 à Paris et 13 millions d’habitants pour 2,25 à Paris, c’est pour dire la taille. Notre hôtel se situe dans le quartier de Shibuya, c’est l’un des coeurs battants de Tokyo. Il rassemble la jeunesse la plus branchée de Tokyo ainsi que le carrefour piéton le plus grand du monde où tout fonctionne harmonieusement. 

Et à 2 pas, le lieu de RDV le plus populaire du Japon, la gare HACHIKO. Hachiko, chien fidèle, attendait chaque soir son maître au même endroit, la gare de Shibuya. Un jour son maître ne vint pas, terrassé par une crise cardiaque. Hachiko continua à venir pendant 10 ans, le quartier l’avait pris en affection et s’en occupait. Touchant non !

Déjeuner ce midi  pris chez la « Rolls » des sushis populaires. Principe : On prend une carte numérotée à l’entrée puis on se place devant la tablette connectée qui porte le numéro. Ensuite, on fait défiler le menu avec photo à l’écran, on clique sur les plats selectionnés. En un éclair, la commande revient sur un petit plateau.

On s’en empare et le plateau repart aussitôt. On paie en donnant sa carte numérotée en sortant. Étonnant non !

Ici, le manque de place fait que les boutiques s’installent sur les différents étages des immeubles.

Petite attention à l’hôtel,

c’est certain, on va bien dormir.

Jeudi 10 jan au musée Nezu, nous avons la chance de visiter l’expo « A tale of expelling the demon ».

Ce sont des parchemins d’images datés du 19ème s qui décrivent le récit d’un démon qui a régulièrement kidnappé les filles de familles aristocratiques. Les dessins et couleurs sont splendides. 

Après-midi au coeur de la capitale dans les jardins du palais impérial. C’est dans ce site que le shogun Tokugawa bâtit en 1950 le château d’Edo. Sur ces vestiges, l’empereur fit construire son palais et s’y installa lorsque Tokyo remplaça Kyoto comme capitale. Le palais se visite seulement 2 jours par an, le 23 dec et le 1 jan.

Les vestiges de l’ancien château montrent des murs cyclopéens, énormes blocs ajustés avec précision, comme le faisaient les incas.

Les jardins abritent le musée des sciences, le musée des arts modernes et le nippon Budokan, stade de 15000 places datant des JO de 1964.

Puis la journée se termine dans le quartier des affaires tout récent, Marunouchi. Des vitrines des plus grandes marques et des architectures les plus imposantes

qui sont la porte d’entrée de la gigantesque gare centrale de Tokyo.

Tout le monde nous l’a dit. A Tokyo, il faut prendre de la hauteur. C’est donc de l’observatoire du Metropolitan Government de Shinjuku, au 45 ème étage que nous irons observer Tokyo et le mont Fuji.

 

Ce siège du gouvernement, oeuvre de Kenzo Mange, couta 1 milliard de dollars. Cela serait Notre Dame qui aurait inspiré l’architecte. Effectivement, il y a un petit qq chose, avec ces 2 tours. Non ?

Intéressant, lors du séisme de 1923, c’est ici que les immeubles ont le mieux résisté, grâce à une meilleure nature rocheuse. C’est pour cela que les autorités ont décidé d’y bâtir leur colossale mairie (20000 employés).  Ce bâtiment est situé à 2 rues du Park Hyatt Hôtel où fut tourné « Lost in translation » de Sofia Coppola.

La traversée du parc de Shinjuku-Gyoen nous permet de rejoindre le musée historique de cet arrondissement, le plus grand de Tokyo. Nous découvrirons depuis la préhistoire jusqu’à aujourd’hui, l’histoire, les traditions, les styles de vie de Shinjuku. Belle visite qui nous permet de découvrir aussi l’habitat traditionnel.

Fin de journée à Kabuki-cho, chaud chaud quartier. Feu d’artifice de néons multicolores et minuscules bars dans le dédale de ruelles du Golden Gai.

Ca y est, on a découvert le Tokyo underground en rejoignant la station de mètro de Shinjuku (la plus grande au monde avec ses plus de 3,5 millions de passagers par jour et ses 50 sorties). Et oui, les tokyoites font la plupart de leurs courses dans de très belles allées souterraines. Tout est beau et propre. Une fois de plus, étonnant !

Samedi 12 jan, petit tour au marché voisin pour essayer de trouver qqs fruits

Truck du marché

et légumes trop rares dans cette ville puis nous prendrons la direction du quartier Harajuku. C’est là que nous pourrons visiter le plus grand temple shintoiste de Tokyo au milieu du parc Yoyogi. Le Meiji Jingu, lieu de pèlerinage très populaire. Le parc Yoyogi abrite une magnifique forêt de très  grands arbres

et de prairies de fleurs. L’une d’elles est spectaculaire au printemps avec les iris.

Non non, nous ne les avons pas vus en fleur, ce n’est qu’une photo récupérée sur le ticket d’entrée au jardin. Ce n’est bien-sûr pas la meilleure saison pour visiter ces jardins mais pas facile de tout combiner 😉 

Lors de cette journée, on aura le plaisir de traverser  Omotesando, quartier de la mode et là, Waouh … festival de looks les plus fous et toujours des rues noires de monde. 

Dimanche 13 jan, départ pour Kyoto. Voyage en Shinkansen, fameux TGV nippon. On devrait s’approxher du mont Fuji. Nous resterons 5 jours.

 

Categories: - Du 07 au 13 jan


A toutes et à tous, nous souhaitons

une très belle année 2019.

Joie, bonheur au quotidien.

Souvenir d’un beau bivouac au pied du Pic Lénine 7134, massif du Pamir à la frontière Kirghizstan et Tadjikistan. août 2018

 



Marienbad, Tchéquie

Marienbad, les vertus des eaux de la ville sont connues depuis le XIVème siècle.Ville d’eaux depuis 1818, la cité de Bohême semble hors du temps avec ses palais, jardins et thermes, où l’on peut même prendre un “bain de gaz”.

Déjà enfant, Barbara nous a fait découvrir en chanson ce lieu puis en 1992avec la famille en camping car nous étions venus quelques jours. 

Nous nous étions promis d’y revenir, voilà l’occasion. On envisage de se promener dans la foret et savourer les derniers jours du trip 1. Un stop à Prague pour passer repasser sur le pont Charles est obligatoire. Nous aurons même droit au coucher de soleil sur le château.

Après un dernier bivouac dans ces belles forêts, où nous avons eu le bonheur de voir une biche et de nous réveiller sous la neige, nous voilà à Marienbad. Comme dans nos lointains souvenirs, les façades sont toujours aussi resplendissantes. Nous allons prendre le temps de découvrir cette cité thermale. Balades dans la forêt et piscine au programme. 

Ce jeudi 22 nov, balade au dessus de Marienbad dans la belle forêt Slavkov, riche de 40 sources, et ces jours enneigée. Nous avons lu au musée de la ville, installé là même où Goethe séjourna, qu’il s’était beaucoup promené dans cette forêt. Il vint  dans cette ville de cure au début du 19ème.

Durant le XIXe siècle, le roi d’Angleterre Edouard VII, Kafka, Goethe, Chopin et bien d’autres hôtes prestigieux prenaient les eaux dans les ors des palais pour soulager leurs maux et leurs afflictions. Entre douches et bains, ils déambulaient en buvant l’eau des sources par petites gorgées dans un gobelet à bec. Un rituel toujours conseillé par les médecins de la station, pour améliorer l’assimilation des minéraux. Rituel que nous avons pu observer sous la colonnade.

Pour avoir bien évidemment gouté ces eaux, comme beaucoup d’eaux de source, elles ont un goût très particulier, légèrement pétillant et salé.

On peut en rapporter si cela intéresse quelqu’un ? Le must actuel dans cette région de Bohème semble être le bain de bière.

On voit des réclames à ce sujet un peu partout dans la ville. On voulait essayer mais on n’ose pas demander si on peut boire la tasse pendant le bain 😉

Bien en forme après cette semaine à Marienbad, nous reprenons la route pour Bruxelles. Il faudra traverser l’Allemagne via Franckfurt puis une petite enclave de la Hollande. Quelques jours dans la famille Joet pour finir en beauté ce trip 1.

Puis famille/amis, nous voilà. On va profiter au max de ce séjour avant de reprendre la route pour le
trip 2
. Départ le 7 janvier en direction du Japon, YOUPI …

Merci à vous tous qui nous avez suivis et encouragés à tenir ce blog qui sera la mémoire de ce voyage où nous avons été si heureux. La bonne nouvelle, c’est qu’il nous est possible de l’imprimer pour en faire un livre souvenir.

 

 

Categories: - Du 19 au 26 nov


Cracovie, Pologne

Voilà le coucher de soleil du 13 nov, il est 15h30. Ici, l’après-midi est courte, très courte. Ce n’est pas ce que nous préférons et regrettons les longues soirées d’été du Kirghizstan.

Lors de notre bivouac du 13 nov comme souvent dans la forêt, nous avons vu des biches.

Cracovie, serait la plus belle ville de Pologne. Cette fois pas de guide touristique prévu, il va falloir se débrouiller avec Internet. Les conseils trouvés nous incitent à visiter le musée du moyen âge créé tout récemment sous la halle aux draps, grande place centrale de Cracovie puis à poursuivre au château Wawel. C’est donc sous un ciel nuageux ce mardi 15 nov que l’on se prépare pour cette balade.

Le musée Rynek d’histoire médiévale, très moderne, est passionnant. Effectivement underground. Il a été installé sur le lieu des découvertes archéologiques. On a pu revivre le Cracovie de l’époque. Le château et la cathédrale nous ont permis de decouvrir l’une des principales légendes de Cracovie, la légende du dragon.

Tournant important pour ce lieu, l’arrivée de Bona Sforza, héritière milanaise qui va transformer le château roman/gothique en château style renaissance. Depuis Cracovie est surnommée la « Rome slave ». Des projets fous ont même cherché à transformer le château et la cathédrale situés sur une colline en Acropole. Beaucoup de plaisirs à se balader dans cette ville surtout la grande place Rynek avec toutes ses échoppes. Nous avons eu la grande surprise de voir qu’ici aussi « le Beaujolais nouveau est arrivé ».

On préfèrera la bière locale. A ce propos, on vous livre de quoi sourire, certains se reconnaîtront ? Si oui, on veut bien un petit commentaire en signe de reconnaissance. Voilà le texte trouvé au musée médiéval. Comme quoi, cela ne date pas d’hier, les plaisirs de la bière. Mais à ce point !!!

Concert Klezmer de Di Galitzyaner Klezmoeim exceptionnel à 17h, nous avons acheté le disque, avis aux amateurs.

Vendredi 16 nov, pas trop envie de musées pour cette journée, c’est donc le tumulus de Krakus situé dans le quartier de Podzorge qui sera notre destination. Ce tumulus serait, selon la tradition, le tombeau du roi légendaire Krakus, fondateur de la cité de Cracovie.  Ce monument mortuaire daterait de l’époque celtique entre le deuxième et le premier siècle avant Jésus-Christ.

Podgórze est situé sur l’autre rive de la Vistule qui coule à travers la ville de Cracovie. Pour se rendre à Podzorge il faut traverser le quartier de Kazimierz. Cracovie ne serait pas complète sans son ancien quartier juif, Kazimierz​, chéri par les artistes et les étudiants pour son charme romantique un brin déglingué.

Depuis le sommet du tumulus, on aperçoit l’ancien ghetto juif. C’est de ce ghetto qu’Oskar Schindler a sauvé plus de mille juifs pendant la 2nde guerre mondiale au prétexte de les employer dans son usine d’émail située  juste derrière le mur. (histoire racontée dans le film « la liste de Schindler » de Spielberg). Un musée d’histoire est aujourd’hui sur les lieux de cette ancienne usine. 

Autre sujet dont on doit parler avant de quitter la Pologne, c’est le nombre et la taille des églises aux toits somptueux.

Elles jouent à touche-touche dans les rues des grandes villes polonaises. Elles sont impressionnantes par leurs dimensions.. et si bien entretenues. On peut se refléter sur les sols en marbre.

Et aussi, cette bonne odeur de cire, qui rappelle l’enfance. Il y a toujours qqs personnes recueillies, installées sur les bancs.

Ce samedi 17 nov, c’est la mine de sel de Wieliczka. que nous visitons. Ce que nous retenons :

– 300 kms de galerie

– 9 niveaux, le niveau 3 atteint est situé à moins 135 m

– air sain contrairement aux mines de charbon

– usage des chevaux dès le 18 ème s, à savoir ils ne remontaient jamais contrairement aux mineurs qui ressortaient chaque jour

– le sel était une monnaie d’échange essentielle, 1/3 du PIB de l’époque. D’où l’expression d’une note salée et de l’origine du mot ‘salaire’

– création de la mine au 14 ème s

– transformée en musée dès le 19eme s mais toujours en exploitation

– qqs visiteurs célèbres Copernic Goethe De Gaulle et nous 😉 …

– beaucoup de sculptures et le plus souvent religieuses, des chapelles, une cathédrale … même la si belle « fuite en Egypte »

– le sol simulant du carrelage gravé dans la masse. On dirait du marbre

– un travail exceptionnel de charpentiers pour le maintien des voûtes

– température de 15° toute l’année.

 

Réveil en Tchéquie, ce matin du 18 nov à 8h30 avec les cloches du village situé dans la vallée et pour voir le lever du soleil. Quelle chance.

Départ pour Prague via la Bohème. Cela nous fait rêver, normal pour des bohémiens.

 

 

 

 

 

 

Categories: - Du 12 au 18 nov


Riga, Lettonie – Lublin, Pologne

La plus grande des capitales baltes, Riga, offre de superbes architectures. Le grand must ici, c’est l’Art nouveau. Ce mardi 6 nov, nous avons suivi le circuit « Art nouveau » coup de coeur proposé par le guide du routard. La façade ci-dessous, choisie pour illustrer la visite, montre des visages mystérieux. Dans nos lectures, il est écrit « l’architecte pouvait-il anticiper que l’édifice abriterait un jour les services secrets soviétiques ? ».

Deux musées sur ce parcours, « le centre d’Art nouveau », superbe … et le musée juif de Lettonie. Ce musée est installé dans un ancien théâtre. Il retrace la tragique histoire de la communauté juive de Lettonie presque entièrement décimée. Au total, 70 000 juifs lettons et 20 000 juifs étrangers seront exterminés à Riga.

Nous visiterons demain, l’ancien ghetto juif, les ruines de la synagogue incendiée le 4 juillet 1941 par les nazis aidés des fascistes lettons. Sur ce site, en 2007 s’est ajoutée une oeuvre commémorant les lettons qui aidèrent à sauver quelque 400 juifs de 1941 à 1944.

Riga fut luthérienne, polonaise, suédoise, russe jusqu’au 18 nov. 1918. Date à laquelle, l’indépendance a été proclamée. Cependant la ville passe à nouveau sous la coupe des russes en 1940 puis en 1941, elle redevient allemande pour retomber aux mains des russes en oct 1944. Le 21 août 1991, Riga devient la capitale d’une Lettonie indépendante. L’Estonie, comme ses voisins baltes, a subi les mêmes périodes d’occupation. Nous avons lu le livre « Purge » de Sofi Oksanen lors de notre séjour en Estonie. Les descriptions de ces périodes de guerre, des paysages étaient un vrai plus pour comprendre ce pays que nous traversions. Notamment lorsque l’auteur évoque le rôle de la forêt, omniprésente dans son récit comme dans notre voyage.

Ce mercredi 7 nov, on prend donc le chemin de l’ancien quartier juif où les nazis établirent le ghetto de Riga de 1941 à 1943. Plusieurs étapes sur ce trajet :

– Dom ou cathédrale datée de 1211, la plus imposante des pays baltes dont le chef d’oeuvre est un orgue monumental.Tous les jours à 12 h est proposé un concert, nous y étions pile à l’heure pour écouter Bach et Lizst. Puis sortie par le cloître avec sa galerie voutée de 118m de long, chef d’oeuvre d’architecture romane de la région. On a meme pu parcourir l’exposition du sculpteur letton Sandis Aispurs.

Il a sculpté les apôtres en prenant comme modèle certains de ses camarades et lui même en tant que Judas.

– Marché central, installé dans les hangars bâtis en 1930 pour abriter les Zeppelin. Il est dit que 100 000 personnes foulent ces allées au quotidien. 

– Académie des sciences, abritée dans une tour stalinienne, implantée en plein quartier russe. L’intérêt est l’ascenseur qui nous emmène au 17ème étage pour profiter du panorama.

– Ruines de la grande synagogue incendiée le 4 juillet 1941 avec 300 personnes brûlées vives à l’intérieur. 

C’est aussi le lieu de commémoration des justes de Lettonie.

– Ghetto de Riga. C’est un quartier populaire qui n’a guère changé de visage (d’après nos lectures). Pour la plupart des maisons en bois en mauvais état.

– Musée du ghetto  de l’holocauste en Lettonie. Glacant. Un morceau du ghetto a été recréé, pour exemple les pavés proviennent de la rue principale de l’ancien ghetto. Une liste égraine les 70000 noms des victimes de l’holocauste en Lettonie. Un wagon ayant servi à la déportation est là. Un bâtiment est consacré au génocide arménien.

– Synagogue de Riga. Il s’agit de la seule survivante de toutes les synagogues de la ville. Elle ne fut pas incendiée en raison de son l’imbrication dans le tissu urbain, lit-on.

C’est à l’opéra national que nous passons la soirée pour assister à Faust. Les prompteurs diffusant le texte en letton et surtout en anglais hi hi hi, nous ont bien aidés à déchiffrer les paroles car l’accent des chanteurs d’opéra ne nous permettait pas d’en comprendre le sens. 

Jeudi 8 nov, on redémarre direction Kaunas puis Lublin. Nous longeons la Baltique pour rejoindre la Lituanie. Ainsi, cela nous permet de profiter des balades sur les plages  et une visite à la maison-musée d’Aspazija. Nous découvrons cette poétesse, de son vrai non Johanna Rozenberga (1865-1943). On a même trouvé un poème traduit en français. Il traduit sa nature optimiste.

Poème d’Aspazija

Elle prend part au mouvement féministe. Aspazija rejoint également le Parti social-démocrate du travail letton. Grande maison en bois merveilleusement bien restaurée avec tout un jeu d’animations vidéos et sonores pour nous faire croire qu’Aspazija est encore dans les lieux.

Les maisons en bois lors de la balade sur la plage de Jurmala sont ravissantes.

A Jurmala, l’imbrication mer, rivière et lac est particulièrement tarabiscotée … Route et chemin de fer passent entre la mer et la rivière, beau décor.

Bivouac pas loin du phare dans le parc national Papes dont a découvert l’existence au musée ethnographique de Riga. Réveil dans le brouillard total, 7°.

La route se poursuit dans la forêt entre lac et mer.

Nous avons été surpris devant le panneau d’accueil au phare de Papes. Pas question de faire n’importe quoi ici.

Arrivée à Lublin après trois bivouacs dans les belles forêts traversées. Les températures sont encore supportables et nous avons trouvé le soleil ce week end du 10-11 nov. Ce 11 nov, les 100 ans de l’indépendance sont fêtés ici en grandes pompes. Beaucoup d’animations dans les villes traversées. Visite de Lublin demain puis mardi Bernard, seul,  visitera le camp d’extermination de Majdanek.

Categories: - Du 5 au 11 nov


Tallinn, Estonie – côte mer Baltique

Pour visiter Tallinn, nous résiderons à l’hôtel au port de Pirita. Le port et cet hôtel ont été construits pour les jeux olympiques d’été de 1980. Ces jeux se sont déroulés à Moscou mais l’épreuve de voile s’est faite ici à Tallinn. En recherchant des photos de l’hôtel de l’époque, on a vu que ces jeux furent marqués par le boycott d’une cinquantaine de nations dont les Etats Unis. Décision prise à la suite de l’invasion de l’Afghanistan par l’union soviétique en 1979.

L’intérêt de séjourner dans cet établissement est d’être au bord de la mer plutôt que dans le centre de la ville mais aussi la grande piscine intérieure. Un peu d’exercice devrait nous faire le plus grand bien. Les murs de l’hôtel affichent des photos des épreuves de dériveurs à la voile des jeux de 1980.

C’est un très grand, long, spacieux bâtiment, à l’architecte soviétique. Certes, il manque de charme mais offre d’autres qualités comme les chambres spacieuses de 40 m2 avec belle vue sur la mer, le restaurant tout vitré sur le toit.

Deux centres d’intérêt pour ce séjour à Tallinn, le musée maritime et le zoo. Alors ce zoo abriterait des espèces d’animaux que Bernard apprécierait tellement de voir avant de rentrer.  Bien-sûr, il aurait préféré  les apercevoir dans les montagnes du Kirghizstan … comme le léopard des neiges, le tigre de Sibérie, l’ours blanc …

Il a neigé cette nuit cependant départ pour le zoo sous le soleil. Belle balade même si le froid a fait que les animaux  les plus frileux ont préféré rester au chaud que de venir nous saluer. On a donc raté les éléphants mais profité au max des ours blancs. L’aménagement est fait de telle sorte que nous les avons vus se baigner. Trop mignons ces gros nounours et tellement à l’aise dans l’eau.

Mardi 30 oct, le musée maritime Lennusadam (port des hydravions). C’est un immense hangar en béton, voute en alvéole, construit en 1916 pour ranger les hydravions aux frontières de l’empire russe en guerre.

Maquette du bâtiment

Il abrite les restes d’un bateau daté du 16ème s, un énorme sous marin,

Hydravion Short 184

et tant d’autres beaux bateaux ou maquettes. Génial, on a eu la chance de voir l’un des voiliers des photos exposées dans notre hôtel.

En maquette, le même ferry que celui qui passe devant notre fenêtre à Pirita hôtel.

De plus, à quai, le Suur Toll, un brise-glace construit en 1914 nous ouvre ses passerelles …

Si cela vous intéresse, la visite du musée en images de synthèse est ici.

Demain 31 oct., la météo plus clémente devrait nous permettre la découverte de Tallinn. YOUPI ! Promenade dans Tallinn en parcourant la ville médiévale haute puis la ville basse. De jolies façades mais beaucoup de marchands de souvenirs, du coup on se sent trop « touriste » pour être bien. Et puis, après Moscou et Saint Pétersbourg, on est certainement plus exigeants ?

La grande place

On devrait attendre quelques semaines ici car voilà ce qui se dit : la vieille ville médiévale de Tallinn acquiert une magie toute spéciale en plein hiver, avec la pellicule de neige fraîche qui recouvre les toits à pignons ou les lampadaires qui éclairent les ruelles pavées d’une lumière changeante. Même si les nuits y sont noires, c’est en hiver que vous ressentirez le mieux l’enchantement de Tallinn. Dommage ! 

Un très beau coucher de soleil sur Tallinn.

Jeudi 1er nov, sous le soleil nous avons pu profiter de la grande plage de Tallinn.

Nous apprécions le redoux pour profiter de la mer Baltique. Beau bivouac dans une forêt sur la côte à 200 kms au sud de Tallinn.

Nous avons dormi sous un panneau dont on a découvert le message qu’au matin. Et encore, il a fallu utiliser Google 😉 Alors si vous ne parlez pas estonien, ce n’est pas écrit « Soyez les bienvenus ». On ne pouvait pas savoir … pas trop grave, on n’a vu personne et passé une très bonne matinée avec promenade sur la plage.

Arrivée à Riga ce dimanche 4 nov sous un beau soleil. C’est au musée ethnographique
Latvijas
 fondé en 1924 sur les bords du lac Juglas que nous passons l’après-midi. Visite très intéressante où des fermes paysannes, des ateliers d’artisans, des moulins à vent, des collines, des potiers et des fours à goudron, des églises … en bois, des regions de Lettonie ont été déplacées.

 



Saint Petersbourg – Tallin via Peterhof

On démarre ce lundi 22 oct par la forteresse Pierre et Paul, noyau historique de saint Pétersbourg. Cette ancienne colonie suédoise abrite une cathédrale, plusieurs musées, une prison, une plage … Elle servit essentiellement de prison politique, Gorki, Trotski, Dostoïevski et tant d’autres.

Information météorologique essentielle … La neige est annoncée pour samedi sur Saint Petersbourg. Heureusement, nous aurons quitté la ville. Espérons qu’elle attende un peu sur la Baltique du coté de l’Estonie. On voulait profiter de la mer.

Mardi 23 oct, journée à L’Ermitage.

Tableau Leonard de Vinci, Madonna Litta

Notre billet nous permettra de revenir demain, quelle chance car il est difficile de tout voir dans la journée. Ce soir, c’est au Mariinsky que nous passons la soirée pour un ballet anacréontique de danse. Apollon, Les 4 saisons et le réveil de Flore. HEUREUX !

Nous savons qu’à chaque visite, on écrit dans ce blog que c’est beau, magnifique, épatant. Et bien cette fois, on ne sait comment définir le musée de l’Ermitage. A commencer par le lieu, les palais, on pourrait écrire « joyau ». Il abrite notamment la plus grande collection du monde de peintures, avec plus de 16 000 toiles.

Tableau Eugène Delacroix, la chasse de lions au Maroc

Malgrè les 66 000 m2 consacrés aux expositions,  l’accrochage particulièrement serré des peintures, qui résulte de la densité des collections présentées, a reçu le nom d’accrochage pétersbourgeois, c’est pour dire …

Dernière journée à Pétersbourg, on se decide pour l’imposante  cathédrale Saint-Isaac.

L’édifice a été construit entre 1818 et 1858, avec des techniques d’ingénierie innovantes puisque pour asseoir cet édifice de 300 000 tonnes ( dont  500 kilos de lazulite et de lapis-lazuli en provenance d’Afghanistan) sur le terrain marécageux.

Après la révolution d’octobre 1917, elle est pillée par les bolcheviks, les objets de culte sont confisqués et ses cloches fondues. Anecdote amusante, fermée sur ordre des autorités communistes en  1928, elle est transformée en 1931 en musée de l’athéisme jusqu’en 1937.

Depuis longtemps, on voulait faire un message spécial à tous nos proches qui projettent un voyage dans ce beau pays. « Sachez que l’accès à la porte d’entrée de tout édifice, du magasin au musée en passant par l’hôtel, n’est pas simple. « . Pour preuve notre parcours à la cathédrale Isaac ce matin .

Tu souhaites visiter la cathédrale Isaac pas de souci. Tu te présentes à l’entrée en 1, tu vas à la caisse en 2, mince fermée. Tu vois des gens entrer en 3, tu y vas. On te dit : « niet, tickets en 4 ». Tu fais le tour et pas de problèmes avec les billets, cette fois tu rentres en 3. Une fois la visite de l’intérieur terminée, tu veux monter sur le toit car tu as bien pensé à prendre le bon billet, mais tu dois sortir en 5, et tu fais le tour pour rentrer en 2. Tu ressortiras en 6, après les 262 marches à monter et à descendre, 2 fois le tour de la cathédrale plus le trajet, et bien niet ! Tu ne vas pas te coucher, tu recommences à l’Ermitage ou ailleurs … C’est ça la Russie. A part cela, c’est cool !

Cette balade se poursuit jusqu’à l’île de la « Nouvelle Hollande ».  Cette île accueillit des chantiers navals avec un bassin d’essai des modèles de navires et de sous-marins, au XIX s’y ajouta une prison marine. Elle a été entièrement restaurée par un milliardaire russe avec 1 salle de spectacles, 1 musée et autres, pour être ouverte au public en 2011 car  toujours interdite au préalable. À 2 jours près, nous aurions eu la chance d’inaugurer l’expo David Bowie, snif snif. 

Puis départ pour Peterhof que nous visiterons demain, vendredi 26 oct. Température à +3• en ce début d’aprem. Comme toutes les météos nous annoncent que la neige arrive, la roulotte chausse ses pneus d’hiver. Ce qui demandera, ce matin 26 oct, un peu de manutention au chauffeur.

Peterhof, palais d’été de Pierre le Grand, sur le golfe de Finlande a été en grande partie détruit durant la 2nde guerre mondiale. Les russes ont mis tous les ornements à l’abri avant l’arrivée des allemands. 

Après reconstruction dans les années 1970, il a pu retrouver toute sa splendeur. 

Le palais supérieur est entouré de jardins luxuriants où se trouvent bâtiments et plus de 140 fontaines.

Frontière russe – Estonie en 2 h, rien à dire. Douaniers sympathiques. Plage de la mer Baltique au nord de l’Estonie sous la pluie et grand vent.

Le bivouac se fera plus dans les terres pour moins ressentir la tempête. Nous reviendrons demain matin profiter du paysage.

Arrivée à Tallin ce dimanche 28 oct après un stop ce midi  dans un joli restaurant sur un tout petit port. Alternance de grêle et soleil, des couleurs splendides. 

 

Categories: - Du 22 au 29 oct


Moscou – Saint Pétersbourg via Pouchkine

Comment décrire notre joie en arrivant dans cette grande ville ? Nous avons beaucoup rêvé de cette étape sur ce trip mais cependant le rythme des 3 derniers mois écoulés ne nous a pas permis de planifier le programme de ce séjour. 5 jours pour s’imprégner de cette grande ville cosmopolite, capitale de la Russie, c’est peu. Alors heureusement, nous avions embarqué dans les bagages le Lonely  « Moscou et Saint Pétersbourg, en quelques jours ». Ce guide, clair et simple, décrit par quartier les incontournables. A Moscou, cela se traduit par : Kremlin, place Rouge, théâtre Bolchoï, les plus belles stations de métro, musée Pouchkine, parc Pobedy … Les réservations des tickets d’entrée  faites sur Internet de même nous permettent de gagner du temps lors des visites. Lundi 15, 10h au Kremlin avec un grand soleil … là aussi bcp d’émotions en pénétrant dans cette grande enceinte. Le palais des armures, nous a permis de découvrir les trésors accumulés par les princes et tsars notamment de somptueuses calèches du 17 18 siècle, petits bijoux, élégance absolue, photos par contre niet niet niet. Et lorsque le russe dit non, pas la peine de discuter. Cela, on l’a vite compris. Les stations de métro sont majestueuses, stuc, marbre, mosaïque, statue, fer forgé … Impressionnant ! Staline l’a voulu ainsi. Il avait décidé que cela serait le palais du peuple.

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mer Caspienne – Moscou

Ce lundi 8 oct, nous quittons avec une certaine nostalgie le Kazakhstan où nous avons été si heureux. Nous allons découvrir la Russie, sa capitale Moscou

et Saint Petersbourg …

Ci-dessous, le parcours en Asie centrale résumé par Bernard.

Le passage frontière entre Kazakhstan et Russie a duré moins d’1 heure, cooool. On a découvert la Volga et ses nombreux bras dans cette zone de delta autour de la ville d’Astrakhan. C’est un fleuve large et puissant. Nous avons dû emprunter un pont flottant avec la roulotte, c’était une première. Cela fait une drôle d’impression.

Puis bivouac sur une plage de la Volga au nord d’Astrakhan. 

Ce matin du 09/10, enfin nous trouvons des routes correctes, comment vous dire … C’est confortable,  agréable, reposant, on retrouve le plaisir de la route. Prochaine étape la visite de
Volgograd
, où l’on devrait trouver la plus grande statue d’Europe, 85 m. Merci à Philippe C. qui nous a suggéré le détour.

Ce mardi 09/10 bivouac dans un champ au bord de la Volga avec un tres bel accueil. Un monsieur sur son vélo croisé dans le chemin, nous a rejoints un peu plus tard. Il a apporté un seau rempli de poires, raisin et tomates. Voir l’arrivée sur ce bivouac qui surpomble le fleuve. 

Reveil sous le soleil, nous profitons des t° clémentes pour la saison. Quelle chance ! 3 mois aujourd’hui que nous voyageons… Bien décidés à trouver un bon resto ce midi à Volgograd pour fêter cette date anniversaire. 

Volgograd Prononciation(russe : Волгоград), anciennement appelée Tsaritsyne (1589-1925) puis Stalingrad (1925-1961),  fut le théâtre de la bataille de Stalingrad  durant la 2nde guerre mondiale, au cours de laquelle elle a été pratiquement anéantie. La ville compte plus d’un million d’habitants et s’étend sur 80 kms. Nous l’avons traversée du Sud au Nord en longeant la Volga. La visite s’est faite ce 10/10 sous un grand soleil. La place des combattants est un très bel endroit où la statue de la ‘mère patrie’ domine la ville avec à ses pieds la ‘flamme éternelle’ qui scintille devant des listes de disparus lors de cette cruelle bataille.

Nous avons pu assister à une relève de la garde.

Allez, plus que 900 petits kms et on sera à Moscou. Jeudi 11/10 16h30, dernières nouvelles de Baikonur, Kazakhstan…

ISS : atterrissage d’urgence d’une fusée Soyouz après une panne de moteur. Lire ici :

https://www.nouvelobs.com/

Un bivouac dans une forêt de bouleaux blancs avec t° négatives la nuit mais reveil sous le soleil.

Le bouleau blanc est le symbole de la Russie, il y en a de partout. Arbre généreux aux multiples utilisations.

Reste 400 kms pour Moscou. La route offre de splendides couleurs.

Bien arrivés à Moscou. Epatés d’être là, depuis le temps que nous en parlions. Moscou, c’est une grande étape dans ce voyage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Categories: - Du 8 au 14 oct


Atyraou et mer Caspienne

Traversée de la ville d’Oural, de belles maisons plus ou moins restaurées selon les quartiers.

Cette route, oh la la cette route. Sur les 500 kms, nous aurons encore environ 200 kms à nous faire secouer, malmener, virevolter, agiter, remuer … Nous étant, la roulotte et son contenu, Fred et Bernard 😉

Premiers frimas au bivouac du 30/09, le thermomètre indique -1°

La route de la ville d’Oural à Atyraou, située au bord de la mer Caspienne, longe le fleuve Oural mais sans nous offrir la possibilité de le croiser.

Nous décidons donc de quitter la route principale pour prendre un chemin de traverse afin d’apercevoir le fleuve. Et là, quelle belle surprise ! Les méandres et sur l’une d’elles, un bateau dans le soleil couchant. 

sur la route, toujours de belles rencontres que cela soit au café-resto, à la pompe à gasoil…

Puis arrivée à Atyraou, capitale du pétrole Kazakhe, à savoir  aussi l’altitude dans cette ville est inférieure au niveau des océans. 

Pour preuve

Nous resterons dans cette ville 4 jours pour la visiter puis partirons à l’Ouest direction Astrakan en Russie à 300 kms. 

Nos découvertes dans Atyraou

Et aussi, que l’Oural de 2.428 kms de long, altitude -28 m avec 2 affluents dont la rivière Or, est l’une des frontières géographiques entre l’Asie et l’Europe.

Pour preuve

Vendredi 5 oct, on redémarre direction Astrakhan, Russie, en profitant de la mer Caspienne que nous n’avons pas encore vue. Atyraou est située à 30 kms, le delta est marécageux de plus avec une activité pétrolière.

Habituellement, lorsque nous voulons voir la mer/aller à la mer, c’est simple. Soit on prend une carte routière, soit on connait un joli coin mais dans tous les cas, on arrive à une plage. Au Kazakhstan, 2 mers, Aral et Caspienne, et bien pour ces 2 mers, c’est compliqué d’accéder à destination. Pour la mer d’Aral, on savait mais pour la Caspienne, on a découvert le problème en la cherchant. Déjà en arrivant à Atyraou, la réceptionniste de l’hôtel a fait une drôle de tête en entendant que nous voulions aller voir la mer. Elle a tout de suite dit que par ici, ce n’était pas possible en raison du delta de l’Oural. Ce que l’on peut comprendre en raison des zones de marécages. On s’est dit qu’en quittant Atyraou et roulant plus à l’Ouest, la route passant plus près de la mer nous pourrions l’atteindre. En prenant une piste en direction de la Caspienne, nous pensions trouver une plage. Et bin non. Nous avons trouvé la Camargue c’est à dire des marécages, des zones de joncs très hauts, de la bruyère,  des cygnes, des chevaux, des chameaux, des vaches, et une immensité parfaitement plane de sable mouillé (comme à marée basse à l’océan) pour enfin arriver à l’eau.

Dans laquelle, il est impossible de marcher tellement c’est boueux. C’est cependant un paysage de rêve. Deux beaux bivouacs au milieu de ce décor.

En s’intéressant à la mer Caspienne sur Internet, nous avons trouvé des explications passionnantes. C’est une mer tout à fait particulière qui a subi de grandes variations de superficie selon les périodes. Actuellement, c’est une baisse d’une hauteur de 6cm/an soit des kms en surface, conséquence de l’évaporation de l’eau en lien avec le réchauffement climatique. Les cartes n’ont pas été mises à jour.

Pour preuve

Pendant ce voyage, nous craignions des t° extrêmes que nous n’avons pas eues par contre ce sont les altitudes atteintes en voiture qui ont été de 4.000 m à -32 m.

La route a été « terrible ». Vous voyez du gruyère et Bin cette route, c’est comme du gruyère. Des trous plus ou moins profonds mais plutôt plus, plus ou moins espacés mais là plutôt moins. Il n’y a pas deux files de véhicules qui se croisent. Il y a des voitures/camions de partout. On se fait doubler aussi bien par la droite que par la gauche. Les commentaires lus sur Internet parlent de « hell » soit l’enfer, heureusement qu’on en voit le bout 😉